La vaste cour plut tout de suite à Paulette car elle était plantée d’arbres majestueux au pied desquels l’herbe était tondue . Autour de cette cour les vieux bâtiments de gauche comprenaient des salles de cours en bas ( des amphithéâtres d’après ce que pouvait voir Paulette ) et un couloir-dortoir à l’étage . Le bâtiment de droite était une vaste salle de réunion qui pouvait servir de théâtre , elle était équipée d’un piano . Un petit escalier de cinq marches garnissait le fond de la cour et une imposante statue blanche , représentant une jeune fille dont la jupe volait au vent , se dressait en son milieu . Cet escalier donnait accès à une autre cour bordée sur trois côtés par les bâtiments neufs . Il y avait là un concept nouveau de dortoir , des chambres de quatre ou cinq lits . Si dans un premier temps la chambre paraissait mieux que les box , surtout parce qu’elle était neuve et que les peintures étaient claires , il ne fallut pas longtemps à Paulette pour trouver son box plus intime . Par contre , chaque chambre avait accès à un bloc sanitaire où les lavabos alignés rappelèrent à Paulette la colonie de vacances mais qui avait le luxe suprême : des douches individuelles et fermées ! Le reste des bâtiments neufs abritait les salles de classe et en revenant vers la grande cour ombragée , Paulette remarqua que le bâtiment se terminait par un arrondi très vitré : c’était la salle de détente , il y avait des livres , un tourne disque et même un téléviseur . De nombreuses chaises entouraient de petites tables métalliques et il y avait quelques fauteuils . C’est en pensant que tout cela était bien sympathique que Paulette se mit en quête du réfectoire