Obidos est une ville fortifiée . Nous y entrons par une porte de la muraille...

Les murailles des remparts sont exceptionnellement bien conservées. Elles font la renommée de la petite ville médiévale avec leur 1,5 km de long. La ville n'a pas changé depuis le XVIème et la circulation automobile y est interdite.

Une des petites rues du village . Vue générale sur les toits de la ville avec la forteresse dans le fond .

Le mur externe du château de Tomar est un mur défensif de forme pentagonale. Comme chaque fois que le relief le permet, le château a été construit en haut d'une colline.

L'intérieur contient aussi le couvent de l'Ordre du Christ . Devant nous se dresse l'arrière de l'église ronde qui date de la seconde moitié du XII ème siècle.

La porte d'entrée de l'église nous permet d'être confronté au style manuelin. Il doit son nom au roi Manuel 1er ou Manuel le fortuné. Il se caractérise par l'abondance de motifs décoratifs. C'est un mélange d'éléments liés aux découvertes de la marine portugaise : roman, gothique flamboyant et mauresque.

L'intérieur de l'église se serait inspiré du saint Sépulcre. Elle date du XII ème siècle souhaitée par les Chevaliers du Temple.

Les murs des petites chapelles sont couverts de faïences bleues.

Depuis une fenêtre nous voyons la fontaine au milieu de la cour du cloître.

Nous avons devant les yeux les plus beaux spécimens du style manuelin. Le fenêtre en est surtout le plus célèbre symbole.

Les yeux encore remplis du style manuelin, nous reprenons la route vers Fatima.

Nous sommes arrivés à Figueira da Foz , un port de pêche situé sur l'embouchure de la rivière Mondego. Une vue sur les ponts qui la traversent .

Vue sur la superbe plage de sable fin : a praia da Claridade, où a lieu le mondial de football de plage et où chaque année est organisé le concours de bikinis, ouvert à toutes.

Nous avons gagné la ville de Nazaré. Autrefois village de pêcheurs, la ville a beaucoup évolué avec l'arrivée des touristes.

Au sommet d'un promontoire de 110 m de haut, se trouve l'église de Nossa Senhora da Nazaré , sur la grand place. Elle date de la fin du XVIIème . Sa façade présente des avant-corps formant une galerie. Son porche baroque s'ouvre au sommet d'un perron semi-circulaire. Sur le côté une petite cour-cloître.

L'intérieur est décoré d'une profusion d'azulejos . Ceux du transept représentent des scènes bibliques mais difficile de photographier pendant un office...

Sur la place devant la chapelle des femmes vendent des fruits secs, des graines et des sucreries. Elles portent la tenue traditionnelle des femmes de pêcheurs. Court vêtue, elle porte sous sa jupe le nombre de jupons correspondant au nombre de jours qui restent avant le retour du mari. Un pêcheur partant généralement 7 jours en mer, elle commence avec 7 jupons !

Lorsque nous sortons du Jardin des cactus de Guatiza nous allons faire un petit tour au village. Il est calme et sans grande particularité. Sa petite église nous attire mais ...elle est fermée. Alors que j'en faisais le tour, une bourrasque de vent a fait choir un gros morceau de bois à mes pieds. Une des pièces du clocher s'était décrochée...

Ayant très vite regagné la petite twingo, nous traversons une zone volcanique dont les rocs de basalte m'ont fait dire que c'était leur " Monument Valley " mais en noir !

Nous arrivons dans la ville de Teguise . Jusqu'en 1852 elle fut la capitale de Lanzarote. L'église de saint Michel, qui date de 1428, est l'une des plus vieilles églises des îles Canaries. Nous ne pourrons pas la visiter : elle est fermée !

Nous nous arrêtons pour observer et surtout écouter los Hervideros. Autrement dit les sources bouillonnantes. Des cavités labyrinthiques ont été creusées par la mer dans la lave descendue jusqu'à l'océan. En s'y engouffrant, les vagues font grand bruit !

Nous faisons une courte pause en haut du col de Femès pour admirer le panorama qui s'offre à nous.

Nous suivons la petite route côtière qui longe l'Océan en traversant de petits villages de pêcheurs . A Playa Quemada, le bord de mer est fleuri ! Ce nom signifie "plage brûlée " à cause de la couleur noire de la roche qui a constitué la plage. Ce village est le rappel de ce qu'était la vie des pêcheurs à Lanzarote avant l'invasion du tourisme.

Nous arrivons dans un petit port qui nous accueille avec un squelette de baleine : Puerto Calero . Cette petite station balnéaire se relève en optant pour le style huppé et chic. Les hôtels qui s'y construisent ont 4 et 5* . Le port de plaisance aime les yachts. Un sous marin jaune et rouge vous invite à découvrir les fonds marins volcaniques et ses poissons colorés. Sur les quais, les bittes d'amarrage dorées sont régulièrement astiquées par le personnel communal...mais interdiction absolue de s'en servir pour s'amarrer !

