19 février 2019
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06:00
Nous sommes au milieu de l'hiver et c'est le plus mauvais moment ! Les jours commencent à rallonger mais si peu ! La lumière est plus souvent grise que claire . Les températures sans être glaciales sont basses et c'est souvent le règne de l'humidité . Moment que choisissent les virus sournois pour nous rendre visite et nous squatter s'ils le peuvent ! Comment résister ? En rêvant de voyages au soleil
J'ai la chance de voyager en couple. Pour les destinations lointaines j'ai pris l'habitude de me reposer sur les professionnels : je vais donc dans une agence de voyages . En feuilletant leur catalogue j'ai réalisé combien voyager seule devenait onéreux . En effet le voyagiste demande régulièrement un supplément pour une chambre individuelle. Et ce n'est pas rien . En effet pour un voyage de 7 nuits en France on demande à la personne seule de régler un supplément de 250 € . Pour passer 7 nuits sur l'île de Santorin ce sont 300€ de supplément qui sont demandés. Le plus gros supplément est de 810€ pour 8 nuits au Japon ! Dans la pratique lorsque vous êtes seul, même en ayant payé le prix fort, vous vous retrouvez toujours dans les chambres-rebus dont personne ne veut. C'est au petit déjeuner que l'on entend les doléances des pauvres solitaires . La chambre est minuscule et souvent peu pratique. Elle est située près ou au-dessus du local-poubelles . Au-dessus des cuisines c'est la complète car il y a le bruit incessant des casseroles ajouté aux odeurs fortes qui remontent !
Souvent le voyagiste propose de partager la chambre avec une autre personne seule pour payer moins. J'ai souvent vu des gens qui l'ont fait ....mais qui ne recommencerons pas. Vous vous retrouvez dans l'intimité d'une personne étrangère et cela suppose qu'elle ne soit pas envahissante. Le cas classique est le ronflement qui empêche l'autre de dormir ! Mais il m'est arrivé d'entendre des personnes raconter que leur partenaire était d'un sans gêne incroyable. Le partage équitable du coin toilette ne se fait pas toujours sans heurt , surtout si les dames passent très longtemps à se pomponner tandis que l'autre attend et finit par arriver en retard au petit déjeuner ! Dans les cas extrêmes , j'ai vu des personnes un peu bizarres qui posaient de gros problèmes à leur partenaire
Voyager oui mais dans de bonnes conditions. J'ai pensé à ce billet car l'Hom a très mal aux lombaires et me propose de partir seule pour ensuite venir lui faire le compte rendu. J'ai pesé le pour et le contre et j'ai dit non. Si cela devait m'arriver je pense que je commencerais par économiser au maximum afin de pouvoir me payer un voyage individuel à la carte avec chauffeur privé. Vous l'aurez compris, dans le contexte actuel , ce ne sera pas demain la veille !
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18 février 2019
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06:00
Nous sommes à Porto, sur la place de la Bourse, devant le Palais de la Bourse et sa bibliothèque. La statue nous l'indique : " c'est là ! "
Dans le palais de la Bourse j'ai surtout admiré le salon arabe, réplique de l'Alhambra de Grenade.
Un petit tour, le temps d'une photo, dans le tribunal de commerce.
Ne pas quitter Porto sans un dernier regard à ses églises couvertes d'azulejos
Avant de quitter Porto, un dernier regard sur le Douro où les barcos rabelos se balancent doucement . Ce sont des barques à fond plat et haute voile carrée. Le plus souvent les rabelos se laissent entraîner par le courant. Pour remonter le fleuve ils sont halés .
Nous arrivons à Peniche, premier port de pêche du Portugal. Il n'y a pas grande agitation ce jour là : les marins doivent être en mer !
La côte rocheuse est déchiquetée.
Les gros récifs rendent l'arrivée des bateaux difficile.
Le petit phare est là pour guider mais nous n'irons pas jusque là .
