Je voulais absolument voir le volcan...mais voila à Lanzarote il se trouve au milieu d'un parc national interdit aux particuliers ...par mesures de sécurité. Donc il faut s'inscrire pour une excursion d'une journée en bus. Le bord de mer devient sombre, des coulées de lave ont fini dans l'Océan.

Le premier arrêt du bus est pour El Golfo. Nous avons l'impression d'être devant une petite baie . Il s'agit en fait du cratère d'un volcan dont la moitié est engloutie dans l'océan.

Mais l'attraction des lieux est le petit lac vert que l'on devine à ras de la zone d'ombre. Cette lagune verte, appelée "Charco Verde " doit sa couleur verte à la présence, en grande quantité, d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau ( plus que la mer Morte ! ) La baignade y est interdite.

Le lac de 150m de long, est coincé entre une plage de sable noir et les falaises noires, rouges et jaunes du volcan.

C'est un sentier pentu qui permet de descendre voir de plus près la lagune verte. Tout en haut se trouve le parking obligatoire ainsi que les maisons blanches du village El Golfo. C'est un petit village de pêcheurs...nous reviendrons y manger du poisson : délicieux !

Nous arrivons à Islote de Hilario le dernier volcan encore en activité. Dès notre arrivée, un employé approche une touffe d'herbes sèches d'une bouche et en quelques secondes celle-ci s'enflamme.

Puis le même employé s'approche d'une autre bouche, petite celle-la, et verse de l'eau. Il a juste le temps de se reculer qu'une colonne de vapeur jaillit à grand bruit : un jeyser !

A cet endroit se trouve le restaurant " El Diablo " . Une des bouches du volcan est utilisée par le restaurateur pour cuire les aliments à la chaleur des entrailles de la terre. Si à 13m de profondeur elle est de 600°, elle est encore à 120° en arrivant en surface. c'est pourquoi les patates, poulets sont cuits "volcaniquement " !

Nous reprenons le bus pour voir des cratères éclatés ( rougeâtre ) ou des bulles de sortie de lave ( noire )

Sur ces terres en apparence infertiles, 180 espèces végétales poussent ! D'où l'importance de préserver l'écosystème.

Les étendues de débris volcaniques couvrent 200 km². La dernière éruption remonte à 1824. Ce qui surprend c'est le silence qui règne sur ces lieux. Des scènes de science-fiction ont été tournées là, comme par exemple " planète des singes ".

Une excursion à dos de dromadaire est proposée : il s'agit de franchir puis contourner une colline. Des paniers sont de part et d'autre de la bête et pour équilibrer, la personne la moins lourde est lestée d'un sac de sable ! Les caravanes s'étirent et se croisent. Le dépaysement est assuré !

Les îles ...mot magique qui m'attire comme un aimant ! Les Canaries, voila un nom sympa pour des îles ! Je suis allée sur l'incontournable Ténérife ....mais ça c'était avant le numérique ! Toutes mes photos de Ténérife sont donc argentiques....Puis j'ai décidé de séjourner sur sa voisine : l'île de Lanzarote. Nous voila donc partis pour cette île espagnole de l'Océan Atlantique. Un autre mot magique avait surgi : volcanique !

Nous nous installons donc à l'hôtel Ibérostar Papagayo . Depuis la fenêtre de la chambre nous avons vue sur les piscines extérieures . Mais, du côté de la petite piscine, une brèche permet de voir l'Océan Atlantique et la côte....

En effet, une fois sortis de l'hôtel, il est possible de gagner le sentier qui longe l'océan.

Avec un peu d'attention il est possible d'apercevoir au large les rochers de Fuerteventura ! Vite, je note sur mon carnet : prochain séjour, Fuerteventura !

Bientôt plus de sentier, il nous faut marcher dans les galets volcaniques.

Devant nous la côte présente de criques au fond desquelles des plages de sable blond semblent désertes !

La première est une belle et grande plage de sable fin : la playa Los Colorodaras. Sur les côtés les rochers ont de belles teintes ... Mais vous avez vu ? Il y a du monde ! Quatre personnes ...mais c'est trop ! Allons voir un peu plus loin !

Il faut à nouveau s'engager sur des pistes à peine tracées . Un panneau semble indiquer que c'est le passage d'un ruisseau , à sec en ce moment...mais je ne parle pas l'espagnol! Je pense avoir compris que des fouilles archéologiques ont eu lieu à cet endroit ...

Nous reprenons notre avancée dans la caillasse volcanique pour arriver à la seconde plage qui nous paraît être un peu plus petite mais sympa : la playa del Poso . Nous décidons de ne pas nous arrêter là ! Bon, pour continuer , il faut parfois franchir des murs de sable .

La troisième plage a tout pour nous plaire : sable blond en arc de cercle , protégé par les rochers, voici la plage de Papagayo ! mais voici que quelque chose attire notre regard :

Sur les hauteurs qui dominent la plage, des constructions sont implantées. Que font-elles là ? A quoi servent-elles ? Pas de souci, nous décidons d'y aller !

Nous continuons bien sûr à admirer les rochers , leur façon de plonger dans l'Océan....Et nous voici devant les constructions. C'est un bar restaurant qui s'est implanté là , une aubaine pour les imprudents qui comme nous s'étaient aventurés sans provisions. Nous étions partis pour juste jeter rapidement un oeil...et une fois dans les éléments nous avons toujours envie d'en découvrir d'avantage. ...

