Lorsque Paulette reprit connaissance elle était toujours à terre , baignant dans une flaque...brutalement elle comprit: elle s'était oubliée en s'évanouissant ! Elle se releva et fonça vers la chambre de Junior : l'enfant s'était endormi. Rassurée elle se lava, se changea et composa le numéro de la gendarmerie. André revint en compagnie de sa mère, tous deux parurent soulagés de voir Paulette sur pied. Nathalie partit tandis que André se dirigeait vers la chambre. C'est à ce moment que les gendarmes firent leur entrée. André les défiait de sa haute taille, les enjoignant de dire pourquoi ils étaient là. Ils dirent que c'étaient des voisins qui les avaient appelés et le sommèrent de faire dorénavant moins de bruit, qu'ils ne soient pas obligés de revenir...et ils s'en allèrent. André était au bord de l'abrutissement mais avant de s'affaler en ronflant plus que bruyamment il menaça Paulette de représailles pour le lendemain.
Il partit le lendemain à 4h comme si rien ne s'était passé et Paulette se dit que la peur du gendarme lui laisserait peut-être un peu de répit. Elle avait commencé sa classe lorsque la porte s'ouvrit sur ...les gendarmes. Sous les yeux étonnés des élèves, les hommes en uniforme demandèrent à Paulette de les suivre dans le couloir. Ils lui expliquèrent qu'ils étaient venus voir si elle était toujours vivante [ Ben voyons...] car ils avaient pu juger la violence de l'éthylique. Paulette ne put s'empêcher de trouver leur attitude un peu désinvolte. Ils expliquèrent que c'était la loi : bien sûr l'homme était aviné et violent, bien sûr le cou de Paulette était noir après la strangulation...mais il n'y avait pas de sang versé, ils ne pouvaient rien faire. Il fallait cependant que Paulette vienne à la gendarmerie ce midi pour signer une déclaration suite au déplacement de ces messieurs....