Sur un rond point, une sculpture de voilier marque l'entrée de Puerto del Carmen. A l'origine ce n'était qu'un petit village de pêcheurs et en se promenant on peut encore en croiser, occupés à faire sécher le poisson . Mais le port de plaisance est rempli de bateaux de plaisanciers et les touristes sont carrément entassés dans des appartements blancs serrés les uns contre les autres sur les hauteurs du village. Puerto del Carment est devenu la zone touristique la plus importante de l'île. Cette station balnéaire est renommée pour être dynamique et très animée....

C'est donc à pied que nous faisons notre dernière promenade en bord de mer. De plus en plus les hôtels et appartements neufs et blancs, destinés à la location pour les touristes,fleurissent et occupent la moindre parcelle de terrain.

Mais le terrain au premier plan aurait-il échappé à la règle ?

Ce terrain est celui d'une petite maison canarienne qui fait de la résistance ainsi que nous l'ont expliqué les propriétaires. Les parents veulent continuer à vivre là comme ils l'ont toujours fait et leur famille avant eux. Les enfants - et petits enfants - veulent aussi garder la maison. Ils viennent chaque week end aider les parents à améliorer le confort de la maisonnette. Les promoteurs immobiliers leur font un pont d'or qu'ils refusent farouchement ! Et pour bien leur montrer leur détermination ils ont façonné cette statuette bien en évidence sur leur muret près de l'entrée dans la courette . L'importance des attributs masculins est là pour montrer la force, la puissance et la détermination des propriétaires des lieux ! J'aimerais voir la tête du promoteur ...

Nous en profitons pour entrer visiter l'hôtel où Junior doit venir séjourner bientôt. Un accueil verdoyant avec une jolie fontaine, une vaste terrasse qui permet de voir les alentours, un parc et la piscine et une partie aménagée avec eau de mer. Il s'agit de l'hôtel Timanfaya.

Nous survolons bientôt le parc de Timanfaya....pour atterrir bientôt à Madrid. Pourquoi faut-il toujours que, lorsque nous débarquons à une extrémité du terminal, la porte d'embarquement de notre vol de correspondance soit carrément au côté opposé ? Madrid et ses interminables couloirs...

Pour faire Madrid-Toulouse nous aurons un petit avion à hélice ! Un rapide coup d'oeil au tableau de bord ...C'est bon, tout est OK, nous rentrons !

Cette fois nous avons loué une petite Twingo ! En sortant de Playa Blanca, près du village de Yaiza, nous nous sommes arrêtés près des Salinas de Janubio.

A l'origine c'était un lagon naturel qui au fil des ans s'est trouvé fermé par les matériaux volcaniques écoulés lors des éruptions des volcans du parc Timanfaya. Il en résulte un lac de 1km de circonférence pour 3m de profondeur.

L'eau de mer est amenée lors des fortes et moyennes marées vers des bassins intermédiaires . Elle est ensuite amenée selon les besoins vers les bassins de récolte. L'évaporation, sous l'effet du soleil, laisse le sel au fond des bassins. Selon les stades de l'évaporation, les couleurs des bassins sont différentes. La production de ces bassins est très ancienne et encore importante de nos jours.

Nous avons refait un arrêt à El Golfo pour le plaisir de le revoir sans la cohue ! Même problème que la dernière fois , le lac vert est dans l'ombre. J'ai donc choisi le bloc massif de basalte qui surgit de l'eau au milieu du cratère. Je n'avais pas vu la dernière fois les falaises qui étaient dans notre dos : ce rose est incroyable !

Un dernier coup d'oeil sur El Golfo entre ses blocs volcaniques et à nous l'aventure !

Nous gagnons le bord de mer . Nous passons alors à côté d'un complexe sportif doté d'une infrastructure hyper complète : La Santa . Chaque année des athlètes internationaux y viennent en stage. Ce centre est classé n°1 mondial des vacances de loisirs sportifs .

Devant nous le village de Famara. Peu de touristes s'y rendent. C'est le paradis du surf .

Sur ces anciennes scories une végétation commence à pousser. Elle est protégée .

Un champ d'éoliennes qui profite du vent assez constant pour fournir l'électricité.

A l'extrême nord de l'île de Lanzarote nous atteignons un promontoire de roches volcaniques de 475m de haut : le mirador del Rio. Le sommet a été aménagé dans le total respect de l'environnement par l'artiste et architecte César Manrique . Une grande salle aux larges baies abrite un café. Le luminaire a été imaginé par Manrique.

Par la baie vitrée nous apercevons, au delà du détroit de 2km de large, l'île voisine de La Graciosa. Il est possible de sortir pour mieux voir...si le vent violent ne vous effraie pas. La Graciosa est une île volcanique aussi ! Le village et son port sont juste en face de nous: il s'agit de Caleta del Sebo , la capitale de l'île. Pas de routes goudronnées. Aucune voiture à part les 4x4 taxis. Aller sur cette île paradisiaque et goûter au plaisir de ses plages tranquilles c'est comme remonter dans le temps !

Par la route nous pouvons revoir l'île de Gracioza mais aussi les petites autres qui composent l'archipel de Chinijo

Nous décidons de continuer jusque Orzola. C'est un petit port de pêche mais qui possède de superbes plages de sable blanc. Ce port sert de passerelle de ferry vers La Graciosa; La traversée dure 20mn.