Avant de quitter Saint Pétersbourg, nous pouvons observer le va-et-vient des aéroglisseurs qui devaient servir de navette.

Longs, effilés je les trouve élégants avec leurs petits rideaux. Mais je ne peux m'empêcher de les trouver comiques lorsqu'ils s'élancent en se soulevant !

Après la traversée du lac Ladoga, le plus grand d'Europe, nous naviguons sur le Svir.

Bientôt Mandroga est en vue. Le pavillon d'entrée, lorsque l'on arrive du fleuve, se repère grâce à son toit en damier coloré.

Nos premières rencontres furent animales. Cette vache fut l'unique rencontrée ! Le cheval attend patiemment les touristes fatigués qui ne veulent pas visiter à pied.

Tout le long de la rue principale, de grandes et fort belles maison de bois. Ce sont essentiellement des ateliers-boutiques d'artisanat. Il y a bien un restaurant qui propose vodka à volonté et un petit musée de la vodka.La seconde avec son grand escalier est appelée "le toboggan ".

Des hôtesses en costume régional nous accueillent. Les filles peignent les matriochkas devant nous. Nous avons vu fabriquer les tissus et les souvenirs en bois.

Tout au bout du village de très jolis pavillons de bois avec une pancarte : seraient-ils à louer ? Renseignement pris, il s'agit de maisons d'hôtes ce qui correspond chez nous à une location de vacances. Les prix ne doivent pas être donnés car si je vous dis que l'un des locataires se nommait Poutine !

Au delà, de jolis petits lacs ( tourbières ? ) avec parfois un ponton aménagé. Là tout est calme et beauté !

Nous rebroussons chemin pour aller vois l'autre extrémité du village. Une belle et imposante maison de bois est là pour expliquer ce qu'était la vie d'une famille paysanne russe.

L'appartement occupe tout l'étage. Le bois brut est conservé nature. Le mobilier est sommaire mais par contre, malgré les 13° à l'extérieur, l'intérieur était à une bonne température bien que sans chauffage. Au dessous, au rez de chaussée, se trouve le matériel agricole et les objets ne servant pas tous les jours.

Nous sommes arrivés dans la partie résidentielle du village. Ces villas sont habitées. Nous nous retirons sur la pointe des pieds !

En faisant demi-tour nous observons la route pavée. Les trottoirs de chaque côté de la chaussée sont en pavés de bois ! Moins glissants l'hiver ?

Nous avons au travers de la végétation un panorama sur le Svir. Mandroga c'est du boulot ...bouleau !

Après un petit potager il est temps pour nous de rentrer. Passage obligé par l'accueil où là aussi des boutiques souvenirs sont installées .

Je garde de cette visite au coeur du petit village artisanal un excellent souvenir. un peu comme le plongeon dans le passé, dans les vraies valeurs !

Nous avançons lentement dans le parc à la française, bien ordonné.

Nous arrivons près de la montagne du jeu d'échec dont la fontaine est un damier .

Près de là un orchestre original nous régale les oreilles. L'un d'eux vient à la rencontre du groupe, se renseigne sur la nationalité et nous avons l'agréable surprise d'entendre un air de chez nous !

Lorsque nous arrivons dans la partie de parc à l'anglaise, des petites pièces d'eau naturelles accueillent des canards. Un petit écureuil peu farouche vient fureter à nos pieds dans les feuilles mortes.

Au milieu de la végétation, des arbres artificiels ! Comme c'est bizarre ! Mais dès qu'un curieux s'en approche, il se fait copieusement arroser ! C'est le grand plaisir venu d'Allemagne .

Même chose pour ce banc . Les jets d'eau sont déclenchés à intervalles irréguliers pour mieux piéger les visiteurs !

Encore des jets d'eau et des statues de marbre blanc.

Si vous décidez de vous assoir sur le banc circulaire sous le parasol, vous risquez d'être prisonnier d'un rideau d'eau .

Autre jet d'eau remarquable : le soleil ! Il change constamment de direction.

Doucement nous sommes arrivés au fond du parc. Et là, devant nous, à nos pieds le golfe de Finlande, bras de la mer Baltique.

Autour de nous des pigeons viennent voir si les touristes ont des provisions ! Moins près de nous, au bord de l'eau, ce corbeau noir et blanc.

Une statue dont les pieds doivent porter bonheur.

La statue d'Eve au milieu de la fontaine. Symétriquement, de l'autre côté du canal maritime, la statue de Adam !

Il est possible de louer un costume pour être un tsar ou une tsarine le temps d'une photo !

Une belle perspective. Des joueurs de xylophones agrémentent notre passage. Je vous avoue que cette visite était un amusement plein de plaisirs inattendus!

A la sortie, passage obligé dans une allée bordée de boutiques de souvenirs...mais nous étions pressés !

Depuis que j'en entendais parler, ce célébrissime musée aux plus de 2,7 millions de d'objets répertoriés était pour moi le top de toutes les visites.

