9 mai 2017
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Nous nous dirigeons vers les parties réservées aux plans d'eau. Nous passons d'abord devant celui des tortues de mer où elles évoluent calmement .
Puis l'Hom est emmené vers un endroit secret : les vestiaires ! Je me dirige de mon côté vers les tribunes qui dominent un grand bassin.
Dans le bassin les soigneurs sont en train de préparer les dauphins.
Arrive le moment tant attendu : l'Hom et son dauphin sont seuls au milieu du bassin !
La traversée se fait à toute vitesse Pas question de lâcher un aileron !
Avant de se quitter, ne surtout pas oublier le bisou !
Le spectacle des professionnels peut alors commencer. Ce sont d'abord les otaries qui jonglent avec cerceaux et ballons, leur adresse est remarquable !
Celle-là était très douée pour faire le clown !
Les dauphins sont venus à leur tour nous séduire avec un très gracieux ballet !
Ensuite ils se sont amusés à plonger lourdement près du bord , arrosant copieusement les spectateurs du premier rang dans les tribunes !
Nous sommes repartis en passant devant une autre exposition de peintures locales.
Et nous avons gagné la sortie. C'est là que le bus doit revenir nous prendre. Des visiteurs sont déjà là, fatigués : visiter sous la chaleur est une épreuve !
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8 mai 2017
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Il suffit de s'inscrire à l'hôtel et le bus vient nous chercher devant la porte ! Il s'agit d'un bus sans vitres , l'air chaud fouette les visages et rend le trajet supportable.
Le bus nous dépose devant l'entrée du parc. Déjà nous entendons des cris d'animaux ! Hâte d'y entrer !
La première partie de la visite est un zoo dédié aux serpents. Je n'ai pas pris de photos , figée par la répulsion et l'angoisse que génèrent en moi ces bestioles. Les iguanes me gênent moins à condition de ne pas avoir à les caresser !
Un beau specimen de crocodile ...ne pas se fier au sourire engageant !
De superbes aras colorés, cependant on nous prévient de nous méfier de leur bec !
Des conversations bruyantes et dissonantes nous avertissent que les flamants roses ne sont pas loin.
Un peu plus loin, ces petits rapaces voudraient bien trouver le sommeil !
Les petits perroquets verts vivent là en toute liberté !
D'ailleurs l'un d'eux a pris ma tête comme perchoir ! Lorsque j'ai demandé le nom de cet oiseau, tout ce que j'ai pu obtenir fut " cotico " !
Quelques boutiques proposent des tableaux peints par les artistes du coin.
Nous préférons nous diriger vers vers les bassins où nous attend l'attraction qui fait vibrer les spectateurs : la nage avec les dauphins ! Je vous en parle bientôt si vous le voulez bien .
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4 mai 2017
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Après la déception de la porte fermée, j'ai tourné autour du château . Les tourelles d'angle étaient certainement destinées à faire le guet.
De là où j'étais, j'ai distingué la belle route goudronnée qui permet d'aller à la basilique en voiture mais cela n'a pas le même charme que la montée à pied. Pour le château pas d'accès en voiture possible !
Je suis partagée entre l'architecture féodale et les cimes enneigées.
Faire le tour du château c'est accepter de suivre ce petit sentier assez vertigineux !
Lorsque je reviens devant la porte , un cri de joie m'échappe ! Cette fois elle est ouverte : je vais pouvoir entrer !
Il est en ruines ! Endommagé par les conflits entre évêques et maison de Savoie, il fut ensuite ravagé par plusieurs incendies. Ses pierres servirent un temps pour les constructions de la région. Il fallut attendre le XIX ème siècle pour que les ruines soient renforcées et en faire un monument historique.
L'intérieur du bâtiment principal central.
Nous ressortons du bâtiment central
et remarquons qu'une tour du mur crénelé a été restaurée...trop moderne à mon goût ! C'est sûrement pour y loger le gardien.
Un passage voûté m'amène devant la chapelle.
J'avais lu que la chapelle gothique avait été restaurée au XVème siècle. Mais il ne me fut pas possible de trouver l'agent de l'accueil. j'entendais de la musique à l'intérieur mais personne n'a ouvert !
