23 juin 2013
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18:00
J'arrive de Russie. Je vous livre de suite mes impressions sur l'infime partie que j'ai vue de ce pays gigantesque : verdoyant, élégant, propre, surprenant et très attachant.
J'avais opté pour une croisière sur la Volga.
A savoir : sur un fleuve russe ne peuvent naviguer que des bateaux soviétiques. J'avais choisi de naviguer avec l'excellente compagnie française CroisiEurope et si la croisière était francophone le bateau - le Sobolev - et son commandant étaient russes ! Je vous rassure, tout s'est très bien passé !
Voici notre vaisseau : nous étions cabine 412 , en haut !
Le port fluvial de Saint Pétersbourg , près du pont à haubans.
La Volga n'est pas un long fleuve tranquille bien que nous ayons eu des eaux calmes. Elle est d'une largeur impressionnante ce qui nous a posé problème quant à la position des bateliers de la Volga de la fameuse chanson...Elle reçoit de multiples affluents ce qui donne l'impression qu'elle a des bras partout , un vrai labyrinthe parfois, ...et de petits îlots verts en son milieu. Et surtout ses rives sont hyper verdoyantes !
Les ponts sont très rares et profitent d'un rétrécissement.
La Volga est le plus long fleuve d'Europe qui prend sa source dans les collines de Valdaï à 320 km au sud de Saint Pétersbourg. Elle se jette dans la mer Caspienne après avoir parcouru 3692 km.
Nous nous sommes contentés de la partie située entre St Pétersbourg et Moscou...encore que dans cette partie, elle ne s'appelle pas Volga !
Avec une carte ce sera plus clair :
Vous remarquerez que le fleuve traverse des lacs plus ou moins grands, plus ou moins naturels ou artificiels et qu'une fois de l'autre côté il change de nom ! A st Pétersbourg nous étions sur la Neva. Après le lac Ladoga, le plus grand lac d'Europe, nous naviguons sur le Svir. De l'autre côté du lac Onega nous sommes sur la Kovzha . Au sortir du lac Blanc c'est la Cheksna que nous suivons. Après le lac artificiel de Rybinsk , c'est le canal de Moscou qui nous conduit à la capitale. La Volga proprement dite est plus loin sur la carte, à droite.
Tout va bien, je n'ai perdu personne en route ?
Les différents niveaux rencontrés nous font passer 18 écluses , certaines montantes et d'autres descendantes. La plus impressionnante est sur le canal Volgo Balte Cheksna : une écluse descendante avec un changement de niveau de 15,8 m !
Sur les photos il s'agit de la montante avec un changement de niveau de 12,8 m .
Les opérations s'effectuent sous l'oeil vigilant des mouettes russes !
Nous avons souvent croisé des pêcheurs dans leur petite barque ou leur canot pneumatique
Les quelques maisons que nous croisons sont en bois.
Nous passons à côté d'exploitations de bois très importantes.
La circulation fluviale est très intense. Outre les bateaux de croisière il y a énormément de pousseurs ( blancs ) et leurs barges ( rouges ) Chargées de bois ou comme ici de sable.
Un des rares ponts rencontrés.
Lorsque le temps a enfin daigné être clément nous avons eu le droit d'admirer de superbes couchers de soleil ! Et cela fait du bien : da !!!
Lors de nos escales nous avons découvert des merveilles... mais je vous demande un peu de temps pour trier les + de 5200 photos ramenées !
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7 juin 2013
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18:00
En entrant dans San Feliu de Guixols impossible de passer à côté de cette arche médiévale sans la remarquer ! Il s'agit de l'Arc de Saint Benoît qui date de 1747, une arche aurait existé à cet emplacement dès le Xème siècle.... C'était la porte d'entrée de l'enceinte du monastère, le nom qui lui a été donné est Porta Ferrada
Une fois l'arche passée vous vous trouvez devant le petit musée payant. Mais à gauche se dresse le monastère bénédictin de style roman du XIIème siècle. L'aspect des tours est assez inhabituel et leur association surprend : la tour del Fum et la tour del Corn. C'est un monastère fortifié .
