Nous arrivons à le Cedral, petite ville au centre du sud de l'île. Longtemps occupée par une prison elle se consacre à présent à présenter les vestiges des Mayas. C'était là qu'avaient lieu autrefois le culte des idoles et les offrandes aux dieux.
En entrant , nous voyons la statue d'un couple de mexicains qui dansent.
Les bâtiments ont été restaurés récemment mais en respectant les traditions mayas.
Ce disque et l'homme accroupi auraient été retrouvés quasi intacts .
Il existe un vrai site archéologique autour de Le Cedral mais il est disséminé dans la luxuriante végétation de la jungle. Il faut donc un guide et ne s'y aventurer qu'à cheval ou en véhicule.
Dans cette ville la décontraction est de mise...à tel point qu'ils n'ont pas encore eu le temps de changer l'année !
La toute petite église de Le Cedral est bien jolie.
Devant l'un des petits bâtiments rescapés de l'époque maya, un mexicain essaie de me tendre un chapeau pour me faire prendre en photo avec lui contre une pièce !
Ce que nous avons pris d'abord pour une église me semble être un jardin du souvenir...
Ce bâtiment restauré occope la place principale de la ville.
C'est là que se déroule un grand festival fin avril ou début mai selon les années. Les fêtes durent 5 jours .
La visite de Le Cedral a un peu effacé la déception de ce matin mais même si la présence des mayas fut certaine, ces lieux ne sont pas comparables à ceux qui se trouvent sur le continent.
Le moment de regagner la gare maritime est arrivé.
Gilet pare-balle et armes aux poings : nous sommes au Mexique, ne l'oublions pas !
Tout comme ce matin il faut reprendre l'escalator et traverser la zone commerciale avant de redescendre
Au bout du quai notre bateau , le MSC Divina a à présent un copain, le paquebot allemand Aïda.
Comme souvent aux Caraïbes, les nuages arrivent en fin de journée.
Le ciel auréole le ferry d'une douce lumière.
Un paquebot s'éloigne , bientôt ce sera notre tour. Direction les Bahamas : je trépigne d'impatience !
Depuis le balcon, le coucher de soleil nous en met plein les yeux !
Il ne tardera pas à nous en mettre plein les oreilles car nous aurons un violent orage !