Lorsque le soleil est enfin arrivé, nous avons eu envie de voir le bord de mer. Simplement le voir car les températures sont restées très fraîches et le vent souffle toujours. Nous avons d'abord fait un arrêt à Cala en Porter. Une étroite bande de mer entre dans les terres.
La plage de sable blond n'est pas très grande mais semble bien abritée. J'aime beaucoup.
En partant nous sommes passés devant cet hôtel qui attire le regard. Renseignement pris, il s'agit d'une maison d'hôtes ouverte en 2013. Le Castillo Sancho Panza a été conçu comme un château médiéval. Il offre 7 chambres . Son restaurant est complet tous les soirs car les locaux apprécient leur cuisine.
Castillo Sancho Panza , calle de la Avenida Central , 75
07730 Cala en Porter Minorque îles Baléares
tel : +34 971 37 78 68
Nous arrivons dans la petite ville de Es Mercadal. Un petit arrêt s'impose .
Depuis la ville nous apercevons en bas un port.
Nous décidons de marcher un peu en espérant trouver un escalier qui nous mène au bord de l'eau.
Ici pas de plage : la côte est rocheuse .
L'eau qui vient lécher les roches est d'une limpidité telle qu'il nous est facile de voir le fond.
Un peu plus loin c'est le même genre de paysage. Cela ne me gêne pas car c'est un spectacle que j'apprécie. Je ne m'y attarde pas car l'air est frais !
Sur les rochers cette plante, qui paraît être une plante grasse, arrive ouvrir bien grandes ses fleurettes roses .
En revenant dans la ville reprendre notre voiture, nous passons devant cette tour massive qui semble ancienne. Il n'y a aucune indication, aucun nom et elle est située sur un terrain privé.
Ces haltes au bord de mer me plaisent. Nous décidons d'en refaire d'autres le lendemain.
Après avoir quitté la petite route de campagne, nous roulons sur un petit chemin sinueux entouré de paysages lunaires . L'impression d'avoir changé de planète ne tarde pas à s'imposer à nous. Bientôt le phare de Favaritz se détache à l'horizon.
Là aussi la limpidité de l'eau nous émerveille.
Le phare est très isolé et il se situe dans un lieu particulièrement venteux .
Ce phare bicolore, noir et blanc, fut bâti en 1922.
Il se dresse au milieu de rochers noirs, d'ardoise . Le contraste entre les eaux pures et les roches feuilletées et bien noires est frappant !
La carrière qui a servi à sa construction n'est pas loin, encore visible.
Cet endroit a un petit air de bout du monde et je ne tarde pas à ressentir un sentiment d'isolement...
Il se situe au nord de Mao ( Port Mahon ) Nous avons pris la petite route rouge . Les routes vertes du bord de mer sont réservées aux chevaux et aux piétons !
Lorsque nous avons commencé à nous éloigner nous avons vu ce goéland et plus loin ces pluviers petits- gravelots à collier très occupés à fouiller l'eau.
Nous trouvons le panneau qui annonce le parc naturel d'Albufera des Grau. Nous y avons trouvé des plages intimistes et magnifiques . Je vous en parlerai ...
Lorsque nous arrivons dans la ville de Mahon nous trouvons une place gratuite pour nous garer. Reste à nous orienter : où est le port ? Force est de nous rendre à l'évidence : il est en bas et il va nous falloir descendre tous ces escaliers pour y parvenir ! ( Avec angoisse je me dis qu'il va me falloir les remonter ce soir ! )
Une fois sur les quais, nous admirons quelques yachts .
Port Mahon a sa petite sirène .
Mahon se dit Mao en catalan
Le " Royal Clipper " est à quai. C'est un voilier de croisière de 134,80 m de long qui déploie 42 voiles sur ses 5 mâts. Nous avons croisé des canadiens francophones qui en descendaient .
Nous décidons de faire la croisière dans le port de Mao, le plus grand port naturel au monde. Nous montons à bord d'un catamaran qui ne tarde pas à filer sur les eaux calmes.
Du bateau nous découvrons la ville en hauteur et les quais colorés . Notez qu'avant de partir nous y avons mangé du très bon poisson !
Le port de Mao est une enclave de 5 km de long située à l'est de l'île de Minorque. Les minorquins sont très fiers de posséder le plus grand port naturel du monde ! Il est est si grand qu'il renferme une île !
Nous passons devant de somptueuses villas . Les gens friqués savent où se réfugier pour être tranquilles !
Sur la petite île intérieure , Isola del Re, un hôpital fut construit au XVIII ème siècle. Il est désaffecté depuis le XXème. C'est un lazaret , c'est à dire un hôpital de quarantaine qui accueillait les voyageurs ( et marchandises ) succeptibles d'être porteurs de la peste, choléra ou fièvre jaune.
