Eh oui ! Je suis encore prête à m'envoler !
Des vacances familiales puisque je vais voir Junior et Juniorette dans leurs blanches montagnes, là bas en Helvétie !
Si mon vieil I'Pad reste fidèle à lui même j'arriverai parfois à vous lire...mais pour mettre un commentaire c'est généralement l'échec !
Je pars pour 9 à 10 jours.
Je vous retrouverai avec grand plaisir au milieu de ce mois ! Je suis certaine que vous aurez encore de belles choses à raconter et à montrer ! Hâte !
A bientôt ! Soyez sages ! je pense à vous ! Gros bisous
2014 a commencé avec le 1er de l'an qui coïncide avec la nouvelle lune du mercredi.
Or un proverbe occitan dit :
" Lune du mercredi, femme renfrognée et belle-mère moustachue, il y a assez d'une tous les 100 ans " !
En 2014 il y en aura trois :
--celle du 1er janvier
--une en mai, au coeur du printemps
--la 3ème en septembre, à l'entrée de l'automne.
Nos saisons seront-elles encore pourries comme le printemps 2013 ?
Cette année qui compte 13 lunes sera-t-elle mal ...lunée ?
Et vous croyez-vous à l'influence de la lune ?
Nous nous approchons de Antigua et Barbuda.
C'est Antigua qui est prévue pour la visite. C'est la plus grande des deux îles.
Elle fut colonisée par les espagnols, les français puis les anglais. L'esclavage y fut aboli en 1834. C'est en 1981 qu'Antigua devint indépendante en tant que royaume du commonwealth.
Depuis le bateau nous pouvons voir les clochers de la cathédrale St Jean.
L'île n'est pas très élevée, son point le plus haut, Boggy Peck, culmine à 402 m.
La baie n'est pas des plus profonde et le bateau remue le fond ( traces jaunes ) !
Nous ne serons pas les seuls, deux paquebots nous ont précédés ! Le tourisme représente plus de la moitié du PIB national; C'est aussi un "pavillon de complaisance ".
Nous accostons à Saint John's, la capitale.
Les habitants regardent débarquer les croisiéristes : c'est l'attraction !
Des taxis collectifs nous proposent de nous emmener sur une plage paradisiaque. Antigua en compte 365, parmi les plus belles des Antilles ! Mais nous préférons aller en ville et voir le mode de vie des habitants.
Nous n'avons aucun mal à trouver la cathédrale St Jean. Elle date de 1845. . Pourtant les échafaudages ne nous disent rien qui vaille. En effet un ouragan a gravement endommagé l'édifice qui a été déclaré dangereux et les visites sont interdites.
Quelques maisonnettes assez modestes
D'autres maisons plus cossues. Là aussi le contraste riches / pauvres est flagrant.
Cette grande bâtisse abrite un musée ...d'après la plaque sur le mur. Mais il est fermé !
Là aussi, les plaques d'immatriculation parlent mer et soleil !
Les fleurs exotiques sont partout !
Un monument - lampadaire !
Les boutiques destinées aux touristes sont nombreuses .
La pharmacie paraît prospère !
La rue principale est animée...
Surprenant, non ?
Nous prenons les petites rues . Ce quartier semble résidentiel.
Un des premiers moteurs monocylindre diesel est exposé. Servait-il à entraîner un générateur électrique ?
Un quartier de chalets récents dont beaucoup sont occupés par des commerces.
Ces cabines téléphoniques rappellent que l'île a été colonisée par les anglais et fait toujours partie du commonwealth...bien que la monnaie soit le dollar des Caraïbes et que seul le US dollar soit accepté !
Un grand et bel immeuble au-dessus de boutiques.
Revenus au bord de la mer, nous longeons ces habitations agréables.
Comme toujours aux Antilles la musique est présente. Souvent les percussions sont de bidons qu'ils ont peints.
Nous nous éloignons...pas trop emballés par notre journée.
Antigua est une île formidable que tu dois absolument aller voir si tu es un passionné de la plage mais aussi de la plongée avec tuba et masque . Les récifs de corail y sont paraît-il très beaux .
Derrière le musée nous trouvons l'aqueduc qui amenait l'eau à Narbonne. Les potiers avaient besoin d'eau pour façonner leurs poteries. Parfois en plein air, l'aqueduc était aussi couvert par endroits.
L'équipe du musée a reconstitué grandeur nature un four à l'identique de manière artisanale. Lors d'une grande fête inaugurale ils ont cuit avec succès les réalisations modelées en atelier poterie.
Les petits fours jumeaux servent à cuire les productions des ateliers récréatifs " terre" .
Ils furent mis en service en 2004.
La construction qui les abrite a été reconstituée selon les indications retrouves et fabriquée de manière artisanale.
