Sous le soleil revenu, nous arrivons devant le port de plaisance de la ville d'Otrante. C'est l'endroit le plus à l'est de l'Italie. Il n'est séparé de l'Albanie que par un canal de 70 km. La guide nous a dit que nous l'apercevions au large...j'ai vu une tache sombre au loin, alors je la crois ! Il paraît que l'on peut apercevoir aussi Corfou, à 100 km de là ! Si vous avez de bons yeux ! C'est aussi la "frontière " entre la mer adriatique et la mer ionienne.
La ville exerce un attrait certain et le port de plaisance est complet !
Un bateau devenu restaurant est décoré d'un feuilletage de verre sensé lui donner l'illusion de mouvement et de vitesse .
Otrante possède des plages mais nous n'avons pas le temps d'y aller. Des touristes se contentent du port : ils observent , pêchent ou bronzent sur les rochers.
Otrante est une ville fortifiée. D'épaisses murailles protégeaient la ville et le château.
Nous entrons par l'une des portes de la ville. Les fossés qui entouraient le château ont été comblés.
La ville a des rues étroites et blanches pour garder la fraîcheur. Il y a beaucoup de monde !
Le château de Frédéric Ii de Souabe date du XIIIème siècle. ( 1485 - 1498 ) Il fut construit par les aragonais . L'architecte était Ciro Ciri. Il est de forme pentagonale et irrégulière.
A côté de lui , les vestiges d'une ancienne église. On distingue à gauche les vestiges d'un autel.
Il faut attendre un peu : ça bouchonne !
Au milieu de la place un monument est élevé à la mémoire des habitants qui le 14 août 1480 ont refusé de se convertir à la religion musulmane et de renier leur religion catholique. Les turcs ont décapités les 800 personnes qui s'étaient réfugiées dans la cathédrale. !
Nouvelle tentative pour apercevoir l'Albanie . J'aurais dû emporter les jumelles !
Comme dans toutes les villes touristiques il y a les boutiques de souvenirs que je qualifie d'internationaux puisque je les ai trouvé partout de par le monde ! J'ai aussi trouvé la couturière dont la machine électronique brode devant vous la phrase de votre choix !
Moment très important : le voyagiste nous avait promis la dégustation d'une glace italienne. Ce moment est arrivé ! Nous avons eu à choisir parmi les nombreux parfums de ces glaces artisanales. J'ai opté pour la pistache : elle était tellement délicieuse que j'en ai oublié de prendre la photo !
Nous reprenons la route de l'église en ruines qui mène à la porte de la ville. Il y a nettement moins de monde que lorsque nous sommes arrivés.
Il est tard lorsque nous reprenons le bus pour rentrer à Lecce. Nous partons sous un ciel d'or !