J'avais eu le plaisir de lire vos commentaires concernant ce billet et alors que je viens pour vous répondre j'ai la désagréable surprise de constater qu'ils ont disparu ! Merci d'avoir commenté :) 

Une fois sortie de la villa San Martino, la résidence d'été de napoléon, je ne résiste pas  : je veux voir le musée construit après le départ de l'empereur. L'architecture est néo classique avec des colonnes en façade.

La galerie Demidoff est une longue salle servant à exposer les oeuvres : sculptures; tableaux ...

J'avoue avoir été surprise par le peu de sujets exposés !

Le sol semble refléter les motifs géométriques du plafond

La statue exposée est l'original de la Galatée de Canova  pour laquelle Pauline Borghèse aurait servi de modèle. La guide nous a alors brossé un tableau croustillant de la soeur de Napoléon , la seule qui ne l'ait jamais abandonné : il avait toujours une garnison avec lui !

Cette galerie, au lieu d'un musée, est devenue une salle d'exposition. Elle reçoit des oeuvres provenant de collections privées. Le seul tableau du moment était ce bel homme ...dont je n'ai pas su le nom !

Cet autre tableau semble être la rade du temps de Napoléon.

Pour sortir nous longeons l'avenue bordée d'arbres et repassons l'imposant portail surmonté des aigles impériaux .

Lors de notre sortie nous avons été escorté par ce beau lézard .

Tout à côté du portail l'hôtel Napoléon a fière allure.

Vous vous y attendiez : les souvenirs de Napoléon sont là ! Tout nous parle de l'empereur qui pourtant n'est resté sur l'île que du 4 mai 1814 au 26 février 1815, date à laquelle il est rentré en France pour les cent jours.

Même la bière est à l'image de Napoléon !

La carte de l'île d'Elbe décore des serviettes. Je pense que cette photo vous expliquera pourquoi on dit que l'île a la forme d'un poisson.

Petit détail amusant . Cette auberge n'avait rien de commun avec l'empereur. Qu'à cela tienne , elle a placardé sur son mur  : " Napoléon n'a jamais mangé ici "!

Nous passons devant la petite piste de l'aérodrome de Marina di Campo  Pas de longs courriers, rien que des petits avions , des charters de 16 passagers environ. La compagnie suisse Air-Glaciers relie Sion à l'île d'Elbe en 1h20.

Près de Marina di Campo la plage de beau sable blond est grande.

Les cabines pour se mettre en tenue ou se rhabiller existent encore !  Les jeux d'enfant sont les mêmes qu'à Narbonne Plage !

Nous avions goûté à bien des plats espagnols et des tapas . C'était le dernier jour , nous voulions de l'inédit pour le dîner. C'est juste à côté du musée Dali que nous avons trouvé : une crêperie bretonne. ! Je n'y croyais pas mais en parlant avec la patronne j'ai appris qu'il s'agit d'un couple de français qui a choisi de s'établir là ! Ils ne regrettent rien !

Devant le restaurant cette voiture très décorée et munie d'une arrivée d'eau, étonne les touristes qui veulent en savoir davantage. Il est recommandé de ne pas la toucher et les patrons veillent.

A l'intérieur du restaurant un minibus a subi la même décoration. Son intérieur sert de cuisine au patron ! Rien n'est ordinaire aux alentours de chez Dali !

La crêpe au sarrasin super bien garnie est délicieuse .

Après une journée de visites sous la chaleur, c'est une solution que de venir se relaxer et se régaler chez eux

C'est sous le soleil que nous arrivons au port vénitien de La Canée. Cette année les eaux de la Méditerranée sont un peu plus basses et si elles lèchent les bords elle n'envahissent plus les quais !

Au bout de sa jetée, le phare de 1595-1601 domine les flots.

La mosquée des Janissaires ou mosquée Kücük Hasan a perdu son minaret en 1920. Elle abrite de nos jours des expositions de peintures.

Les calèches attendent patiemment le touriste qui sera tenté par la balade non fatigante.

J'ai plutôt envie de m'asseoir sur un banc, de me déchausser et de laisser mes pieds tremper dans l'eau fraîche !

Je ne voudrais pourtant pas déranger le pêcheur !

Le quai principal est bordé de boutiques. principalement des petits restaurants et des boutiques de souvenirs. J'ai osé y prendre un café grec : il y avait beaucoup plus à manger qu'à boire. 

Les habitants fleurissent leurs balcons.

Il est l'heure de penser à rentrer car L'Horizon arrivé à 10h30 nous veut tous à bord à 19h. Pas question d'espérer dîner face à la mer , les poissons faisaient pourtant envie ! De plus le bateau est à quai à environ 10 km du port vénitien et nous devons prendre les navettes du port pour regagner nos pénates. Heureusement elles sont rapides et fiables ( pas comme les chaloupes de notre vieux rafiot ! )

Le passage obligé pour regagner les navettes est la traversée de l'Agora, le marché couvert.

Si à l'origine on ne devait y vendre que les produits destinés à la population, très rapidement le tourisme s'est taillé la part du lion. Sur les 76 boutiques on trouve de nombreux magasins de souvenirs et de produits locaux. L'huile d'olive crétoise est à l'honneur. De bons gros fromages odorants aussi. Dans les panières, les grenades attendent d'être pressées.

La navette nous dépose devant le ponton d'embarquement. Il me faut préparer mon Pass d'identité et passer nos sacs aux rayons X : la sécurité avant tout !

Alors que nous nous rendons au restaurant , la côte crétoise s'éloigne doucement.

Demain si tout va bien nous serons au Pirée !