Un sentier nous permettra d'atteindre l'extrême pointe sud de l'île où le vent soufflait fort !

Sur le retour nous voyons passer quelques bateaux de plaisance. Et tout au fond, les blancheurs des habitations du village. Notre hôtel se trouve à la sortie droite du village !

Nous atteignons l'entrée du village San Martial Del Rubicon. Pour la décoration, mais aussi pour maintenir l'humidité aux pieds des plantes, des cendres volcaniques ont été répandues. Un dolmen tout à fait de notre époque a été érigé face à la montagne...

Cette balade nous la referons souvent durant notre séjour, pas toujours pour la plage mais le plus souvent pour nous "mettre en jambes " dès le matin !

Nous avons atterri à l'aéroport de Faro , à l'extrême sud du Portugal. Un taxi nous attendait pour nous conduire au Sofitel de Lagoa. Nous avions décidé de faire 15 jours de thalasso en famille au Vilalara.

Les falaises battues par la mer sont découpées avec parfois des îlots

Les tons ocres de ce bord de mer sont chauds à l'oeil. La petite plage est celle de l'hôtel ! On y accède depuis les bâtiments par un sentier en escaliers ( je sais, les escaliers me poursuivent ! ). Entre deux soins relaxants je les ai montés et descendus bien souvent au long d'une journée.

Il nous fallait ensuite longer les différentes piscines extérieures . Les grandes terrasses des chambres sont visibles à droite.

La terrasse du restaurant où il était possible de prendre le déjeuner en toute décontraction ou un goûter à l'heure du thé. Le dîner était plus cérémonieux, il avait lieu en salle et la direction de l'hôtel souhaitait une tenue habillée , tout au moins de ville . Aucune tenue de plage tolérée.

Dans la piscine, un goéland plonge, ressort en battant vigoureusement des ailes pour s'ébrouer puis flotte nonchalamment .

Je profite que nous sommes remontés dans la chambre pour vous présenter notre goéland,celui que nous avions surnommé " Patte folle". Soit il était handicapé, soit il s'était fait mal récemment , mais ce qui était sûr c'est que les occupants précédents avaient dû le nourrir...et il savait réclamer ! Heureusement il aimait les petits morceaux de pomme et nous en avions en permanence dans la corbeille de la chambre.

En milieu d'après midi nous décidons de prendre un rafraîchissement en terrasse tout en regardant passer au loin les bateaux... Sauf que "Patte folle " nous avait repérés...

Quand le soir arrive et que les gens rentrent se préparer pour le dîner, la plage devient le royaume des goélands !

Le temps de jeter un petit coup d'oeil en terrasse et le maître d'hôtel nous attend pour le dîner. Alors ce soir, dîner gastronomique ou dîner diététique ?

Nous arrivons à Lucerne, une ville au creux des Alpes suisses, sur les bords du lac des Quatre Cantons.Aussitôt se présente devant nous ce qui fait la célébrité de Lucerne : son pont couvert en bois. Il permet de traverser la Reuss qui se jette dans le lac voisin.

Ce pont couvert - le Kapellbrücke - est un pont médiéval qui date du début du XIV ème siècle. C'est le plus long pont couvert en bois d'Europe, il mesure 204 m.

Sur ce pont , impossible de ne pas voir la Tour de l'eau qui date elle aussi des années 1300. Appelée Wasserturm, elle mesure 34 m de haut. C'est une tour octogonale qui servait autrefois de salle de prison et de salle de torture.

Lorsque l'on emprunte le pont, on voit sous le toit des peintures triangulaires au nombre de 111 qui sont réparties sur toute la longueur du pont. Elles retracent les principaux évènements de l'Histoire suisse.

Non loin de là la petite chapelle Saint Pierre qui fit que le pont s'appela " pont de la chapelle" .

Au bord de l'eau la jolie église des Jésuites qui date du XVII ème siècle.

Nous profitons du beau temps pour faire une promenade sur les bords du lac des Quatre Cantons. De beaux bateaux font des croisières... Les cygnes viennent voir si les touristes n'auraient pas amené un morceau de pain.

Un peu à l'extérieur de Lucerne, sur le chemin emprunté par le petit train des touristes , la falaise d'une ancienne carrière de grès a été sculptée. Elle représente un lion de 10m de long pour 6m de haut. C'est un lion mourant , empalé par une lance et couvrant un bouclier portant la fleur de lys de la monarchie française. A côté, un bouclier aux armoiries de la Suisse. C'est un hommage aux mercenaires suisses morts à Versailles au service du roi de France Louis XVI en 1793. Mark Twain a dit que ce monument de pierre était le plus triste et le plus émouvant des monuments du monde !

Sur la route du retour nous avons fait un arrêt à Gruyère - en Suisse hein, ils y tiennent - Je n'ai pas pu m'empêcher de photographier ces jolies vaches peintes qui étaient nombreuses en exposition .

Nous quittons Gruyère en longeant son lac. C'est le plus important lac artificiel de plaine de Suisse avec ses 13,5 km de long. Il a été conçu suite à la construction du barrage de Rossens ( Fribourg ) en 1947.