Vaste sujet !!! Car toutes les bêtes sont mes amies...à part les araignées et les scorpions !
Dans mon enfance, je rêvais de travailler dans un refuge voire dans un zoo et mon père me soutenait dans cette idée au grand dam de Yvonne. Vétérinaire était donc une voie qui semblait toute tracée pour moi...sauf que jusque 20 ans je tombais dans les pommes à la seule vue du sang ! Je me suis donc rattrapée avec les animaux de compagnie.
Cela avait plutôt mal commencé quand un jars a entrepris de me scier le cou alors que je faisais mes premiers pas dans la cour. Plus tard j'ai enfin obtenu d'avoir un chat :" Mouse" . Yvonne avait accepté car la chatte chassait les souris du grenier . Le drame fut quand nous avons déménagé , la chatte revenait inlassablement à notre ancien logis .Mon grand père me souffla la solution à l'oreille : " Mets-lui du beurre sous les 4 pattes, elle restera ! " Bien sûr j'ai essayé et ça a marché : Mouse est restée avec nous. Je me dois de signaler la mémorable fessée que j'ai reçue quand Yvonne a découvert les traces de beurre partout dans la maison.
Pendant mes années de pensionnat j'ai dû me contenter des oiseaux du parc que je nourrissais avec la tartine que je ne mangeais pas .
Dès que j'ai eu un "chez-moi" j'ai adopté un teckel à la robe feu et noir . Elle fut mon réconfort pendant ces années de grande solitude morale. Après sa disparition, alors que ma vie matrimoniale avait enfin changé j'ai eu en même temps un cocker et un chat, Simon et Colombo. Le chat mourut empoisonné après avoir mangé un rat victime de la campagne de dératisation. Simon partit à son tour et nous avons commencé à voyager. L'absence d'un chien nous pesait, c'est pourquoi notre caniche Bérénice est entrée dans notre vie. Ce fut une histoire d'amour qui dura 14 ans...alors que le vétérinaire ne lui donnait pas plus de 3 ans à vivre. Opérée à 6 mois d'une tumeur aux ovaires elle était fragile mais ultra surveillée. Nous étions inséparables et nous nous comprenions d'un seul regard. Lorsque nous sommes partis sur l'île de la Réunion j'ai obtenu de l'équipage de l'avion qu'elle voyage entre nous deux. Elle connaissait toutes nos habitudes et jouait comme un enfant ! Après sa disparition j'ai décidé que je ne la remplacerais pas ...
Et puis Pistache est rentrée dans ma vie. Elle est venue se réfugier chez nous après avoir parcouru 25 km depuis le lieu où son ancien maître était allé la perdre ! Je n'ai pas eu le coeur de rejeter ce petit être tremblant aux yeux suppliants.
Elle est toujours chez nous et vient de fêter ses 16 ans. Elle nous mène un peu par le bout du nez ...pour notre plus grand plaisir ! J'espère qu'elle est encore là pour longtemps.
Les bêtes sont vraiment mes amies et chaque fois que je voyage je ne manque pas de scruter les paysages pour apercevoir la faune en liberté et je fréquente aussi les zoos, préférant ceux qui laissent une semi liberté aux animaux.La liste des animaux rencontrés serait ici trop longue à citer. Je vous parle juste des marmottes du col du galibier que je retrouvais régulièrement et de l'inoubliable après midi au milieu des milliers de manchots de Ponto Tomba sur la péninsule de Valdès en Argentine.
Nous sommes en hiver et je ne me lasse pas de regarder le va et vient de mes amis les oiseaux devant la fenêtre de ma cuisine. Il y a bien sûr les nombreux moineaux mais aussi le fidèle rouge gorge qui revient chaque année, la bergeronnette grise et la mésange bleue.
Toutes ces petites bêtes sont mes amies, elles me procurent tant de bonheur ! Je n'envisage pas de ne pas être entourées par elles.
Lorsque j'entends que certaines espèces sont menacées de disparition , mon coeur se serre...
Cet article participe au rendez-vous mensuel de "En France aussi " dont le slogan est
"Balades & Nous" animé par :
Sylvie http://lecoindesvoyageurs.fr
Christelle http://voyagefeminin.fr