Bâti sur la colline Sant'Onofrio, le musée se présente comme un petit village avec ses rues et ses places.
Il présente des objets de la Sardaigne traditionnelle de la fin du XIXème et la première moitié du XXème siècle : mobilier, tissus...Le musée compte 18 salles mais en arrivant nous apprenons que beaucoup sont fermées car le musée est en restauration.
Nous y verrons quand même les vitrines regroupant les costumes traditionnels. Ils ont été portés puis donnés au musée. Ils diffèrent selon les villages. Ils se portent lors de fêtes de famille ou religieuses. Chaque détail a son importance. L'accent est mis sur la richesse des boutons et bijoux.
Petits boléros finement brodés à la main.
Peinture représentant une fête au village.
Nous arrivons ensuite dans le pavillon dédié au carnaval.
Les Thurpos sont vêtus de noir et l'Eritaju est vêtu de beige.
L'Eritaju porte autour du cou une corde garnie de 5 petites brosses qui symbolisent les cinq doigts de la main. Le personnage représente un ecclésiastique et lorsque celui-ci aperçoit dans la foule une jolie jeune fille, il ne peut décemment pas la toucher. Il se précipite alors pour la frotter avec ses cinq doigts-brosses ...Cris et rires assurés !
Les personnages vêtus de peaux de chèvres blanches et portant un masque cornu, sont les Is Boes. Ceux qui sont vêtus de noir et portent des masques noirs sont les Merdulas.
Tous deux portent une importante collection de clochettes de taille différente, tant devant que derrière. La charge à porter avoisine les 30kg mais le bruit est assuré !
Les différents instruments de musique utilisés sur l'île sont exposés là .
Au mur, des tiges de bambou, souvent au nombre de trois ou quatre, sont appelés "biniou" !
Nous sortons et reprenons le chemin inverse.
En marchant pour rejoindre le bus nous passons à côté d'orangers
et de figuiers de Barbarie croulant sous les fruits. Dommage, nous n'avions pas les gants protecteurs !
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