Cette année le muguet a mis les bouchées doubles et est en pleine floraison.
Mon arbuste s'est couvert de pompons blancs.
Dessus, ça butine dans un joyeux bourdonnement .
L'arbre de Judée est toujours couverts de fleurettes roses mais déjà les premières feuilles apparaissent. Lui aussi est couvert de jeunes bourdons qui s'activent, allant au plus profond de la corolle.
J'avais reçu ces fleurs en répondant à une publicité. J'ai oublié leur nom
mais elles n'oublient pas de revenir fidèlement chaque année.
La verveine avait bien souffert mais la voilà qui repart pour notre plus grand plaisir !
Et surtout mes rosiers sont en boutons et la première rose fait timidement son apparition !
Le paquebot a cette fois pu s'amarrer le long d'un large quai.
Ce pourrait être un moyen agréable de visiter l'île.
Mais nous avons réservé une excursion ! Devant la liste impressionnante d'activités diverses proposées par le bateau nous avons éliminé d'office celles qui se passent sur le continent mexicain : nous l'avons fait en détail et cela ne nous semblait pas une bonne idée de faire 3/4 h de bus pour prendre le ferry puis un autre bus.
Cozumel posséde paraît-il un site "maya " très intéressant ! Le mot magique était écrit : je reste sur l'île et veux voir le témoignage maya !
Mais il nous faut sortir de la gare maritime. Un véritable circuit guidé dans les escalators au cours duquel j'ai vu foncer vers moi un gars en uniforme qui d'une voix aussi autoritaire que désagréable m'a dit d'ouvrir le petit sac que j'avais emporté. Et là il a plongé ses mains nues à l'intérieur , tournant sans ménagement mes papiers et porte-monnaie. De la voix la plus glaciale que j'ai pu composer j'ai lancé " gloves please " ( gants svp ). Déstabilisé il a retiré les mains et est parti inspecter ailleurs. Un jour je finirai en geôle, je vous le dis !
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car l'étage est une galerie commerciale de luxe. Des indiens en costume incitent les touristes à y entrer.
Le guide , qui ne parlait que l'anglais, nous fit ensuite monter dans le bus 30 qui nous amena sur le fameux site maya de Cozumel .
D'emblée les sculptures de l'entrée me parurent très ... contemporaines ! Le guide consentit à dire qu'elles étaient la reproduction très fidèle des oeuvres mayas.
Le reste du site était de la même veine : tout avait été bâti récemment telle cette église maya.
A côté, une mexicaine écrase des cabosses pour fabriquer du chocolat.
Voilà ce qui est sensé être une habitation maya !
Ici la dame prépare des tacos...
Quelques petites statues nous rappellent que le site est maya...au cas où nous en aurions douté !
Deux indiens fortement grimés, ont exécuté la danse du feu
Lui au moins était authentique ! Très doux, il adore les caresses.
Démonstration de la façon d'assouplir les feuilles d'agave pour faire le sisal.
Autre utilisation de l'agave : la production de téquila.
Délaissant les bouteilles de téquila, j'ai préféré admirer les jolis oiseaux !
Un gentil petit cheval sellé attendait sagement très - trop - près de l'arbre, la corde nous a parue courte !
C'est sans regret que nous avons quitté ce site artificiel à but non pas culturel comme il était annoncé mais purement et clairement commercial !
Nous longeons le rivage : que va nous réserver le sud de l'île de Cozumel ?
Certaines d'entre vous se souviennent peut-être du " coup d'éclat " occasionné par
l'Hom sur le miroir de la salle de bain quand il avait voulu utiliser mon parfum ?
Depuis je ne vois plus que cet outrage chaque fois - donc plusieurs fois par jour - que j'entre en ces lieux. ! Ma première réaction fut de faire changer le grand miroir. Mais
le prix a pris de l'ampleur et de toute façon l'Hom m'a rappelé les paroles de l'installateur :
--" Avec le paquet de colle que je vous mets, la glace ne bougera jamais. Pour l'enlever il faudra faire tomber le mur avec !!! "
Partant de là, il me fallait une autre solution. J'avais vu de jolis motifs adhésifs pour miroir justement. Ma quête commença. Je ne voulais pas l'impossible : je voulais tout simplement une petite fleur . Et là j'ai hurlé de colère crié un bon coup après les commerces du narbonnais. Après les avoir écumé tous, il a fallu que je me rende à l'évidence : ils avaient de tout en adhésifs sauf des fleurs ! L'Hom a alors aperçu un petit miroir grossissant adhésif. Ce n'était pas génial mais il avait le mérite de cacher les dégâts !