J'ai donc dû me contenter des murs extérieurs.
Nous sommes repassés devant la maison restaurée mais n'avons pas vu âme qui vive !
Je repasse la porte d'entrée : la descente peut commencer !
Je vais beaucoup plus vite qu'à l'aller pour rejoindre la ville !
J'y fus accueillie par un air de guitare.
Une liste de plats alléchants attira mon attention. La marche donne faim ! Mais les prix ne sont pas donnés ! Ce sont des CHF mais quand même !
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3 mai 2017
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J'ai longé les remparts de la ville et suivi les panneaux : les châteaux sont bien indiqués !
Je ne tarde pas à passer devant une tour avec mâchicoulis : la tour du Chien ! La tour et son mur bloquaient le seul passage praticable depuis la ville pour monter au château. L'endroit n'est pas rassurant car de nombreuses ruches y ont été installées !
Je continue à monter et constate que je ne suis pas arrivée !
En face, sur l'autre colline, je reconnais la basilique Notre Dame de Valère. Et entre les deux collines, à gauche de la photo, la petite chapelle de Tous les saints qui date de 1325.
La porte des premiers remparts du château se mérite ! Tout avait été prévu au XIII ème siècle pour défendre ces lieux contre d'éventuelles attaques. C'était le lieu de villégiature estivale du Prince Evêque et la nature défensive est évidente.
Une fois la porte passée, nous trouvons des créneaux et des mâchicoulis. Par une meurtrière je vise la basilique ND de Valère !
Le château est tout là-haut !
Alors que je m'apprête à pousser un profond soupir de soulagement et de victoire ...je manque de m'étrangler ! Mer...credi ! La porte est fermée !!!
Je ne suis toutefois pas montée pour rien. Je décide de profiter du panorama imprenable que l'on a depuis le sommet de cette colline. La ville de Sion s'étend à mes pieds et un superbe sommet enneigé la domine.
Ce bâtiment rouge je le connais : c'est l'hôpital régional de Champsec.
Vous reconnaissez ? La basilique ND de Valère dont je vous ai parlé dans un précédent billet.
Entre les deux collines la petite chapelle de tous les saints. Elle fut construite en 1325 par le chanoine Brandate et restaurée en 1964.
Je continue à faire le tour du château , espérant un miracle. Aura-t-il lieu ?
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2 mai 2017
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Tout en haut de l'une des deux collines de Sion se dresse la basilique Notre Dame de Valère. Je décide d'y aller, ou plutôt d'y grimper !
Alors que j'approche je réalise que les travaux de restauration ne sont toujours pas terminés puisqu'il y a toujours les échafaudages.
Cette église fortifiée a été édifiée aux XII et XIII ème siècles en haut de l'une des deux collines qui dominent la ville de Sion. L'altitude de la ville est de 500 m , la basilique se trouve à 671 m de haut. J'arrive aux dépendances qui abritent de nos jours le musée d'Histoire du Valais. Ne riez pas : je n'ai pas pris mon sac donc je n'ai pas d'argent !
Je décide de faire le tour des bâtiments en jetant un oeil vers le haut.
Je suis arrivée au point le plus haut. Les fortifications protégeaient l'église.
J'ai de la chance : la porte de l'église est ouverte !
L'intérieur est sobre et assez dénudé. Pourtant cette basilique contient des trésors !
Son orgue est célèbre dans le monde entier. Il s'agit du plus vieil orgue jouable , il date de 1430 !
Près d'un autel , une tapisserie ancienne.
Belle icône de la Vierge à l'enfant.
Encore un regard sur cette église fortifiée élevée au rang de basilique par Jean Paul II.
Les valaisans l'appellent souvent " le château de Valère "
Cette imposante muraille fait partie des dépendances devenues musée.
Charmante rencontre ronronnante !
La basilique est à nouveau lointaine .
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27 avril 2017
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Lorsque nous sommes arrivés à la cocoteraie, on nous a montré la grande paillotte où devait avoir lieu le déjeuner. C'était le lieu de rendez-vous si quelqu'un se perdait !
