Bekkaria est un petit village à 12 km de Tébessa, situé à 894m d'altitude dans la montagne Edough.
Sur le chemin notre ami y a fait la charmante rencontre d'un petit chamelier menant son dromadaire.
Les maisons du village sont en pierres et couvertes de tôles.
Voici le quartier général de l'armée française.
Entre les piliers se trouve le lavoir du village.
Aux alentours la végétation fait penser à notre végétation méditerranéenne.
Le camp militaire. Son entrée sur la première photo. Puis sur la seconde les véhicules .
Au premier plan la maison d'un habitant avec son petit troupeau dans l'enclos.
Près de là nous apercevons une ligne horizontale qui barre la photo en son milieu : il s'agit du barrage électrique interdisant le franchissement de la frontière algéro-tunisienne.
Un terrain de sport a été aménagé.
Un petit canal d'irrigation permet aux villageois d'avoir de belles récoltes.
Une grande curiosité pour notre ami : l'arbre aux cigognes.
Quelques animaux élevés au village : vache, bourricot, mouton, ânes.
Les villageois sont pauvrement vêtus. Notre ami raconte avoir toujours eu avec eux des relations chaleureuses et n'avoir vu aucune intervention guerrière. Ils montaient la garde , étaient près à tout et n'ont fort heureusement rien vu. Ce qui explique qu'il garde un bon souvenir de son séjour.
Je vous ai dit qu'un ami nous avait gentiment offert de scanner et de publier les diapos qu'il avait faites en 1960. Je dois pourtant m'excuser à l'avance pour la qualité des photos les couleurs ont pâli avec le temps !
Située à 152km au nord est de Constantine et à 80km de la frontière tunisienne, la ville de Bône est au fond d'une baie, ouverte à l'est sur le golfe d'Annaba.
En arrière plan, la montagne Edough culmine à 1008m d'altitude.
La basilique catholique Saint Augustin est construite sur la colline proche des ruines gallo-romaines.
La ville est desservie par le chemin de fer.
A cette époque les gens pouvaient se promener sur les voies...
La ville est calme, pas de bouchons !
Une vue sur le massif montagneux.
Dans les années 58-60 quand les colons partaient; le pillage pouvait commencer.
Les Cigogneaux étaient un centre de repos et de convalescence pour les soldats français.
Idéalement situé au bord de mer , l'endroit était conçu pour reprendre rapidement des forces et retrouver le moral ! Voici la plage Chapuis en 1960.
Ils pouvaient jouir d'une vue sur la baie
Aller se promener sur les hauteurs ou regarder la mer Méditerranée battre les rochers. Parfois un jeune de la ville venait pêcher et se faire applaudir quand la prise était bonne !
Les promenades en ville étaient rares et toujours par petits groupes . L'occasion de voir "en vrai" les bananiers !
La plage publique avait des airs de vacances !
Cette jolie maison était vraiment bien située ! Elle est de nos jours devenue une résidence présidentielle .
La statue de Thiers marque l'entrée du cours de la Révolution . un jardin public tout en longueur. D'après ma recherche sur Internet, la statue n'y est plus.
Le long du trottoir, les voitures "entièrement d'époque" sont garées.
J'en reconnais quelques unes !
Direction le Cours de la Révolution : fleuri et boisé, une promenade agréable nous dit notre ami .
L'esprit c'est comme un parachute . Il n'est utile que s'il est ouvert .
La vie c'est comme une glace , si tu n'en profites pas elle te file entre les doigts.
La pilule fait grossir, surtout si on l'oublie !
Ce n'est pas en coupant les oreilles d'un âne qu'on en fera un cheval de course !
Les gros bonnets ne sont pas des petits saints.
En Arabie, les voleurs sont amputés. En France , les voleurs dont députés.
Les hommes politiques et les couches doivent êrte changés régulièrement ...
et pour les mêmes raisons
Dieu a créé les seins pour nourrir les enfants.
On les a siliconés pour nourrir les chirurgiens.
Une femme c'est comme une haie, si tu ne t'en occupes pas...
elle part chez le voisin !
