Lorsque nous sortons du vieux Narbonne, c'est pour nous retrouver dans le quartier de la Charité. Un quartier dont les origines sont connues depuis le Moyen Âge mais qui a été très très longtemps délaissé. Ce n'est que très récemment que des entreprises restaurent des habitations vétustes devenues dangereuses pour les passants.
Je n'ai trouvé nulle part l'explication logique de ces boulets de canon en décoration.
Dateraient-ils de 1871, date à laquelle Narbonne fut assiégée et devint commune ? C'est plausible mais je ne l'affirme pas !
Certaines maisons témoignent encore du passé lointain de ce quartier.
Cette porte symbolique et fleurie donne sur le parking de Bourg. Pas facile de trouver une place pour garer sa voiture dans ces quartiers.
Dans le fond de la petite place un monument en vieille pierre porte un panneau qui évoque l'évolution du quartier du Moyen Âge à nos jours. Approchons-nous :
Il s'agit d'un ancien puits. Vous l'aurez compris il a été déplacé de son emplacement d'origine pour servir à la décoration. Aucun danger si vous vous penchez , pas d'eau dans le fond !
Nous prenons la petite rue à droite . C'est la rue des 3 pigeons. Bien sûr il y a le dessin des 3 volatiles et certains disent que des colombophiles y élevaient des champions hyper bien entraînés pour les concours de lâchers. D'autres vous diront avec malice que trois personnes s'y sont fait escroquer de façon notoire. Toujours les légendes locales...
L'avantage de cette rue c'est qu'elle débouche sur une partie du canal de la Robine que je n'ai pas trop l'habitude de vous montrer.
Au-dessus de la chute d'eau vous pouvez apercevoir une passerelle : la passerelle entre deux villes . Elle relie les vieux quartiers de Narbonne au centre ville où se trouvent l'hôtel de ville , les vestiges de la Via Domitia et la cathédrale Saint Just.
Avant de monter sur la passerelle, jetons un coup d'oeil à ce poème de Pierre Reverdy
( né à Narbonne ) qui occupe tout un mur du Conservatoire de musique .