Bientôt la forteresse de la Mola est en vue . Cet imposant et très coûteux ensemble fortifié fut construit à la demande des anglais de 1870 à 1875. Sa construction se prolongea ensuite pendant 25 longues années afin d'assurer une meilleure défense car ses installations se révélèrent vite obsolètes ! La forteresse d'Elizabeth II, après sa fonction militaire, fut encore l'objet d'une longue restauration avant d' être ouverte aux visiteurs.
Nous arrivons alors à la fin de l'enclave, au-delà c'est la pleine mer. Notre bateau fait demi tour.
Nous repassons devant la forteresse de Mola : des dépendances ainsi que sa porte d'entrée.
Puis le bateau fait un arrêt dans un coin calme du port et nous sommes invités à descendre voir le fond de mer au travers des vitres . Le problème est que les poissons se méfient du bateau et nous n'en verrons pas beaucoup !
Nous reprenons la route vers les quais qui ne tardent pas à être en vue . La croisière a duré plus d'une heure et nous n'avons pas regretté cette sortie !
De loin nous apercevons le clocher de l'église santa Maria.
De retour sur les quais, je remarque qu'ils sont décorés de ces phares stylisés . Il est écrit : autorité portuaire des Baléares.
Voici le circuit de la croisière d'après la société des catamarans.
Le restaurant principal est un self. Les buffets sont très grands, simples et très propres. Une armada de personnes veille au bon fonctionnement des différentes parties du buffet. Elles aident, desservent les tables mais surtout s'assurent qu'il n'y a ni gaspillage ni massacre des plats.
Les entrées, outre les salades, comportaient des mélanges prêts.
Le buffet principal où les viandes étaient grillées devant nous. Chaque jour une soupe différente et très bonne. Quatre sortes de légumes et bien sûr trois sortes de pâtes cuisinées à l'italienne. Sur le buffet perpendiculaire que l'on ne voit pas en photo , au moins deux viandes en sauce chaque jour. De quoi satisfaire les plus difficiles. Si les plats n'étaient pas assez chauds, un four micro-onde était à disposition.
Epices, condiments et fromages : rien n'est oublié. Dans un autre coin de l'immense salle, le buffet des pains est lui aussi important et varié !
Un jeune italien fabriquait des pizzas devant nous. Si au début il n'a pas eu grand succès; la renommée est vite arrivée et sa pizza au roquefort faisait le bonheur des amateurs !
Le buffet des desserts était classique : fruits frais, tranches de fruits frais ou au sirop et tarte / gâteau coupés en petits morceaux. Certains jours il y eut des pommes et poires cuites ainsi que des flans.
Seul reproche : la machine à café n'était disponible qu'au petit déjeuner et au goûter.
Il était possible d'avoir un café au snack de la piscine . Personnellement j'ai trouvé que c'était une purge. J'ai donc préféré aller au bar qui ne faisait pas le "all inclusive" mais je me suis payé un vrai café après le déjeuner !
Si vous aviez envie de changer et surtout de manger sur une table garnie d'une nappe et être servi à table, le restaurant en face de la réception accueillait les "all inclusive". Vous aviez un menu trois plats avec un triple choix pour chaque plat. Seule contrainte : s'inscrire à la réception la veille. Le restaurant accueillait des clients de passage et les places étaient donc limitées.
Ne pas se leurrer : ce qui nous était servi n'avait rien à voir avec les plats de la clientèle libre. Nous avions dans nos assiettes ce qui était servi aux buffets ! C'est juste l'ambiance qui changeait !
Je commence par ma préférée : la licorne . Cette créature légendaire à corne unique est l'emblème de l'Ecosse . Elle symbolise l'amour honnête, la chastetéet la pureté.
Le castor est avec la jonquille l'emblème du Canada.
Avec le Kilimandjaro, la girafe est l'emblème de la Tanzanie.
C'est la Côte d'Ivoire qui a pour emblème l'éléphant.
Le Bostwana dont la vie est indissociable de la faune sauvage, a pris pour emblème le zèbre.
L'okapi est l'emblème national de la république démocratique du Congo. Cet étrange animal fut découvert dans ce pays au début des années 1900.
Le kangourou a été choisi par l'Australie pour ses facultés à se reproduire sur les terres arides.
Saurez-vous deviner quel pays a choisi comme emblème national le loup ? .....
Il s'agit de l'Italie, à cause du mythe de Romulus et Remus élevés par une louve, cet animal est devenu un symbole de protection.
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