A Locarno, chaussée de tongs neufs, je suis montée à bord de l'un de nombreux trains panoramiques suisses. Ses larges baies vitrées permettent de profiter au maximum du panorama.

Nous passons à côté de villages du Tessin

Dans cette région aussi la culture de la vigne est très présente.

Une petite église au milieu du vignoble.

Une petite ville s'est créée sur les flancs de la montagne.

Une belle bâtisse isolée...

Alors que le train progresse, les cultures changent. Nous passons à côté de vastes champs de maïs.

Autre habitude suisse. En plus du wagon-bistrot ( bar) ou du restaurant, il y a un bar roulant qui circule proposant boissons chaudes ou froides ainsi que des petites choses à grignoter .

J'en profite pour vous parler de mon voisin de voyage : un chat adorable qui n'a pas cessé de me faire des clins d'oeil pendant tout le trajet !

De temps à autre une cascade anime les pentes des Alpes.

De jolies églises avec parfois peu de maisons autour !

Là se croisent les différents moyens de transport !

L'autoroute passe au-dessus de nous !

L'eau est captée dès le sommet et dévale la montagne dans une quadruple canalisation pour alimenter une petite centrale électrique.

Un paisible village dans un cadre verdoyant.

Le train circule en hauteur ce qui permet d'avoir une vue plongeante sur les villages.

La grande tour à la droite de la petite église m'a intriguée. Je n'arrive pas à me prononcer sur son utilité. Vous avez une idée ?

Les hauts parleurs qui annoncent l'arrivée en gare ont cessé de le faire en italien : nous avons quitté le Tessin. Les annonces sont faites en allemand . Mes amis me disent que cette fois ils n'annoncent pas la gare mais la prochaine entrée dans la zone des lacs...

Nous sommes à Ponte Brolla avec un oeil sur les gorges blanchâtres au fond desquelles coule une eau limpide.

Nous nous installons à la terrasse de l'auberge. En face de nous des monts. En observant la paroi rocheuse nous avons l'impression de voir s'y déplacer des points de couleur...

Un zoom plus tard nous comprenons que nous avons devant nous le rocher où viennent nombreux les amateurs d'escalade !

Très gentiment l'aubergiste nous invite à passer à l'arrière de son établissement pour jouir du panorama offert. C'est très verdoyant !

Quelques terrasses à franchir...

Et nous voyons les gorges qu'enjambe un pont. Plus bas quelques clients semblent s'intéresser aux gorges. Nous décidons d'y aller aussi !

Déception : nous ne verrons pas le fond !

Nous ressortons de l'auberge après avoir remercié le propriétaire . C'est du pont que nous aurons une vue sur l'eau qui coule au fond des gorges.

Mais le train arrive doucement. Nous devons le prendre pour aller à Locarno !

A nouveau le lit de ce qui doit être un impétueux torrent en période de pluies ou de fonte des neiges. Pour l'instant c'est juste un ru !

Cette fois nous sommes bien arrivés à Locarno.

Nous commençons à nous avancer en ville et nous tombons sur ces drôles d'oiseaux posés sur le trottoir.

Sortie de la gare de Berne. C'est un grand bâtiment vitré à l'intérieur duquel vous trouvez des petits commerces.

Sur la place de la gare, cet immense préau en verre bien pratique car ce jour là il pleuvait.

En face la première église ( un passant m'a dit "saint Esprit" !) derrière les fils des nombreux tramways de la ville. Berne est une ville qui privilégie les transports en commun et les rues piétonnes. Peu de voitures y circulent.

Nous passons devant notre première fontaine. La ville en compte plus de cent, dont certaines datent du XVIème siècle.

J'aime bien ce restaurant. De loin, nous avons l'impression d'un phare...

Nous voici aux côtés de l'église française. Cette église protestante date du XIIIème siècle, elle fut construite par les dominicains.

J'ai été surprise par le nombre de vélos rangés à l'arrière !

L' HôtelBern 4* a sa façade ornée de monumentales statues.

Devant nous, une calèche attelée et parée pour un mariage. C'est quand nous avons vu surgir une, puis quatre ..puis six mariées en robe longue et somptueuse que nous nous sommes posé les bonnes questions. Il s'agissait de la publicité d'une maison qui organise les mariages. Les mariées étaient des employées qui faisaient ainsi admirer les tenues tout en offrant aux passants un petit sachet de délicieux bonbons dans un sac de tulle fermé par un joli ruban . De la publicité comme celle-là j'en redemande

Seul bémol : les chevaux auraient dû avoir le petit sac sous la queue !

Certaines façades de maisons sont très bien décorées.

Nous sommes à côté de "Zytglogge " ou Tour de l'Horloge.

En dessous, le cadran astronomique rouge et à sa droite le carillon où bougent des oursons quand sonne l'heure.

En haut de la tour, pendant que bougent les oursons, le jacquemart, haute statue dorée, frappe la grande cloche.

J'avais déjà eu l'occasion de vous parler de l'ogre, du gladiateur...mais pas de la dernière : Moïse tenant les 10 commandements ( Münsterplatz )

La maison où vécut Einstein. Elle ne se visite plus depuis un dégât des eaux .

Une partie sous les arcades non occupée pas les magasins. Le calme y règne !

