Une magnifique église orthodoxe russe à saint Petersbourg : l'église du Sauveur du sang versé. Son vrai nom est l'église de la résurrection du Christ. Elle a été construite sur l'emplacement même où fut assassiné le 13 mars 1881 le tsar Alexandre II. C'est à cause de cette tragédie qu'on l'appelle ..." du sang versé ". Commencée en 1883, sa construction ne s'achèvera qu'en 1907.

Elle est aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur. Durant la période soviétique elle a subi d'importantes dégradations. Après la révolution russe elle fut utilisée comme entrepôt. 30 années furent nécessaires pour achever sa restauration.

Ses murs sont entièrement recouverts de mosaïques aux motifs religieux. De nos jours les offices religieux y sont rares. Elle est le passage obligé des touristes qui viennent voir à la fois un musée de la mosaïque et un monument dédié à la mémoire de l'empereur assassiné.

Non loin du Kremlin, la cathédrale saint Basile à Moscou. Elle fut construite en 1555 à la demande du tsar Ivan le Terrible. C'est un joyau de l'architecture mondiale.

Selon la légende Ivan fit arracher les yeux de l'architecte en charge de la construction pour que jamais il ne puisse en reconstruire une autre pareille ou plus belle.

Généralement connue sous le nom de cathédrale saint Basile son véritable nom est la cathédrale de l'Intervention de la Mère de Dieu.

La cathédrale du Christ Sauveur à Moscou. Lorsqu'en 1812 les troupes françaises furent expulsées de Russie, le tsar Alexandre I la fit construire pour exprimer à la Divine Providence la gratitude du peuple russe de l'avoir sauvé du désastre que cela aurait provoqué si Napoléon s'était emparé de la Russie.  Sa construction dura 44 ans. le 20 mai 1883, le jour du couronnement d'Alexandre III  elle fut ouverte au culte.

Le 5 décembre 1931 elle fut dynamitée sur l'ordre de Staline . A sa place Staline voulait le palais des Soviets qui devait abriter une statue de Staline de 100 m de haut. Ce projet ne fut jamais réalisé.

La construction de la nouvelle église débuta en 1994. Elle est en tous points semblable à celle que Staline fit détruire.

Le lendemain de notre course en buggy dans les dunes de sable du Pérou, nous avons repris la route . Nous traversons une zone désertique et la visibilité n'est pas très bonne. Le guide nous explique qu'il y a eu durant la nuit un séisme assez fort  ( je n'ai rien senti ! ) et qu'il se peut que nous ayons des problèmes. Nous roulons sur la mythique Panaméricaine, la route qui traverse les Amériques de l'Alaska à la Terre de Feu, de Fairbanks à Ushuaïa !

Nous ne tardons pas à nous apercevoir que le sable des dunes est venu s'étaler en une épaisse couche sur la panaméricaine. Le bus est contraint de s'arrêter. Il faut attendre que les ouvriers dégagent la route.

Un engin racle le sable de la même façon que le chasse-neige chez nous.

Au loin nous voyons arriver un camion qui a voulu à tout prix passer. Il avance au milieu d'un tourbillon de sable .

Après deux heures d'attente, notre bus est autorisé à reprendre la route.

La panaméricaine longe l'Océan Pacifique mais nous nous élevons, ce qui permet des photos    " vues de haut " !

Nous arrivons dans un désert beaucoup plus pierreux. Nous quittons momentanément la panaméricaine pour descendre au bord de l'océan où se trouve le restaurant qui nous attend pour le déjeuner. C'est un établissement qui est seul, au creux d'une crique.

Nous allons au bord de l'eau ; la mer semble calmée. Pourtant le restaurateur est catastrophé car il n'est pas en mesure de nous servir le plat de poissons qui était prévu. Pendant le séisme les poissons ont pris le large et les pêcheurs sont rentrés bredouilles.

Il a préparé un buffet fort sympathique qui a fait notre bonheur.

