Nous sommes allés passer une après midi dans la réserve africaine de Sigean à 25 km de chez nous. Les dévastations causées par la dernière crue de la Berre commencent à se cicatriser , Cette petite rivière de 40 km de long est particulièrement prompte à sortir de son lit.
En entrant dans la réserve, le premier arrêt est pour la caisse : 32€ par personne. Avec toutes les recommendations de prudence à respecter, l'hôtesse nous donne un papier avec les heures des repas. Cette fois nous nous arrangeons pour ne pas les louper. Lors des repas une soigneuse équipée d'un micro explique les habitudes des animaux, et donne tous les renseignements que vous lui demandez. Le public assiste en retrait et il nous est demandé de ne pas être bruyants pour ne pas perturber les animaux.
Notre premier repas fut celui des chimpanzés. Ils disposent d'un très grand bâtiment et d'un vaste terrain boisé. Une équipe de chercheurs étudie en permanence leur vie, leurs rituels, leurs gestes. Une soigneuse experte en lancer de pommes, leur envoie ces fruits qui sont pour eux une friandise. Deux specimen semblent trouver l'attente un peu longue !
Comme toujours il y a le retardataire qui allonge le pas !
La dégustation se fait avec le plus grand sérieux : on ne plaisante pas avec la nourriture !
Une famille se déplace pour être aux premières loges. Le mâle marche devant, la femelle le suit en portant sur son dos le petit qui demble pourtant déjà bien grand !
Ceux-là semblent avoir une conversation assez comique ! Enfin pour nous, car le dernier paraît consterné !
Réfugiée sur un perchoir, une famille essaie de partager équitablement la récolte de pommes .
De toute évidence, le petit trouve qu'il n'en a pas eu assez et en redemande !
Celle-là s'éloigne tout en mangeant . Le petit reste accroché à elle.
Il y a celui qui veut jouer les indifférents et est resté dans son arbre. Mais le curieux ne perd pas un geste de ses congénères et se penche, au risque de perdre l'équilibre.
La distribution s'achève et les animaux partent tranquillement se trouver une occupation.
Certains se réfugient sur les perchoirs construits pour leur distraction et leur bien-être. La journée continue pour eux et la surveillance discrète des soigneurs ne les gêne pas !
C'est le moment pour nous de nous diriger vers d'autres repas !