La façade est bien conservée ainsi que l'arche Saint Benoît. Le monastère a été en partie détruit en 1936.
Un blason baroque ( 1500-1600) avec ses 3 tours.
Un bâtiment qui serait la mairie...mais le midi et sous la pluie pas facile d'avoir la confirmation....
Nous arrivons devant la grande plage de sable...pas un chat et la pluie qui continue de plus belle ! Cette ville est l'une des plus grandes de la côte et ses plages sont réputées. Elle possède les installations sportives les mieux équipées de la Costa Brava. Chaque année en juillet et août a lieu le festival de musique international. Début août a lieu la Fiesta Mayor qui se termine par un grand feu d'artifice. ...mais là nous rebroussons chemin !
Nous découvrons en passant la face arrière du monatère...
Devant l'arche de Saint Benoît, un joli parterre avec des arches de roses et au milieu une fontaine remplie d'iris d'eau .
En arrivant à Lloret de Mar il fait froid, le vent souffle ...mais la pluie a cessé ! Nous décidons d'y faire une petite marche. Vous ne rêvez pas , sur la photo ce sont bien les maîtres nageurs. En rouge comme à Malibu ...mais un peu plus couverts ! Régulièrement l'un des deux descendait faire un petit footing pour se réchauffer !
Nous nous dirigeons cette fois de l'autre côté de la plage. La côte est encore joliment déchiquetée.
Au bout de la plage un bar-snack à l'ambiance orientale...attend le client !
En faisant demi-tour nous apercevons enfin des humains téméraires. Une école de plongée avec tuba semble prête à se jeter à l'eau !
C'est au tour de l'école d'aviron de s'élancer sur les flots .
Quel que soit le temps le bateau-navette vient "s'échouer" sur le sable, le temps de déverser ou prendre en charge les touristes. Mais là non plus il n'y a pas foule !
Fait rarissime : j'ai craqué ! Je vous explique. C'est le jour de mon anniversaire et j'avais choisi la visite de Gérone . Ce jour-là c'était la fête des fleurs et non seulement les rues étaient décorées mais les habitants avaient ouvert leurs patios fleuris... Sauf qu'en arrivant à Gérone il tombait des trombes d'eau qui rebondissaient en clochettes impressionnantes. Il nous fut facile de trouver à nous garer, forcément ! Mais alors que nous nous tâtions pour savoir qui de l'Hom ou moi allait ouvrir en premier son parapluie nous avons vu arriver six bus pleins. Aussitôt les touristes se sont alignés et ont avancé sous leurs parapluies...on aurait dit un interminable cortège de chenilles processionnaires ! Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase de notre courage... d'où notre visite à Sant Feliu et Lloret ! Pour que la journée ne soit pas complètement gâchée nous avons opté pour la seule folie qui s'offrait à nous : une gaufre chocolat / chantilly ! Je dois dire que tout heureux de tenir des clients le commerçant a eu la main généreuse !
Nous quitterons la Costa Brava sur une fleur !
Pour avoir déjà vu ce coin d'Espagne sous le soleil, je peux vous dire que c'est paradisiaque. Là, c'est la faute à pas de chance...je n'ose pas dire la faute au réchauffement climatique !!!
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6 juin 2013
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18:00
Nous sommes sortis de la ville haute. A peine la porte franchie que nous remarquons ce qui ressemble à un calvaire
Cette croix de pierre indique les limites de la ville , une borne en quelque sorte. Dans un style gothique populaire elle date du XIV-XVème siècle. Ses branches sont ornées de fleurs de lys . Face à la rue, l'image du Christ crucifié, pieds croisés. Face au mur c'est l'image de la Vierge Marie.
Toute blanche, la chapelle de la Vierge del Socors. Le dévouement à la Vierge Socorro est un exemple de la tradition maritime de cette ville. La chapelle fut construite durant le dernier quart du XVIème siècle.
L'intérieur est simple et clair.
L'église Saint Vincent construite dans la ville basse en remplacement de celle qui fut détruite dans la ville haute.
L'intérieur est assez simple au premier abord mais...
lorsque l'on regarde le plafond superbement peint...
et lorsque l'on avise les deux chaires se faisant face, on ne peut que remarquer la grande originalité de cette église.