Le fort de Sao Joao Baptista est situé sur l'île de Berlangas. 1651-1656. Il fut bâti pour empêcher l'occupation de l'île par les corsaires d'Afrique du Nord. Mais la plus rude bataille fut perdue contre les espagnols.
A l'intérieur de la forteresse du XVème siècle utilisée comme prison sous le règne de Salagar, se trouve la petite chapelle de sainte Barbara.
La ville est entourée de murailles du XVIème siècle. C'est près du musée que l'on trouve une mini plage. Vous l'aurez deviné ce n'est pas un centre de tourisme pour les amateurs de sable. Par contre c'est un site apprécié des surfeurs, de grandes compétitions de surf y sont organisées.
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17 février 2019
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06:00
Nazaré est une célèbre station balnéaire du Portugal grâce à sa grande baie de sable doré ! La plage est surplombée par le promontoire du Sitio ( 2ème photo ) au bout duquel se trouve un petit phare.
La chapelle de la Mémoire fut construite en 1182. Cette chapelle carrée est construite sur une grotte sur les hauteurs de Nazaré. La légende raconte qu'en septembre 1182 , par un matin de brouillard, D. Fuas Roupinho , gouverneur du château poursuivait un cerf quand soudain l'animal disparut dans l'abîme. Face au péril, le chevalier invoqua la Vierge et le cheval s'arrêta brusquement , sauvant la vie du chevalier. En remerciement le chevalier fit construire la petite chapelle de Mémoire. qui se trouve au bord du précipice, à 118 m au-dessus du niveau de la mer.
D'ailleurs les touristes sont invités à venir vois l'empreinte du sabot du cheval imprimée dans la pierre. J'avoue qu'il faut beaucoup d'imagination ...
La légende racontée en image .
Les murs à l'intérieur de la chapelle sont couverts de faïences bleues : les azulejos ! C'est pendant les travaux de construction de la chapelle que fut retrouvée dans la grotte la Statue de la Vierge. Elle se trouve à présent dans l'église, je vous en parle ensuite.
Dans la chapelle, une petite fenêtre donnant sur la mer a été aménagée.
Nazaré était un petit village de pêcheurs . Il a conservé ses fraîches ruelles étroites.
Et le poisson continue à sécher au soleil . Je remercie l'Hom d'avoir tenu le temps de la photo dans l'odeur qui s'en dégage .
Voyant la grande affluence des pèlerins à la petite chapelle de la Mémoire, le roi Fernando décida en 1377 de faire bâtir une église pour abriter la statue de la vierge. L'actuelle église Notre Dame de Nazaré a subi de grandes transformations à la fin du XVIIème siècle. Son architecture est le baroque classique portugais.
L'intérieur est beau mais nous ne pourrons pas aller plus avant car un prêtre officiait !
Nous avons donc cherché la crypte de la Vierge.
L'Hom a été plus rapide que moi !
Derrière la grille je peux enfin voir la Vierge de Nazareth qui aurait été sculptée par Joseph lui-même ! ( Nazareth a donné le nom de Nazaré ) . Cette Vierge fut ramenée de Palestine, Nazareth, par un moine grec qui l'amena jusqu'à un monastère en Espagne. Au VIIIème siècle le roi d'Espagne fuyait et il se réfugia dans ce monastère. Il rencontra le moine et ils décidèrent de gagner le Portugal en emportant la statuette avec eux. Avant de mourir le moine cacha la statue dans une grotte où elle resta oubliée durant quatre siècles. ...jusqu'à ce que commencent les travaux pour la construction de la chapelle de Mémoire.
Je suis ensuite allée me promener sur le marché où sont vendus de beaux fruits secs !
Et c'est là que j'ai eu l'explication des 7 jupons des femmes de pêcheurs. Les marins partaient en général pour une semaine . Chaque jour la femme enlevait un jupon et lorsqu'il ne restait que la jupe, le mari revenait ! La portugaise qui nous faisait la démonstration a mis au défi ma voisine ( 80 ans ) de venir à ses côtés. Ma voisine a accepté et c'est ainsi que j'ai pu prendre cette remarquable photo !