Nous nous rendons donc sur l'immense place du Palais située au nord de la perspective Necski.

Le grand bâtiment en forme d'arc fut construit pour abriter l'Etat Major de 1819 à 1821. En son centre une arche ( un double arc de triomphe ) est surmontée d'un quadrige romain ( un char tiré par 6 chevaux ) C'est l'oeuvre de Carlo Rossi.

Au centre de la place se dresse la colonne Alexandre, oeuvre du français Auguste de Montferrand de 1830 à 1834. Elle mesure 47m de haut. Une colonne de 27m de granit rouge en haut de laquelle se tient un ange guerrier. La croix qu'il tient écrase un serpent. L'ange a le visage de Alexandre 1er vainqueur des armées napoléoniennes.

En face de l'état major se tient le palais de l'Ermitage. Il se compose de 4 édifices baroques : le Palais d'Hiver, le petit ermitage, le nouvel ermitage et le théâtre. C'est le palais d'hiver qui est le plus ancien. 1754 - 1762

C'est bien notre chance : la façade est en travaux ! Nous ne nous attardons pas et entrons dans le musée, bien décidés à en voir le plus possible.

La galerie de la guerre patriotique avec les portraits des généraux. La lumière est assurée par une verrière en plafond.

Nous voici dans la grande salle du trône appelée aussi salle Saint Georges. Derrière le trône, l'aigle bicéphale symbole de l'Empire. Les parquets sont somptueux !

De précieuses statuettes d'ivoire ravissantes. Des toiles de maître commencent aussi à orner les murs : j'ai pu photographier ce Gauguin et cette autre dont il me fut impossible d'approcher pour voir le nom !

Arrivés dans la salle du pavillon il fallut jouer des coudes pour approcher l'horloge du paon. En plus de la foule de plus en plus compacte, l'horloge est face à une grande fenêtre, pas facile de photographier. Elle est constituée de 4 mécanismes reliés par des ressorts. Il y a la pendule proprement dite qui donne l'heure et les mn tandis qu'une libellule indique les secondes. Un coucou géant, un paon qui fait la roue , une chouette qui s'anime et un coq qui chante compose cette merveille de technologie qui s'anime à midi ...trop tard pour nous !C'est le cadeau du comte Potemkine à Catherine II .

Alors que nous abordions cette nouvelle galerie les sirènes retentirent : il fallait sortir très vite !Oh rien de grave, seulement le lendemain était jour de fête nationale en Russie et le musée fermait ses portes plus tôt. La bousculade devint furieuse , brutale et dangereuse ! Pas question de voir les toiles de Léonard de Vinci ! Des personnes commençaient à se trouver mal...impossible de les évacuer : l'unique porte d'entrée de 1,5m de large environ sert aussi de porte de sortie. Là j'ai réalisé que parfois les mouvements de foule finissent mal ! Bousculés par des japonais qui poussaient des cris de guerre avant de foncer, compressés ...il nous a quand même fallu près de 40mn ( sans plus rien voir ! ) avant de respirer sur la grande place du Palais .

Je me faisais une joie de le visiter cet Ermitage avec ses 374 salles et ses 50000m². Bon, je savais que je n'en verrais qu'une infime partie et je reviens très déçue !

Nous commençons notre séjour en Russie par un tour de ville. Notre premier arrêt sera le couvent Smolny. Il est constitué d'un ensemble de bâtiments destinés à l'origine à recevoir un couvent . Mais quand Elizabeth, fille de Pierre le grand, monta sur le trône elle renonça à entrer dans les Ordres. Néanmoins la construction du couvent continua, il ne servit que pendant 4 ans. La cathédrale de la Résurrection de style baroque italien, en azur, blanc et or, se dresse majestueusement vers le ciel.

De nos jours la cathédrale reçoit des expositions et des concerts classiques, son acoustique étant exceptionnelle. Les bâtiments environnants abritent des structures administratives et politiques locales.

Je vous propose de découvrir dans un petit diaporama l'ensemble des bâtiments ainsi que des détails de l'entrée de la cathédrale.

Nous parcourons alors les rues de cette grande ville. Les immeubles sont d'une grande beauté. L'impression d'ensemble est propreté et élégance.

Nous nous dirigeons vers la place Saint Isaac. En son centre, la statue équestre de Nicolas 1er. Elle fut dessinée par le français Auguste de Montferrand et sculptée par Piot Klodt en 1835. Son socle est en granit gris et porphyre rouge. Des hauts reliefs retracent les épisodes de ses 30 années de règne.

Au fond de la place se trouve la cathédrale Saint Isaacqui fut construite d'après les plans de l'architecte français Auguste de montferrand ( qui avait dessiné la statue de Nicolas 1er ) . Il dédia sa vie à la construction de cette cathédrale qui dura 40 ans, elle fut inaugurée en 1858. Sur un terrain marécageux il a fallu des milliers de pilotis en bois avant de mettre en place les 48 colonnes de granit qui soutiennent cet édifice qui pèse 300000 tonnes !

