Après 21 jours de croisière notre paquebot nous amène à notre dernière escale : Fort de France en Martinique !
Depuis notre balcon nous apercevons le clocher et la flèche de la cathédrale saint Louis érigée en 1850.
C'est ensuite l'église Sainte Thérèse que nous découvrons.
Toujourd depuis notre balcon nous surplombons la gare maritime de Fort de France. Mais que vois-je ? Nos valises !
En effet elles sortent avant nous. Il nous est demandé de les laisser dans le couloir avant 02h le matin. Des employés les ramassent et les placent dans un local de la gare selon une étiquette de couleur que nous attachons à la poignée.
Anecdote : Des touristes à qui on avait dit "à l'extérieur de la cabine" les avaient mises sur le balcon ! Forcément elles n'avaient pas été ramassées. Plus grave , ceux qui avaient soigneusement vidé tous les placards et rempli leurs valises avant de se glisser en pyjama dans les draps. Le lendemain les valises étaient parties et ils étaient en pyjama pour rentrer chez eux ! Galère !!
Notre avion ne décollant que tard dans la soirée nous avions eu le temps de prendre une visite : le quartier de Balata. C'est avec un petit pincement au coeur que nous avons dit " au revoir " au MSC Musica depuis le bus.
De charmantes hôtesses nous avaient accueillis. Tout au long de la visite nous avons pu constater la beauté des martiniquaises et des martiniquais !
Le bus prend la route de la Trace qui nous emmène sur les hauteurs de Fort de France.
Nous ferons un premier arrêt devant le Sacré coeur de Balata. Cette église est la réplique, en plus petit, du Sacré coeur de Montmartre à Paris.
Sa construction fut décidée en 1915 suite aux déplacements des populations des environs de saint Pierre après l'éruption volcanique de 1902 de la montagne Pelée.
Elle est construite sur la route allant à Morne Rouge. ( morne = colline ) et se trouve sur la colline Savon.
Elle était ouverte. J'en ai aimé la simplicité !
Depuis le belvédère de la colline Savon nous avons une vue sur la baie de Fort de France et sur la ville.
La végétation devient luxuriante ...normal, elle est tropicale !
Nous arrivons bientôt au jardin de balata
Nous traversons les pièces de la maison créole du créateur des jardins un horticulteur passionné - Mr Jean philippe Thoze - qui commença en 1982 et ouvrit ces jardins au public en 1986.
J'ai eu l'impression que nous en dérangions certains !
Les jardins sont étendus et très bien entretenus.
Etranges ces troncs qui accueillent des plantes parasites ...
Là, ce sont les racines qui surprennent !
Les palmiers royaux ont fière allure !
De petites pièces d'eau comme ce bassin japonais, bien poissonneux !
Nous repassons devant la maison des propriétaires des lieux.
Voici la fleur que j'ai préféré parmi toutes ces beautés : la rose de porcelaine ! Et c'est vrai que l'on a beaucoup de mal à croire que c'est un vrai végétal !
Celle-là aussi avait l'air d'être de porcelaine !
Il n'arrête pas de voleter, marche avant / marche arrière avec un battement d'ailes d'une rapidité époustouflante. Ouf, il daigne se poser devant moi : le colibri et son bec démesuré
Des plantes et des fleurs que l'on ne voit que sous les tropiques
Etrange : le bananier d'ornement dont le régime pousse à l'envers, les pointes tournées vers le haut .
Plante géante ou tapis de fleurs, tout est enchantement.
Hou ! La belle crosse de fougère, elle est de belle taille !
Forcément, il s'agit de la fougère arborescente : un bel arbre !
Nous repassons dans le petit musée martiniquais.
Nous sommes restés longuement devant la fontaine où venaient s'abreuver les colibris.
Avant de partir nous tentons d'apercevoir les pitons du Garbet qui dominent ce paysage volcanique ( 1100 et 603 m ) mais les nuages n'ont pas voulu décrocher !
Nous passons devant le Fort Saint Louis bâti sur un piton rocheux . Il date du XVII ème siècle et est de type Vauban.
Nous traversons une rivière mais je n'ai pas su s'il s'agissait de " rivière Monsieur " ou " rivière madame " !
L'étape suivante fut le hall de l'aéroport : c'était l'heure de faire enregistrer nos bagages. Tout se déroula sans problème : nous pouvions rentrer en métropole ...
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