C'est alors que je suis par hasard tombée sur de gentils dauphins . J'y ai vu un clin d'oeil , car mes bouchons de lavabos ont aussi leur dauphin !
Je peux à présent entrer avec plaisir en ces lieux . Qu'en pensez-vous ?
Il fait bon s'ébattre au soleil mais la plage n'invite pas à étaler sa serviette !
Je sens qu'ils commençaient à vous manquer ! La musique est bien présente, rythmée à souhait !
Un pirate devant l'arbre des voyageurs .
Le véhicule qui a fait rêver l'Hom : une Daimler tout terrain !!!
Rappelez-vous : c'est un paradis fiscal ! Certains ont les moyens de se payer ce genre de bolide ! D'ailleurs les magasins sont des joailleries , à côté je peux lire " Mont Blanc " et les vêtements sont griffés.
Une jolie fontaine sur laquelle surfe une baleine.
Eux aussi ont leur Hard Rock Café !
Pourquoi ne pas aller s'asseoir à l'ombre pour rêver devant la mer des Caraïbes ?
Les îles semblent sensibilisées aux problèmes écologiques comme en témoigne cette voiture 100% électrique.
Les paquebots sont toujours au large, vous avez vu, un 3ème est arrivé ...mais quel est ce cri que j'entends soudain ?
C'est un superbe petit coq anglais qui protège avec courage sa poule qui sous la végétation promène ses poussins tout en picorant .
Le sable de cette plage est bien fin et aussitôt les chaises longues ont fait leur apparition !
Une autre petite église blanche : l'église de Dieu. Mais elle est fermée. On y chante le Gospel aux offices.
Cette guérite nous indique que nous avons rejoint le port.
Une chaloupe est là : nous la prenons. Au retour nous prenons celle qui se présente alors qu'à l'aller on nous donne un numéro et nous devons attendre l'appel pour embarquer !
Nous rejoignons notre paquebot alors que des scooters des mers se lancent dans une course poursuite effrénée.
La dernière chaloupe ramène les retardataires.
Bientôt nous nous éloignons de grand Cayman ...dommage, j'aurais aimé y rester d'avantage !
Je m'adonne alors à mon activité favorite à bord : rêver à l'arrière du bateau devant le sillage que nous laissons dans l'eau ....
Depuis trois ans Alexandre et Lisa, deux trentenaires californiens, ont entrepris un incroyable tour du monde des mariages.
A chaque étape ils s'unissent selon la coutume du pays et réitèrent leurs voeux.
Ils ont ainsi eu l'occasion de se dire cinquante six fois "oui"
Hormis un souvenir extraordinaire, ce marathon de l'amour leur sert également de répétition. Eh oui, à leur retour en Californie ils ont prévu de se marier officiellement . Car jusqu'ici ils n'ont jamais fait valider leurs différentes unions.
En tout cas, on ne pourra pas dire qu'ils se marient sur un coup de tête !
Le jour se lève à peine lorsque nous arrivons en vue des îles Caïman.
Dans les eaux calmes et turquoises des Caraïbes Ouest ces îles sont au nombre de trois :
Grand Cayman 197 km² Little Cayman 26 km² et Cayman Brac 36 km²
C'est en chaloupe que nous débarquerons à George Town, la ville principale n'a pas de quai suffisamment grand pour accueillir les paquebots.
Les îles font partie de la Couronne britannique. Elles sont connues pour être un paradis fiscal et un pavillon de complaisance. L 'arrivée nous montre de jolies habitations...
Nous comprenons mieux pourquoi il n'est pas facile d'accoster !
Cette fois nous y sommes !
Amusant ce bus coloré qui va sur l'eau...
Waouh ! La jolie maison , mon rêve !
Une charmante église toute blanche. Vous me connaissez à présent...je vais entrer !
J'aime beaucoup le panneau qui souhaite la bienvenue à tous !
Les Antilles c'est beaucoup de boissons alcoolisées...et toujours en duty-free !
Il ne reste plus grand chose du fort d'origine. mais ce lieu a été remis en état pour rappeler que les habitants devaient se protéger des attaques des espagnols de Cuba et des pirates.
Une petite plage et dans le lointain notre navire n'est plus seul !
Nous avons passé un moment à observer ces bécasseaux tachetés qui prenaient le soleil. Pas farouches du tout !
Un bateau de pêche vient de rentrer et le poisson frais pêché est de suite installé sur l'étal. Aussitôt les habitants sont arrivés pour acheter !
J'étais toute contente de retrouver les maisonnettes peintes de couleurs vives : elles symbolisent les Antilles pour moi !
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