Malgré la pluie qui continue imperturbablement à tomber, nous découvrons quelques petites rues commerçantes de la ville basse. Force est de constater que sa superficie est plus grande que celle de la ville haute. Cette partie de la ville est aussi plus urbanisée et plus moderne. De plus, elle est résolument tournée vers le tourisme.
Tout en restant dans la ville basse, nous nous rapprochons des murailles : c'est là que les restaurants ouverts sont les plus nombreux. Mais malgré les parasols nous ne nous installerons pas en terrasse. Avec 8° et un vent assez fort, nous serons mieux à l'intérieur!
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5 juin 2013
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18:00
La grande plage principale est vide...
A l'autre bout de la plage se dresse la colline Guardi sur laquelle est bâtie la vieille ville médiévale de Tossa.
En approchant nous découvrons une ville fortifiée entourée de murailles médiévales.
Nous montons le long des murailles du XIIème siècle. Elles comportent 4 donjons et 3 tours cylindriques couronnées de mâchicoulis : la tour du Codolar, la tour des Heures et la tour de Joanas.
En gravissant la colline nous découvrons un autre aspect de la plage.
Une porte nous fait pénétrer dans la vieille ville.
La statue dédiée à Ava Gardner en souvenir du film " Pandora " qui rendit la station balnéaire célèbre dans le monde entier.
Les ruines de l'église saint Vincent qui fut construite au XVème siècle et détruite au XIXème .
Au fur et à mesure que nous montons, la vue sur la côte devient époustouflante.
Nous pouvons aussi embrasser d'un coup d'oeil la ville basse.
Entre tour et donjon, le mur crénelé et au delà la mer...
Tout là-haut, les vieux canons sont toujours tournés vers la mer.
Au sommet d'une falaise de 70m, le phare de Tossa de Mar de 10m de hauteur fut construit en 1917. Aujourd'hui il est le centre d'interprétation des signaux maritimes ouvert au public. Il continue à clignoter la nuit pour guider les pêcheurs de la Costa Brava.
Dpuis le phare, la vue sur la côte est imprenable !
Nous flânons dans les rues de ce vieux village, admirant au passage les petites chapelles incrustées dans les murs des maisons.
La présence de végétation rend la promenade très agréable.
Au hasard des rues, nous apercevons cette petite crique abritée. Des barques de pêche y sont rangées.
Nous prenons le chemin de ronde le long des murailles...
Une coquette maison à la statue de fillette triste.
Nous retrouvons une porte de la vieille ville...C'est le moment de partir à la découverte de la ville basse !
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4 juin 2013
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18:00
C'est d'abord la plage de Santa Susanna que nous allons voir : déserte !
Le poste d'observation du maître nageur ...est vide !
Nous n'irons pas vers l'intérieur des terres ...n'insistez pas !
C'est devant la plage de Lloret del Mar que nous arrêtons la voiture. Le ciel semble un tantinet plus clair...mais les 8° au thermomètre expliquent la foule massée sur le sable :-D
Au bout de la plage les rochers sont rois !
Les toilettes publiques et gratuites donneraient envie de s'y arrêter !
Nous suivons un sentier le long de la côte rocheuse.
Mais il nous faudra faire demi-tour : le mauvais temps est responsable d'un éboulis, impossible d'aller plus loin !
Au loin, la silhouette du château de Lloret, privé il n'est pas visitable. Il a été conçu au XXème siècle.
Nous n'avons pas pu y venir à pied à cause de l'éboulement de rochers, nous arrivons donc à Cala Banys en voiture via le château de San Joan...ou plutôt ce qu'il en reste ! Au sommet de la colline, son donjon servait de tour de guet contre les attaques maritimes.Ce château médiéval du XIème siècle se situe à la pointe de Fenals. S'il n'y avait pas eu l'éboulis, nous y serions arrivés par le chemin de Dona Marinela, la femme du pêcheur de Lloret.
A cet endroit le rocher tombe à pic dans la mer !
Au loin nous apercevons le bateau-navette qui relie les différents ports et dépose les touristes sur la plage !