La production de tuiles des fours en place !
Plusieurs tailles de fours sont présentes.
Les différentes étapes de la construction artisanale de l'habitat sont expliquées en images. Nous avons la réalisation terminée devant les yeux.
J'aime beaucoup la disposition des briques .
A l'intérieur une grande salle qui devait servir à stocker matériel et provisions.
Une recette à l'ancienne que -personnellement- je ne suivrai pas !
La pièce à vivre avec un grand métier à tisser sur la première photo à gauche et le lit dans l'angle droit au fond de la seconde.
Le coin cuisine ...
La lampe à huile.
Nous arrivons enfin dans le jardin. Ce n'est pas vraiment la meilleure période pour visiter un jardin mais on arrive quand même à avoir une idée de l'expérience des anciens en matière de cultures.
Dans ce jardin les parcelles sont délimitées par des murets de roseaux.
Des panneaux ont été installés pour nous renseigner sur l'utilisation des plantes. Le nom des plantes est aussi précisé.
Nous sortons par une tonnelle odorante .
Pendant que nous gagnons la sortie, des chaumes sont au séchage . Les éventuelles réparations sont prévues !
Après une courte navigation puisque la Romana n'est qu'à 100km de saint Domingue nous descendons à terre.
La végétation dense et surtout les fleurs nous font pousser des "oh " et des " ah " .
Au fond de l'eau limpide nous apercevons des oursins.
Nous nous dirigeons vers les installations de la gare maritime pour prendre le shuttle car la ville est à 30mn du port paraît-il. Une déception nous attendait : le shuttle était en panne ! En remplacement ils proposaient le petit train touristique ...qui n'allait pas vite ! Ou le taxi. Renseignements pris , les tarifs étaient exorbitants : ils se moquent du monde ! L'excursion plage avec parasol réservé ne nous tentait pas, nous avons décidé de marcher aux environs.
Vue sur le fleuve Chavron. J'ai appris qu'il était possible d'y faire une croisière fluviale d'environ une heure et demie sur une réplique d'un bateau à aube du Mississipi.
Jolies les maisons colorées qui descendent jusqu'au fleuve !
Tout autour de nous des paysages où domine la végétation tropicale.
Mais le ciel ne nous dit rien qui vaille. ...nous regagnons le bateau juste avant l'averse que nous regardons tomber depuis notre balcon.
Bientôt les gens partis à la plage reviennent en s'abritant sous les draps de plage prêtés par le bateau.
Beau geste du papa : bravo monsieur !
Cette averse là ne ressemble pas à celles que nous avons connues jusque là. Celle-ci dure et s'éternise . Toutes les excursions sont écourtées et ceux qui avaient payé le grand prix pour aller en ville l'avaient un peu en travers de la gorge en nous en parlant le soir pendant le dîner.
Le soleil n'est reparu que pour aller se coucher !
Pour voir ce village de potiers gallo-romains, actuellement géré par le Grand Narbonne,
il faut se rendre dans le petit village de Sallèles d'Aude.
Après avoir suivi les panneaux indicateurs, vous arrivez dans cette allée bordée de cyprès. Le musée est au bout .
Nous commençons par le site archéologique. C'est un atelier de potiers gallo-romains qui a été découvert en 1976. Cet atelier s'est révélé être un important centre de productions d'amphores destinées au transport du vin et de l'huile mais aussi de différents matériaux de construction ainsi que le vaisselle du quotidien. La production fut active depuis les années 20-30 avant JC jusqu'au IIIème siècle après JC.
Les visiteurs ont à leur disposition des passerelles qui surplombent les fouilles archéologiques. Pas moins de 17 fours ont ainsi été mis à jour .
Dans le musée nous découvrons les amphores
Les différentes productions sont mises en scène avec des tableaux reconstituant ainsi l'ambiance d'autrefois.
Une maquette reconstitue avec soin le village des potiers.
Une sculpture retrouvée évoque le transport, certainement sur l'Aude.
Pour expliquer le rangement des poteries à l'intérieur du four : elles sont empilées et suivent la courbe des parois.
Plusieurs possibilités selon les objets destinés à la cuisson.
Le bois brûlait dans la partie inférieure.
Tous les fours étaient construits sur le principe du tirage vertical permettant de cuire des volumes de céramique très importants.
Pour une t° de cuisson de 1000° il faut environ 1 stère de bois pour 1 à 2 m3 de poteries.
Les fours dont les capacités varient ici de 10 à 100m3 utilisaient pour une chauffe de 5 à 50 stères de bois. ...ou plus !
Le bois utilisé était celui trouvé sur place : chênes, frênes ou ormes. Le filaire ( buisson ) a pu être utilisé pour allumer le feu.
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