Nous sommes allés nous promener dans la plantation de cacaoyers . A ma grande surprise les cabosses ne poussent pas que sur les branches mais sont aussi accrochées le long du tronc ! Nous avons ensuite été invités à venir voir et goûter la poudre de cacao ( très très amère ) obtenue. Nous n'avons pas vu la torréfaction mais nous avons eu la dégustation d'un gobelet de chocolat chaud.
Nous avons aussi dû assister à ce qu'ils appellent le sport national : un combat de coqs ! Fort heureusement ils savent que les touristes sont dotés d'une âme sensible et interrompent très vite le combat. Ils nous ont assuré qu'il n'y avait pas de mise à mort. Mais un jeune nous a dit qu'en privé ils allaient jusqu'au bout avec des paris importants . Ah, les jeux d'argent !
Avant de déjeuner, notre apéritif nous attendait : coco loco ! Une noix de coco dans laquelle trempait une paille. J'en buvais à l'hôtel : délicieux ...sauf que pour agrémenter l'apéritif ils avaient ajouté une large rasade de rhum du pays ! ça pique lol
Le repas typique était à la fois copieux et délicieux ! Inutile d'ajouter qu'il fut entrecoupé de nombreux fou-rires !
Un temps libre nous fut accordé. Certains optèrent pour une promenade à cheval, d'autres profitèrent des hamacs tendus entre les cocotiers. J'ai préféré marcher sous les cocotiers ...
et gagner le bord de l'océan . Un spectacle que j'ai beaucoup apprécié !
Il fut bientôt l'heure de reprendre nos petites voitures pour regagner l'hôtel .
Ce fut l'occasion de passer près de très jolies maisonnettes bien décorées !
Avant de regagner notre chambre, j'ai fait un arrêt devant ces magnifiques arbres du voyageur ou ravenales.
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26 avril 2017
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Marcher dans les rues en prenant le temps de regarder les maisons et découvrir cette passerelle couverte entre deux bâtiments. Elle m'a fait dire que c'était leur pont des soupirs à eux !
Prendre le petit bus électrique sans chauffeur . Il ne va pas vite et traverse le petit pont sur la Sionne avec virtuosité !
La Sionne est la rivière de type torrentiel qui traverse Sion. En raison de crues importantes la Sionne a été en partie couverte en ville. C'est un affluent de la rive droite du Rhône. Les dernières inondations remontent à novembre 1944 et juillet 1992.
Dans la vieille ville de petites fontaines jalonnent les rues.
Les escaliers y sont nombreux et les statues religieuses rappellent l'importance qu'avait l'évêché il y a encore quelques années.
Le Rhône n'est pas loin .
Au -dessus de nos têtes le ballet des avions militaires est incessant. Ce sont les manoeuvres de printemps et il faut utiliser le kérosène ...
Lorsque je redescend dans la ville moderne le grand marché est installé.
Impossible de ne pas remarquer que la priorité est faite aux produits du terroir donc du Valais !
La dégustation est chez eux une institution. Les produits sont naturels et originaux !
Les produits vendus en boulangerie-pâtisserie sont incroyablement variés et...délicieux ! Voilà, c'est gagné : maintenant j'ai faim !
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25 avril 2017
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Dès notre arrivée nous avons réalisé que le printemps est bien installé. La végétation a retrouvé toute sa force, son exubérance et sa beauté .
Le lilas est en pleine floraison et nous le fait sentir de loin !
Les arbres égaient notre passage le long des rues. Nous marchons sous des tons rose-violacés qui m'enchantent.
Même les murs de pierre s'ornent de tendres fleurettes.
Au sol c'est surtout le jaune qui domine. Les fleurs mauves m'ont intriguée : j'ai d'abord pensé chardon mais la tige ne porte aucun piquant ! Ne connaissant pas les noms je me contente d'admirer !
Les parcelles herbeuses sont parsemées de fleurettes. J'ai cru reconnaître les blanches , je me suis approchée : ce sont des narcisses sauvages !
Les cerisiers sont une promesse gourmande !
Pas de fleur sur ce figuier mais les fruits sont déjà formés et la première feuille se développe !
Les oiseaux sont très affairés autour de leur nid. Cette corneille a bien voulu poser pour moi , surveillant deux nids ! Les choucas sont repartis vers les sommets.