La cathédrale est toujours en travaux et son clocher empaqueté ne mérite pas une photo. Je vous le montrerai après restauration.

Pour l'instant nous nous installons au Starbuck pour y déguster un café accompagné de douceurs pour ceux que ça tente. De là, nous irons direct à la gare pour le retour, je vous l'avais dit : il pleut !

Chébika est une oasis de montagne qui servit de décor au film "le patient anglais "

C'est un village berbère accroché à la montagne et qui est traversé par un petit cours

d'eau. Nous nous proposons de remonter le cours d'eau jusqu'à sa source.

L'eau court au fond d'une faille et au début un sentier est aménagé...

Le sentier devient plus sauvage jusqu'à ce que nous arrivions à la source qui sort de la montagne et tombe en cascade dans une vasque creusée dans la roche !

Nous suivons le cours d'eau au milieu des rochers

Il faut parfois contourner car l'étroite faille n'est pas praticable .

Nous trouvons un passage, accidenté certes mais sec !

La vue que nous avons à la sortie de la faille nous récompense de tous nos efforts !

Nous reprenons le 4x4 pour aller vers une autre oasis de montagne. C'est alors que nous passons à côté de villages démolis et abandonnés. En 1969 il y eut dans cette région de très graves inondations qui ont détruit ces villages. Les habitants les ont reconstruits plus loin, à l'abri de la colère des eaux.

A 10km de Chebika nous longeons un grand canyon bien profond.

A peine descendus de voiture, nous partons d'un bon pas vers le canyon. Amusant : des panneaux indiquaient : " place pour photo " !

Nous le trouvons et le longeons. Le travail des eaux est particulièrement impressionnant !

Et nous arrivons à une source d'eau claire qui se déverse en cascade dans le canyon.

L'endroit est frais et paisible et les canards y barbotent.

Nous sommes arrivés à la petite oasis de Tamerza. Les quelques rares habitants essaient de vivre du tourisme. Celui-là propose des tapis.

Mais c'est surtout le vendeur de thé qui a eu du succès ! Son thé à la menthe était servi avec cérémonie et était délicieux !

Le tout petit souk était animé par de jeunes musiciens.

En nous éloignant de l'oasis nous apercevons dans la zone désertique des dromadaires en liberté.

Le bac nous a mené de Ajim à Jorf.

Nous sommes accueillis par les incontournables magasins de souvenirs.

Nous nous retrouvons bientôt devant l'entrée de la synagogue de la Ghriba.

Elle est isolée en rase campagne à 1km du village de Hara Sghira.

En 2002 l'édifice a été l'objet d'un attentat attribué à Al-Qaïda.

Nous traversons une cour intérieure entourée de loggias couvertes bâties sur des voûtes et des colonnes. Les bâtiments servent de logements aux pèlerins

Pour pénétrer dans la salle de prière nous avons dû enlever nos chaussures, les femmes doivent se couvrir la chevelure et les hommes portent tous la kippa.

La salle est décorée de faïences à motifs bleus décoratifs.

Cette synagogue contiendrait les restes du temple de Jérusalem.

Une carte situe les lieux . L'île de djerba fait 514 km², sa plus grande longueur est 29,5 km et sa plus grande largeur 29km.

Nous ne passerons pas par la route romaine de 7km qui va de El Kantara à la péninsule de Zarzis. Notre guide n'en fait qu'à sa tête, allant là où l'attendent ses copains ! Nous reprendrons donc le bac pour retourner vers Matmata

Nous retrouvons les boutiques avant de reprendre la route désertique.

Nous reprenons notre descente vers le sud à travers le désert. ( désolée pour les reflets des vitres du bus ! ). Quelques maisons isolées avec parfois un village dont les maisons se confondent avec l'ocre du sol !

Une petite ville qui paraît plus moderne. Douz que l'on appelle " Porte du Sahara " c'est

une oasis. A nouveau le désert reprend ses droits.

Nous avions une promenade à dos de dromadaire : ils nous attendent

Cette fois j'en suis sûre : le ridicule ne tue pas...puisque je suis là à vous raconter !

Pour faire la balade il est obligatoire d'enfiler la djellaba à rayures qui, vous l'aurez compris, est de taille unique ! Pour enfourcher mon fier coursier sans m'empêtrer les pieds ce fut galère !

Autre détail : la chèche ne m'a pas posé problème mais quand l' Hom a enlevé la sienne après la balade, il avait la tête bleue, un vrai touareg ! La teinture bleue naturelle déteint !

La caravane des rayés se met en route... Nous partons visiter les dunes du Grans Erg Oriental .

Bizarrement cette chaude étendue de sable chaud sous le bleu du ciel m'a beaucoup plu, j'en oubliais le balancement du dromadaire !

Nous avons fait une pause pour laisser reposer les montures et...les cavaliers .

Venu du fond de l'horizon, un fier touareg chevauchant un superbe méhari blanc nous faisait de grands signes . Quand il fut à notre portée il expliqua que contre une pièce nous pourrions monter sur le méhari. L'Hom n'a pas résisté. Euh, comment vous dire : l'allure n'était pas pareille...même le méhari riait !

Le soir venu, après avoir restitué les djellabas, nous avons gagné le super hôtel "Touareg" : une très belle décoration, une chambre confortable et un très bon buffet ! Un réconfort apprécié après l'effort !