Pour descendre au bord de l'eau, sentiers et escaliers sont aménagés.
Surprise : le bord de mer est aménagé en terrasse de café !
Un sentier permet de marcher le long de la mer dans cette crique rocheuse idéale pour la pêche ou la plongée au tuba.
Nous laissons le bar Cala Canys , il fait trop froid !
En retournant vers la voiture, ne pouvant admirer le ciel, nous avons regardé les plantes...
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3 juin 2013
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18:00
Nous nous engageons sur le vieux pont roman. La vue sur le fleuve Fluvià et la ville est très belle.
Le pont possède deux travées en angle, nous apercevons la seconde au fond.
Le pont compte 8 arches en ogive.
Ce pont est piétonnier. Plus loin on peut voir le pont moderne pour les voitures.
Au milieu du pont se trouve une tour avec son petit arc. Le pont fut construit au XIème siècle sur un ancien pont roman. Sa reconstruction date du XIVème siècle mais il dut subir d'autres reconstructions après les dégâts des guerres.
Nous avons quitté le vieux pont par l'autre porte intégrée dans les murailles. Ces remparts protégeaient l'accès à la ville et faisaient office de péage. Pour voir ces vues du pont, nous avons emprunté le pont moderne, celui où passent énormément de voitures !
Près de là, autre autre église est en restauration...
Sur les berges du Fluvià, en plus des habituels canards, nous avons vu cette grosse tortue qui se chauffe au soleil timide ainsi que cet élégant héron blanc.
Là, je sens que l'on nous observe....
Deux chardons et un fer à cheval : il a mis toutes les chances de son côté !
Pas facile de s'asseoir dans cette rue....
Un véritable dédale de ruelles aux maisons de grosses pierres bien solides !
Nous débouchons sur la grand place , nous mangerons sous les parasols de la terrasse.
Autour de la place, de jolies maisons à colonnades.
La petite fenêtre de l'église ne compte pas moins de six nids d'hirondelles. Le pigeon ne se laisse pas démonter par les cris tridents qu'elles émettent ...
Nous sommes revenus devant le monastère Saint Pierre.
Partout où les yeux se posent , une hirondelle surgit ! Mais il faut partir...
Nous quittons Besalù pour rejoindre la côte...
Notre chambre à "l'Aqua Montagut suites" de Santa Susanna est prête.
Et une salle de bain sympa ! Il faut bien tout celà pour nous faire oublier la pluie qui s'est mise à tomber !
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2 juin 2013
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18:00
Après la frontière franco-espagnole nous approchons du Parc naturel de la zone volcanique de la Garrotxa. Dans la province de Gérone nous décidons de nous arrêter à Besalù. Dès l'entrée dans la ville, les murs de pierres nous assurent que nous sommes bien dans un bel exemple d'architecture médiévale catalane.
Une porte qui a dû voir passer du monde !
Une porte dans d'épaisses murailles : la ville était fortifiée.
Un vieux moulin à farine soigneusement conservé.
Si les maisons sont restaurées, les passages voûtés ont été conservés.
" Portal dels Horts" je ne parle pas le catalan, mais cela doit signifier " porte des jardins " ( ou vergers )
Nous arrivons à l'arrière de l'église du monastère bénédictin datant de l'an 977 dédié à Saint Pierre de Besalù . Elle est de style roman.
Jamais je n'avais vu autant d'hirondelles et de martinets !
La façade du monastère bénédictin .
Détail de la petite fenêtre du haut.
La porte est toute simple...mais ouverte !
L'intérieur est ...monacal !
Au pied du clocher carré, se tient le petit marché.
A côté se trouve l' Antic Hospital de Sant Juliià. Le monastère Saint Pierre demanda la construction à la fin du XII ème début du XIII ème siècle d'un hôpital pour les pauvres. Dans le style de cette époque, il a la forme d'un long hall.
Détail d'un chapiteau de l'une des colonnes de l'entrée de l'hôpital.
Un peu plus loin, l'église San Vincente date du XIIIème siècle. De style roman on y trouve des éléments du gothique. En haut de la façade, une remarquable rosace.