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15 février 2019
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06:00
Nous sommes au Portugal et notre circuit nous amène sue les bords du Douro , à Porto.
Au programme la visite d'une cave de Porto : c'est inévitable. Ce sont les caves Graham's qui sont au programme. Elles sont situées sur les hauteurs de Vila Nova de Gaia. Notre guide parle un excellent français. Il nous retrace l'histoire de la grande maison: 1820, les frères Graham , des écossais, fondent une maison de textile sur les rives du Douro. Un client ne pouvait régler sa dette , il leur donna en échange 35 barriques du précieux breuvage. Les frères décidèrent de se consacrer au développement des vins du Douro. Cinq générations plus tard la famille continue à développer l'entreprise de son ancêtre tout en conservant traditions et valeurs familiales. Nous circulons au milieu de tous les tonneaux et une légère odeur sucrée nous enveloppe : la part des anges !
Nous arrivons bientôt dans la salle des foudres, des tonneaux de grande capacité. Là il nous est proposé de nous asseoir sur un banc pour la traditionnelle photo-souvenir. Afin de ne pas retarder le groupe, le guide nous dit de payer, il prend nos adresses et la photo nous sera envoyée très vite. Je l'ai bien reçue comme vous pouvez le voir. Certains étaient sceptiques, le guide sort alors une ancienne photo pour nous faire voir à quoi va ressembler celle que que recevrons. C'est alors que la blonde assise à mes côtés déclare : " mais je ne me vois pas !" J'essaie de lui expliquer que c'est un exemple et que, une fois que le photographe aura fait son travail, elle se verra sur celle qu'elle recevra. Elle marmonne et au moment de payer elle déclare : " je ne paie pas car vous m'avez oublié sur la photo" ! Un ange passe...et l'accompagnatrice du groupe a fini par dire au guide que la dame était un peu " spéciale" . Il n'a donc pas insisté mais je voyais aux yeux brillants de certains, qu'il y en avait qui avaient du mal à retenir le fou-rire !
La dame seule qui avait, par mesure d'économie, accepté de partager sa chambre avec la dame blonde n'en pouvait plus tant le comportement de cette dernière était étrange.
Nous avons ensuite eu droit à une dégustation avec possibilité d'acheter du Porto. Je n'en ai pas ramené même s'il était très bon !
Le verre à dégustation a beau être symbolique et pas très rempli, venant s'ajouter aux effluves que j'avais respiré dans les caves , j'avais la tête qui me tournait et marcher à nouveau sur les rives du Douro m'a fait le plus grand bien !
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13 février 2019
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06:00
La cathédrale Santa Maria Nuova de Monreale est dédiée à la Vierge. Construite de 1172 à 1176 la tour gauche ne fut jamais terminée. Un séisme puis un grave incendie, dû à l'étourderie d'un enfant de choeur, nécessita une importante restauration ainsi qu'une re-décoration . La cathédrale mesure 102 m de long, 40 m de large et 35 m de haut.
L'abside latérale gauche est décorée d'opus sectile de style roman.
A l'intérieur on trouve trois nefs. Ce qui frappe c'est l'abondance des mosaïques
Au-dessus du maître autel , un Christ Pantocrator géant bénit à la grecque.
Mais ce sont toutes les mosaïques de la nef qui surprennent . Elles représentent les scènes bibliques de l'ancien puis du nouveau testament , ceci afin que les fidèles qui ne savaient pas lire puisse comprendre la vie du Christ. C'est un peu la Bible en bande dessinée !
Des tombeaux royaux sont encore visibles mais beaucoup avaient été détruit lors de l'incendie.
Une fois dehors, nous trouvons ce qui reste du monastère bénédictin : le cloître. Dans ce carré de 47 m de côté la paix règne. Il date du XII ème siècle et est bien entretenu.
Les colonnes qui entourent le cloître sont jumelées. Certaines sont lisses et d'autres sont décorées. Elles sont toutes différentes.