Bien restaurés nous reprenons la route à travers le désert sur la panaméricaine.

Nous passons parfois entre deux parois rocheuses. Cette route est surprenante !

Des parcelles cultivées nous apprennent que nous ne sommes plus loin d'une zone habitée .

Notre prochaine étape est Arequipa la ville blanche ainsi nommée car beaucoup de ses constructions sont faites à partir d'une pierre volcanique blanche. Elle se situe à une altitude de 2335 m .

Dans notre circuit au Pérou, nous avions opté pour une excursion aux îles Ballestas. C'est au port de pêche de Paracas que nous avons rendez-vous pour embarquer.

L'embarcadère est en vue !

Sur la plage, les pélicans thages assistent aux préparatifs de départ . Une statue de métal leur est dédiée.

Nous attendons que la barque se vide pour aller aussitôt la remplir.

Nous passons à côté d'une barque remplie de touristes spéciaux  de pélicans thages.

C'est parti !

Je crois que l'on nous observe !

Nous passons devant l'immense chandelier dont les origines et l'explication n'ont toujours pas été découvertes.

Des rochers des îles que nous croisons présentent des arches

Les rochers sont recouverts d'une substance blanche dont l'odeur ne laisse aucun doute : c'est du guano. De très nombreux oiseaux fréquentent ces rochers , coup de zoom : ce sont de manchots de Humboldt.

Une barque est sur le retour. Nous avons donc la place pour avancer !

Les eaux froides sont très poissonneuses ce qui explique la présence de cette réserve ornithologique où cohabitent environ 60 espèces d'oiseaux. Au 19e siècle l'économie du Pérou tire profit de l'extraction du guano  ( jusqu'à 30 m de profondeur ) Le guano est expédié comme engrais en Europe et Amérique du nord. C'est au milieu du 20e siècle que l'extraction a été réglementée et que des campagnes de ramassage sont organisées. On estime que 1000 tonnes de guano par an sont fournis par les oiseaux. Ils sont à présent prélevés tous les 7 ans. En dehors de cette période un gardien contrôle la réserve.

Les colonies d'oiseaux sont impressionnantes . On y trouve le manchot de Humboldt, le cormoran de Bougainville, le sterne inca, le pélican thage, le fou varié  etc...

Mais tous ne sont pas posés. Des nuées virevoltent au-dessus de nos têtes. Fort heureusement aucun missile ne nous a atteint !

Des otaries à crinière et quelques lions de mer sont aussi présents.

Alors que nous reprenons le chemin du retour ( la balade dure 2 h ) un autre bateau vient nous remplacer. Le ballet des touristes est incessant. On présente les îles Ballestas comme les Galapagos du Pérou.

Petite émotion au retour !!! Silence à bord du bateau...mais tout s'est bien passé.

Bientôt le port de pêche de Paracas est en vue.

J'ai lu qu'un très fort séisme l'a pas mal endommagé en 2007 et que depuis la reconstruction privilégie des hôtels de tourisme. Dommage que ce beau petit port ait perdu son âme !

Lors de mes promenades dans le sud de l'Angleterre, ce sont les vieux villages aux cottages couverts de chaume qui me plaisent le plus.

Les rues des petits villages sont bordées de maisons serrées frileusement les unes contre les autres. Certaines ont encore des colombages. 

En Cornouailles la mer n'est jamais loin. Les nasses des pêcheurs stockées en bord de route nous le rappellent !

La mer s'invite dans les villages de pêcheurs. Parfois elle y installe une plage de sable fin ! J'en profite pour vous faire remarquer  que les toits sont verts, l'air y est en permanence très humide.

Dans cette région le littoral est apprécié pour ses vagues !

En face de Falmouth, une forteresse d'artillerie,  le St Mawes castle est très bien conservé malgré ses 450 ans. Il fut construit sous le règne de Henri VIII pour pallier à une éventuelle attaque des espagnols ou des français. Il se visite  ( adulte = 4£  enfant = 2£ )

Le contraste est grand entre les petites maisons de la campagne et les constructions élancées de la ville. Par contre le paysage étant vallonné, les rues y sont pentues.