A l'arrière, on voit nettement les trois absides dans le chevet. Nous ne pourrons pas y entrer.
Dans une des petites rues, le vieux puits avec à ses côtés la poubelle avec armoiries !
Besalù est surtout célèbre pour son pont roman.
Pour y accéder, nous sommes obligés de passer dans d'autres ruelles ...
Au bout d'une petite rue commerçante, la porte donnant sur le pont est devant nous...
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1 juin 2013
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18:00
La statue équestre de Pedro IV roi du Portugal sur la place qui porte son nom.La statue est l'oeuvre du français Calmels. Sur la seconde photo on aperçoit en arrière plan le château Saint Georges, construit sur la colline la plus haute du centre historique.
Sur cette même place, appelée aussi Le Rossio, la statue de Pedro IV debout en haut d'une colonne.
La jolie fontaine de la place avec en arrière plan les colonnes du théâtre D. Maria II de style néoclassique.
Cette place est active depuis le moyen âge et a été le témoin de nombreux évènements.
L'ascenseur Santa Justa, construit par un disciple d'Eiffel, permet d'avoir une vue panoramique sur le quartier de l'Alfama depuis la terrasse du haut.
Les deux tours du château Saint Georges .Il fut construit par les wisigoths au Vème siècle.
Il subit des transformations et améliorations au fil des siècles. Il fut un temps la résidence de la famille royale. Nous pénétrons par un portique dans le château Saint Georges.
Il reste encore un canon , témoin du moyen de défense de l'époque...
Après avoir grimpé les rues étroites du quartier de l'Alfama qui survécut au séisme de 1755, nous avons une vue de la ville de Lisbonne; Nous découvrons aussi le Tage et le pont du 25 avril , long de 3 km il fut longtemps l'unique pont de Lisbonne.
Une des fontaines de l'Alfama, le berceau du fado !
La cathédrale fortifiée est du XII ème siècle. Santa Maria Major est de style roman.
La casa dos Bicos ( maison des pointes ) ou maison de Bras de Albuquerque. Sa façade est hérissée de pierres de taille en forme de pointes de diamant.
Les très belles arènes de Lisbonne, Plaça dos Touros.
Ce beau bâtiment aux portes en forme de fer à cheval est une gare ferroviaire. Il s'agit de la gare centrale de Rossio inaugurée en 1890.
Puisque nous sommes revenus dans le centre animé , nous ne pouvons partir sans avoir goûté ces délicieuses pâtisseries : pâte feuilletée qui croustille et crème . Sur la plaça da Figuera les Pasteis de Nata sont natures. Si vous les aimez tièdes avec un peu de cannelle, allez les déguster à Bélem.
Restaurés, nous devons nous résoudre à nous diriger vers l'aéroport .
Au décollage nous survolons le pont Vasco de Gama . Long de 17, 185 km il fut inauguré en 1998 lors de l'exposition universelle.
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31 mai 2013
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18:00
Nous commençons la visite de Lisbonne par la célèbre Tour de Bélem . Située sur les rives de l'embouchure du Tage dans la Freguesia de Santa Maria de Bélem , elle fut bâtie entre 1515 et 1521 par le roi Manuel 1er du Portugal pour garder l'entrée du port de Lisbonne.
L'influence de l'art Mauresque se manifeste dans les décorations délicates des fenêtres et balcons cintrés ainsi que sur les coupoles cannelées des échauguettes. Haute de 35m , elle comporte 3 étages et une terrasse : on y accède par un escalier en colimaçon.
Les mâchicoulis et créneaux sont décorés par de riches ornements typiques du style manuélin.
Beaucoup plus récent , le Monument des Découvertes fut érigé en 1960 lors du 500ème anniversaire de la mort de Henri le navigateur. Ce monument a la forme d'une Caravelle et Henri le Navigateur se tient à la proue , une caravelle entre les mains. Il est suivi par ceux qui participèrent aux découvertes. Avec beaucoup d'humour, les habitants ont surnommé le monument : " Poussez pas derrière " !
Un ascenseur permet d'accéder au 6ème étage puis un escalier mène au sommet.
Au sol, une mappemonde géante, don de l'Afrique du Sud.