Nul doute, la Suisse est bien entrée dans le renouveau !
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24 avril 2017
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Avec les nouveaux horaires et les suppressions de trains, c'est devenu la galère pour aller en Suisse en train. Le seul qui soit à des heures raisonnables et offre le moins de changements est le Renfe, le train franco-espagnol. Il s'arrête à Narbonne et va jusque Lyon PartDieu. Ce TGV est plus confortable que les TGV français, les sièges sont en simili-cuir de bonne qualité et des films passent sur les écrans du wagon. A Lyon, nous prenons un ter pour Genève . Après le passage en douane, nous montons dans un train qui nous dépose deux heures plus tard à Sion.
Tout de suite après Narbonne; le Renfe s'arrête à Béziers. Nous apercevons l'église et la vieille ville en haut de la colline. Nous longeons l' Orb, la rivière qui sort si souvent de son lit pour arroser la ville !
A Lyon il y avait toujours la cohue, pas un seul uniforme n'était présent ! Nous avons pris le ter qui va jusque Genève Cornavin. Le dernier arrêt en France est à Bellegarde. On y voit le pont de l'autoroute et dessous le vieux pont.
Un peu plus loin nous apercevons le pont du chemin de fer qui va à Evian.
Cette fois nous sommes en Suisse et le train va longtemps côtoyer les rives du lac Léman.
Les sommets enneigés ne tardent pas à se montrer en arrière plan.
Bientôt l'église de Salins est en vue. C'est en 2013 que cette petite commune a intégré la ville de Sion.
Un petit avion est en train d'atterrir sur les pistes de l'aéroport de Sion. Il règne une grande activité sur cet aéroport : jets privés et armée. Sion aimerait accueillir des vols plus importants mais se heurte à des difficultés , surtout à cause de la montagne.
Notre repère : les châteaux de Sion. Quand nous les voyons, il est temps d'enfiler les manteaux et de rassembler les bagages sans oublier la caisse de transport de Fantaisy ! La basilique de Valère fait face au château de Tourbillon, perchés chacun sur leur colline.
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20 avril 2017
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Nous avions beau être très bien dans cet hôtel où il n'est pas possible de s'ennuyer, lorsque j'ai vu à l'accueil qu'un safari était organisé je suis vite allée nous inscrire. C'était pour moi l'occasion rêvée de voir l'intérieur des terres.
Première surprise : jamais il ne nous fut demandé de présenter un permis de conduire !
L'annonce parlait de jeeps à partager... Il y avait juste la voiture des meneurs qu'il s'agissait de ne pas perdre de vue !
Au moment du départ nous étions deux couples dans la petite voiture .
Tous les véhicules étaient très propres !
Mais cela ne dura pas ! Car très rapidement le ciel se couvrait de gros nuages et une averse torrentielle se déversa à plusieurs reprises sur nous.
Nous avons traversé d'immenses étendues très vallonnées où une maison très isolée faisait tache dans le paysage.
Nous avons fait halte au milieu d'une plantation de canne à sucre.
Le guide a commencé à nous expliquer la culture de la canne et la transformation du jus sucré en rhum. Il avait du mérite car notre groupe était composé de plusieurs nationalités. Il a donc parlé en anglais , en allemand, en français et en italien. Si tous ont respecté le silence, les italiens sont les seuls à avoir reçu une leçon de savoir-vivre : quel chahut !
Autour de notre petit groupe des gardes armés se tenaient manifestement prêts à tirer. Nous avons bien sûr demandé pourquoi ils étaient là ? C'est que les travailleurs dans la plantation sont en majorité des haïtiens très pauvres pour qui les touristes sont des porte-monnaie sur pattes ! Ils n'hésiteraient pas à venir nous détrousser !
Nous avons fait des arrêts dans de petits villages où les boutiques vendaient l'artisanat local, essentiellement des poteries. ( pas facile de revenir avec car fragiles )
Nous avons ensuite assisté au travail d'une " rouleuse de cigares " .
L'étape suivante nous a amenés dans une cocoteraie.
Si vous voulez je vous y emmènerai !
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