L'intérieur du village de Clovelly est interdit aux voitures. On trouve dans ce village de beaux cottages en torchis. Ses rues pavées sont raides à monter !

Cette petite auberge est située juste face à la mer. Il suffit de traverser la route pour se retrouver sur la plage de sable blond. On aperçoit les barques qui sèchent debout dans l'angle droit en bas de la photo.

Sur la seconde photo,  l'auberge Gweek Inn est bien notée. Elle a été rénovée et se nomme à présent " le cygne noir "  Gweek. Helston TR12 6TU Royaume Uni

Dans cette région, les maisons sont souvent recouvertes de verdure ( vigne vierge ) . La seconde : le toit ondulant  pourrait donner des inquiétudes. Mais je lui trouve tellement de charme ! L'idéal pour moi serait ces cottages couverts de chaume, nichés dans la végétation.

En sortant du village la route longe le bord de mer avec toujours des collines.

Si vous longez la côte jusrassique du Dorset qui par moment évoque notre belle Bretagne, ne ratez pas the Durdle Door. C'est leur Etretat à eux , la grande curiosité de la région.

La maison qui me fascine est celle-ci ! J'ai de suite pensé qu'elle serait idéale pour un/une écrivain(e)  , Imaginer et écrire doivent être facilités dans un tel décor si tranquille !

Je n'écris pas...je me contenterai modestement de celle-là !

Sans plaisanter cette fois, je peux vous dire que s'asseoir un moment au bord de cette falaise et rêvasser fait un bien fou !

Londres connaît cette année encore un bel engouement. C'est vrai que c'est l'endroit du monde où la magie de Noël est la plus représentative ! Je n'ai pas eu la chance d'y aller cette année, Je me suis replongée dans mes souvenirs et j'ai choisi de vous parle du London Eye , la grande roue.

Pour les festivités de l'an 2000 l'EDF Energy London Eye fut laborieusement dressée à l'aide de grues . Elle est restée l'une des principales attractions de Londres. Son principal commanditaire était British Airways.

En face de Westminster du haut de ses 135 m , le London Eye domine la Tamise. C'est la  plus haute roue d'Europe.

Sa structure rappelle celle d'une roue de vélo avec les multiples rayons qui la soutiennent

Depuis l'an 2000 son succès ne se dément pas. J'ai plusieurs fois renoncé à y monter lorsque j'ai vu la longueur de la file d'attente.

Les 32 nacelles sont climatisées et fermées.

Chaque nacelle peut embarquer environ 25 personnes. Chaque cabine représente un des arrondissements de Londres. Chacune pèse environ 10 tonnes. A l'intérieur les passagers peuvent y marcher ou s'asseoir.

Depuis la cabine vous avez une vue aérienne de la Tamise mais aussi des monuments célèbres.

Pendant que nous observons son reflet sur les eaux de la Tamise, souvenons-nous qu'il s'agissait d'un projet européen .

-- Il aura fallu 1870 tonnes d'acier pour la construire, acier fourni par le Royaume Uni et fabriqué aux Pays Bas par Hollandia.

-- Les câbles viennent d'Italie. Les roulements ont été conçus par FAG / Schaeffler Group en Allemagne.

-- les arbres de rotation et les moyeux ont été coulés en République Tchèque.

--le verre des capsules vient d'Italie.

-- Les capsules ont été faites par Poma en France.

--Les composantes électriques viennent du Royaume Uni

Une rotation complète dure 30 mn. La roue ne s'arrête pas pour les montées et les descentes Mais lorsqu'il y a une personne handicapée ou âgée  elle peut s'arrêter pour le confort de ces personnes.

Une fois descendue je n'ai eu qu'une envie : y revenir le soir venu pour la voir au milieu des illuminations ! Quelle est belle !