Nous passons ensuite devant l'imposante statue de Pierre le Grand sur la place des Décembristes. Elle est l'oeuvre d'un français : Etienne Falconet, il y a passé 12 ans et elle fut inaugurée en 1782. Le poète russe Pouchkine l'appelle " le cavalier de bronze ".

Le palais Mariienski mérite que l'on s'y arrête. Il fut la demeure de Maximilien de Beauharnais, le beau-fils de Napoléon. De nos jours ce palais est le siège de l'assemblée législative de saint pétersbourg.

Nous reprenons la route et longeons la Neva. Sur la rive d'en face nous pouvons voir le quai des Anglais avec la cathédrale de saint Isaac en arrière plan.

Nous nous rendons ensuite à la cathédrale orthodoxe de saint Nicolas des Marins, construite de 1753 à 1762. Sa façade blanc et bleu est soutenue par des colonnes corinthiennes. Elle est coiffée de 5 coupoles dorées dont la plus haute atteint 52m. L'intérieur est orné de stucs et l'iconostase est orné de peintures du XVIII ème siècle. Sur le côté se dresse son campanile.

Petite pause détente dans un supermarché de souvenirs !

Les inévitables matriochkas dont les petites font 5 poupées et les grandes vont jusqu'à 23 poupées encastrées les unes dans les autres. A côté de ces traditionnelles vous pouvez trouver celles d'hommes politiques ( le notre y était ! ), des sportifs connus ou des animaux . Un peu plus loin les superbes mais onéreux oeufs de Fabergé. impossible d'échapper aux coiffes de fourrure et aux képis militaires.

Nous passons devant les colonnes rostrales de l'ancienne Bourse. Ces colonnes rouges portent les rostres ( éperons ) des navires ennemis capturés.

Nous passerons devant les théâtres célèbres dont le Bolchoï. Nous n'iront pas car ils arnaquent les touristes : impossible de savoir à l'avance si ce sera un ballet ou un opéra et surtout ils les placent dans une annexe où l'acoustique et la visibilité ne serait pas géniale ! Nous passons devant le théâtre Marinsky qui fait de la publicité pour les nuits blanches. Ces nuits les plus courtes de l'année donnent lieu à des manifestations dont la levée des ponts illuminés.

De ce tour de ville si riche en monuments nous ressortons un peu étourdis au point de ne plus savoir le nom de ces palais magnifiques entrevus et dont je n'ai pas retrouvé les noms. Saint Pétersbourg est une oeuvre d'art !

La Hollande est un pays de polders, d'étendues de terres gagnées sur l'eau.

L'assèchement progressif des terres est effectué par des pompes actionnées par des moulins à vent .

Même à proximité des immenses champs de tulipes. La Hollande s'est spécialisée dans la culture intensive de cette fleur.

C'est au XVIème siècle qu'un botaniste hollandais ramena chez lui quelques bulbes de tulipe venus de Turquie. La fleur apprécia le climat et la terre si bien que les habitants la choisirent comme emblème national.

Depuis le 17 ème siècle, chaque année au printemps, les tulipes transforment les paysages hollandais en un patchwork bariolé.

Elles sont vendues aux enchères au monde entier.

Il n'est pas rare d'apercevoir à l'horizon un phare : la mer n'est jamais très loin ! Le grand Jaap à Huisdinen est en fonte rouge et mesure 63m de haut.

La Hollande possède un très grand port de pêche à IJmuiden ( ou Ymuiden ) c'est aussi le 7 ème port d'Europe occidentale. La vente à la criée y est célèbre .

Des paquebots font escale en Hollande, souvent à Amsterdam.

Ce pays est sillonné de nombreux canaux. Les hollandais aiment se déplacer en bicyclette.

Mais en se promenant en Hollande on peut trouver d'autres maisons. Celles qui aiment la végétation et celles qui rappellent nos maisons à colombages.

Lors de festivités, on peut avoir la chance de croiser des dames en costume national. Outre la robe sombre et le petit tablier brodé, ce qui attire le regard ce sont les coiffes de dentelle empesée.

La Hollande est aussi l'autre pays du fromage.

Chaque vendredi matin, de avril à septembre, a lieu la vente des fromages à Alkmaar. Au cours de la criée, les marchandages vont bon train. . Après avoir contrôlé la teneur en matières grasses grâce à un petit prélèvement, les porteurs emportent les boules d'Edam à la pesée. Les porteurs sont traditionnellement vêtus de blanc avec le chapeau à la couleur de l'acquéreur .

Un marché aux fromages a lieu aussi à Gouda.

Nous allons quitter la Hollande sur la pointe des pieds en gardant à l'esprit l'image d'un charmant pays fleuri.