Après une traversée du désert ( si, si ! ) notre bus se présente devant cette entrée somme toute assez simple.
Avant de descendre, le guide nous a parlé de la place privilégiée que cet oiseau chasseur a auprès des sultans de ce pays. On retrouve le faucon sur les billets de banque...
mais aussi sur les timbres postaux . C'est la mascotte du pays et cela vaut bien un hôpital ultra-moderne pour les soigner !
La salle d'attente est meublée de bancs. A chacune des extrémités un faucon enchaîné à la patte...
Tous sont coiffés d'un bonnet qui leur cache les yeux.
Au fond des infirmiers en tenue sont occupés autour d'un volatile...Que lui font-ils donc ?
Ils lui aiguisent le bec !!!
Ensuite ils lui enlèvent la cagoule...j'ai pas de photo potable à montrer car là le faucon commence à se débattre en battant vigoureusement des ailes ...et les photos sont floues ! Très vite ils lui passent la tête dans un masque à chloroforme.
Là il dort à poings fermés...enfin à ailes ouvertes !
Et la séance de manucure commence. En effet chaque griffe de la serre est affûtée . Ils deviennent des chasseurs redoutables après cela !
La directrice de l'hôpital nous invite ensuite à enfiler le gant de dressage pour faire "travailler" le faucon. Le plus surprenant est le poids : c'est très massif ces petites bêtes! Pour lui faire ouvrir les ailes , prêt à s'envoler, il suffit de lever le bras. Bien sûr le mien avait une occupation interdite : il avait saisi la ficelle qui le retenait et tirait dessus avec un bel enthousiasme ! Mais j'ai quand même réussi à lui faire faire l'exercice de simulation d'envol !
Nous sommes ensuite passés dans un couloir et par une porte vitrée nous avons pu suivre l'opération en direct sur un glouton qui avait avalé quelque chose qui l'étouffait ! Un vrai bloc opératoire où les gestes du chirurgien sont suivis sur un écran télé !
Dehors nous sommes passés devant des volières géantes climatisées , réservées aux convalescents. Dans celle-ci des chouettes effraies.
Avant de partir nous entrons dans une salle à la gloire des sultans et de leurs faucons.
Nous sortons en traversant les jardins de l'hôpital. De beaux parterres; un gazon bien vert et bien tondu...
Et pourtant je vous rappellle que nous étions au milieu du désert !