Nous sommes devant le monastère des Hiéronymites Ce monastère de style manuélin a été en grande partie financé par les produits du commerce d'épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIème siècle.
Il contient l'église Santa Maria de Jeronimos ainsi que le musée de la marine et de l'archéologie.
Nous allons pénétrer dans l'église par le portail sud .
La nef de l'église Santa Maria de Jeronimos.
Détail de la voûte de la nef de style manuélin.
Une des chapelles ornée de peintures.
Le tombeau du grand poète médiéval portugais Luis de Camoes 1525- 1580
Le cénotaphe de Vasco de Gama .
Là aussi se trouvent les tombeaux de 21 membres de la famille royale dont Manuel 1er et Jean III ainsi que leurs épouses. J'ai pu photographier l'un des ces tombeaux, posé sur des éléphants de marbre...mais je ne sais pas à quel membre de la famille royale il appartient ( ils se ressemblent ! )
Le cloître carré fait 55m de côté. Il est sur deux étages. Le travail est d'une incroyable finesse : les parois, les colonnes sont finement sculptées telles ce dessus de porte de style manuélin. Dans l'angle opposé, une petite fontaine
Nous terminons par une visite du musée des carrosses royaux
Lisbonne,la capitale du Portugal est célèbre aussi pour ses tramways.
Les tramways jaunes sont réservés au service public
Les tramways rouges sont réservés au service touristique.
Nous ne quittons pas ce quartier sans jeter un coup d'oeil à cette reproduction du premier hydravion qui traversa l'Atlantique avec escale aux Açores.
En bons touristes il faut penser aux amis restés au pays. Nous faisons donc un arrêt à la boîte aux lettres géante. Je profite de l'occasion pour vous présenter la dame en bleu : ma voisine que nous emmenions parfois dans nos tribulations. elle avait 85 ans !
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30 mai 2013
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18:00
Nous sommes toujours au Portugal. C'est sur une presqu'île que nous atteignons Peniche.
La côte rocheuse est déchiquetée. Elle n'est pas sans rappeler notre Bretagne. Le phare est une tour carrée.
Ce port est entouré de murailles du XVIème.
La forteresse du XVème servit de prison sous le régime de Salazar. A présent elle abrite le musée municipal. Remarquez la mini plage de sable, en bas dans le centre de la photo.
Ce port est le plus grand port de pêche du Portugal.
Nous avons rejoint la ville de Alcobaça dont le principal centre d'intérêt est le monastère de Santa Maria. C'est un chef d'oeuvre de l'art gothique cistercien. Il fut construit par le roi Alphonse 1er au XII ème siècle.
Deux tombeaux : en haut celui de Inès de Castro et en bas celui du roi Pierre 1er.
Très jeune Dom Pedro avait dû épouser l'Infante de Castille Constanza. Mais il aimait la dame d'honneur de sa femme, Inès de Castro. Le père de Pedro , le roi Alphonse, fit enfermer Inès au couvent. Mais l'infante décéda. Dom Pedro s'enfuit avec Inès, sa maîtresse, dans la ville de Coimbra. Le roi Alphonse, croyant que la famille de Inès serait une menace pour son royaume la fit assassiner en janvier 1355. Dom Pedro attendit la mort de son père et se vengea des assassins en leur faisant arracher le coeur en sa présence. Puis il déclara avoir épousé secrètement Inès avant son assassinat, fit exhumer le corps de sa maîtresse afin qu'elle fut reconnue comme reine. Il présenta le corps embaumé d'Inès avec une couronne sur la tête et demanda que tous ses courtisans s'agenouillent individuellement devant elle et baisent la main décomposée de la reine.
Les tombeaux se font face de telle sorte que le jour du jugement dernier sa première vision soit celle de sa bien-aimée Inès !
Une porte au décor manuelin, entourée d'azulejos.
Un des superbes azulejos.
Juste à côté le cloître du silence. Il date du XIVème, sous le règne du roi Denis.
Les cuisines du monastère.
La salle du Chapitre où avait lieu la lecture de l'Evangile.
L'escalier menant à l'étage...mais nous n'avons pas pu y aller .
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