Les hommes c'est comme la neige, on ne sait jamais à quelle taille s'attendre
ni combien de temps ça va durer !
Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends !
Un ami nous a gentiment confié les diapositives prises dans sa jeunesse avec autorisation de les scanner et de les publier.
Voici le port de Marseille en 1960. Quel calme avec ses petits voiliers blancs...
Un port commercial est à la place de l'actuel Mucem.
En arrière plan se devine Sainte Marie Majeure appelée familièrement " le pyjama" !
Cette anse recevait des bateaux plus imposants.
D'autres sont à quai.
Voilà le paquebot " ville de Tunis " qui arrive. C'est sur celui-là que notre ami embarquera. Ce paquebot mixte frigorifique avait été construit en 1948-49 par l'arsenal de Lorient.
Il sera vendu en 1967 à un armement grec . En 1980 , alors qu'il était remorqué vers Barcelone pour être démoli, il a sombré à la suite d'un fort coup de mer au large de Formentera.
C'est le départ !
Bientôt le château d'If est envue.
Marseille s'éloigne; mais la Bonne Mère veille toujours du haut de la colline. ( arrière-plan )
Entièrement d'époque, le remorqueur 1960 a fini son travail !
Les passagers se sont regroupés sur le pont pour voir ce qu'était la" haute mer "
Le "ville de Tunis " traçait vaillamment son sillon ...
Saurez-vous deviner sa destination ?
Au coeur de la Cité, le château comtal date du XIIème siècle. Il fut construit par la famille Trancavel, vicomte de Carcassonne. On y accède par un pont qui enjambe les douves qui encerclent le château.
Le château se visite. La queue est parfois très longue en saison, surtout le premier dimanche du mois où l'entrée est gratuite.
La visite est intéressante en ce qui concerne la conception des pièces et des tours mais certains sont déçus car il est pratiquement vide. Les hourds en bois datent du remaniement du château par Viollet Leduc.
Depuis la rue de la vieille Cité, la lourde porte qui donne accès au pont du château.
Sur la placette une petite colonne avec en haut le buste de Jean Pierre Cros-Mayrevieille qui sauva la Cité au XIXème siècle . En bas la sculpture représente les remparts de la Cité.
Nous allons prendre à droite dans le fond de la placette...
...pour nous retrouver sur une grande place entièrement occupée par les terrasses des cafés / restaurants. Certains ont pris des noms qui mettent en confiance !
Le must à Carcassonne est de se régaler avec le plat devenu une institution : le cassoulet. Presque toutes les cartes en proposent. Mais les cuisiniers sont parfois filous ...ils disent qu'il est fait maison mais en fait ils ont ouvert une boîte ! Cela m'est déjà arrivé trois fois et pas dans les plus petites enseignes. La serveuse était outrée des agissements de son patron...
J'ai toujours connu ces tapisseries à l'ancienne...
La grand rue est très commerçante : chaque pas de porte est une boutique .
Les bonbons sont bien gardés par un chevalier en armure !
L'archer veille à ce qu'aucun garnement ne pioche dans les barils à bonbons !
Dans cette autre boutique de bonbons tout est profusion, ordre et propreté !
Vous n'aurez plus aucune excuse pour ne pas être à l'heure.
A moins que vous ne préfériez le naturel d'un cadran solaire .
Spectaculaire et dissuasive, une punition publique qui coûte moins cher qu'une cellule tout confort !
Je vous fais grâce de tous les autres magasins, vous laissant le soin de peut-être les découvrir un jour par vous-même. Nous voici revenus en vue du pont levis par lequel nous étions arrivés
Entre les deux murailles, revoici les lices où avaient lieu les tournois et les joutes au Moyen Âge. C'est encore dans les lices qu'ont lieu les simulations de combats lors des fêtes médiévales de l'été .
Nous avons dépassé la muraille extérieure. Dans le fond vous apercevez un parking. Il est payant et réservé surtout aux résidents et clients des hôtels de la Cité. Nous sommes garés dans l'un des parkings mis à la disposition ( payante ) des visiteurs à l'extérieur de la Cité.
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