Au centre de la Piazza Vittorio Emanuele se dresse la fontaine au triton . Au milieu d'une vasque circulaire en marbre, un homme triomphe des forces du mal symbolisées par des dragons sortant de l'eau.
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12 février 2019
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06:00
Nous sommes dans la partie occidentale de la Sicile. Un court arrêt devant le port de Trapani. C'est essentiellement un port de pêche au thon.
Mais Trapani est surtout célèbre pour sa production de sel. Les marais salants avec leurs moulins semblent tout doit sortis d'un livre de Cervantès : Don Quichotte où es-tu ? Les moulins drainent l'eau des bassins.
Les tas de sel sont recouverts de tuiles en terre cuite pour protéger le sel des intempéries
Nous prenons ensuite le funiculaire qui nous conduit au sommet de la colline. A nos pieds la ville de Trapani et au large, les îles Egades.
Arrivés au sommet nous découvrons les petites rues de Erice à 750 m d'altitude. Cette petite ville très ancienne a conservé des bâtisses médiévales. C'est une ville charmante où le culte est dédié à la déesse de la fécondité et de l'amour. Astarté puis Aphrodite puis Vénus se sont succédé au cours des siècles et des occupations.
Impossible de ne pas remarquer la cathédrale catholique fortifiée qui date du XIVème siècle et qui est consacrée à Laurent de Rome. Sa façade est baroque et le campanile de 28 m est à côté . Conçue en 1421 elle fut restaurée en 1740. A l'intérieur nous découvrons la jolie nef néo-gothique.
Dans les nombreux magasins de souvenirs la charrette sicilienne est souvent présente. Celle-ci est un tantinet encombrante pour mettre dans les bagages !
Pour descendre nous prenons la télécabine . J'avais entraîné ma voisine de 80 ans dans l'aventure et pour pouvoir prendre la photo je l'avais fait monter dans celle qui arrivait puis pris la suivante . Elle n'a pas profité du paysage, regardant sans cesse si je suivais ( rires )
J'en ai profité pour admirer la baie de Trapani.
Nous avons déjeuné dans une ferme luxueuse qui nous a servi un repas agritouriste délicieux, rien qu"avec des produits naturels. La villa Immacolatella est réputée pour l'organisation de somptueux mariages.
Après ce repas nous étions en pleine forme pour aller voir le théâtre antique de Segeste. Il est construit à flanc de colline sur le mont Barbaro, à 440 m d'altitude. Il date du III ème siècle avant JC .L'été il est utilisé pour des pièces grecques, des concerts ...Dans un tel décor ce doit être grandiose d'y assister !
Près du théâtre, le temple d'Héra est un temple dorique en calcaire local. De 56 m sur 21 m il date de la fin du V ème siècle avant JC. Il n'était pas dédié à un dieu grec ce qui explique que les Vandales ne l'ont pas détruit.
Ce temple semble ne jamais avoir été achevé. Il compte 6 colonnes en façade et 14 colonnes de côté mais elles n'ont jamais été cannelées. Il est aussi évident que le temple n'a jamais été couvert.
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11 février 2019
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06:00
Au sud Ouest de la Sicile, à Agrigente nous avons visité en haut d'une colline les ruines de la vieille ville qui s'appelait Akragas dans l'antiquité. La vallée des temples est particulièrement bien conservée si je compare avec les ruines d'Athènes. Il est vrai que ce qui reste du temple d'Héra n'illustre pas vraiment mais mes dires mais attendez de voir la suite !
Bon, là ils ont tendu une bâche pendant les travaux de consolidation ! Cela donne une idée du temple de la Concorde du temps de sa splendeur. Mais en le contournant, je trouve qu'il a encore belle allure ! Il est de style dorique et date de 430 avant JC . Il est ceinturé de 34 colonnes et était recouvert de stuc.
Le temple d'Héra ou Junon, date du Vème siècle avant JC . Héra était mariée à Zeus et est la déesse du mariage.
Le temple d'Hercule ou temple d'Héraclès date du VIème siècle avant JC . 30 colonnes sont encore debout !
