Après avoir traversé de vastes étendues de sable noir, parfois recouvertes de lupins, nous arrivons à Usavik. Il s'agit d'un ancien port baleinier, l'usine est fermée depuis 1987.
Nous nous dirigeons ensuite vers le « fer à cheval ». Cette enclave d'eau est entourée de falaises abruptes dans lesquelles nichent des centaines de d'oiseaux.
Nous avons vu des mouettes bien sûr mais aussi des eiders, des canards siffleurs aux ailes croisées et surtout les pétrels cachés dans les cavités de la falaise.
« Ne surtout pas leur faire peur , expliqua la guide, car si ce pétrel a peur, il vomit et ça sent très mauvais ! » . La sagesse fut donc de rigueur !
Après avoir traversé des étendues verdoyantes nous nous arrêtons, le temps d'admirer les gorges de Hafragilfoss.
La rivière glaciaire a creusé dans le basalt :
Nouvel arrêt devant les puissantes chutes de Dettifoss. L'eau paraît grise.
Nous descendons vers le sud-est. Aux paysages verts, lunaires, succède maintenant un désert de cendres où les moutons sont interdits pour ne pas abîmer la maigre flore qui tente de repousser. Nous nous dirigeons, toujours au sud, vers les fjords. Nous eûmes l'occasion de prendre un café à Faskrudsfjördur. Là, nous avons vu le cimetière français des marins « Pêcheurs d'Islande » ( Pierre Loti ). Le café annonce « les français en Islande » sur le panneau d'entrée.
Nous descendons admirer les falaises de lignite et en profitons pour chercher un petit caillou vert parmi les galets de la plage.
De là nous gagnons le petit port de pêche de Hammersminni, lui aussi est fleuri par les incontournables lupins.
Nous passons voir les morues qui finissent de sécher en plein air.
( à suivre )