Le temple de Zeus a énormément souffert des séismes. C'était le plus grand au monde avec ses 113 m de long sur 56 m de large.
Un colosse de pierre s'est morcelé lors des tremblements de terre mais il a été reconstitué à terre.
En sortant du site archéologique , j'ai pu voir la petite charrette sicilienne . Elle est traditionnellement peinte . On en trouve des reproductions dans toutes les boutiques de souvenirs !
Le pistachier commence à se couvrir de fruits !
Nous reprenons la route. Nous passons sur un impressionnant viaduc.
Lorsque nous arrêtons à Selinonte c'est un autre parc archéologique qui nous attend . Celui-là a davantage souffert des séismes. Le temple d'Héra (ou temple E ) Il faisait 68 m de long sur 25 m de large. est encore debout mais il nous a été dit qu'il avait été soigneusement reconstitué .
Les colonnes sont grosses, puissantes . Pas étonnant qu'elles aient résisté aux attaques du temps !
Un sarcophage en terre cuite est exposé.
Ce temple là n'a pas supporté le tremblement de terre. Il ne s'en est toujours pas remis !
En partant nous avons un dernier regard vers le temple d'Héra qui fait figure de miraculé dans ce parc.
La baie de Selinonte est très jolie, nous aurions été tentés d'y descendre mais la car devait partir . C'est l'inconvénient des voyages en groupe !
Le soir depuis la fenêtre de notre chambre nous avions la magie des temples bien illuminés même si mon appareil de l'époque se soit refusé à en transmettre la splendeur !
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7 février 2019
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Cette très grande villa fut construite au IIIème siècle et fut la propriétés de nobles proches de l'empereur. La villa compte une trentaine de pièces décorées de 3500 m² de mosaïques . Nous ne les visiterons pas toutes , uniquement les principales.
Autour du péristyle le pavement est composé de nombreux médaillons qui représentent des animaux sauvages ou domestiques. De suite je note l'état de conservation remarquable .
Dans la salle de la petite chasse j'ai repéré le chasseur qui avait capturé un lapin . Cette salle devait être la salle de séjour des invités. Plus loin les chasseurs emmènent le sanglier qu'ils viennent de tuer.
Dans le couloir de la grande chasse les animaux sauvages sont capturés pour être ensuite présentés au cirque Maxime ou au Colisée de Rome. Le chariot emmène les animaux.
Dans ce même couloir les hautes personnalités surveillent les opérations.
Le médaillon à la scène érotique devait être dans la chambre du maître de maison.
Dans le vestibule du cirque des enfants les enfants jouent sur des biges, chars antiques à deux roues.
La salle d'Arion parle de mythologie. On y voit Ulysse offrant un soporifique à Polyphème. Ce cyclope est représenté avec trois yeux au lieu d'un seul .
Toujours la mythologie. La légende d'Arion sur la première photo et sur la suivante Pan lutte avec Eros , ils sont tous deux appuyés par leurs fans. C'est le combat de la laideur contre la beauté. Ces tableaux étaient sensés illustrer le bonheur. Ce lieu était une salle à manger.
Une salle où j'ai eu beaucoup de mal à prendre une photo tant les gens se bousculaient pour immortaliser les jeunes filles en bikini. Le bikini est sensé avoir été inventé dans les années 1950 et pourtant il existait déjà 1500 ans auparavant ! Ces jeunes filles font du sport et reçoivent des récompenses : couronne de laurier .
Dans la chambre de la maîtresse de maison c'étaient de fruits qui ornaient les médaillons. En sortant je comprenais mieux pourquoi l'Unesco décrit cette villa comme la mieux préservée de l'époque romaine ! Pour la protéger des intempéries et du soleil ardent ils ont mis des protections en dur. Les mosaïques sont sous une grande verrière. Super mais qu'est-ce que nous y avons eu chaud !
Avez-vous aimé la visite ? En plus de la conservation extraordinaire, j'ai trouvé que ces mosaïques nous apprenaient beaucoup sur les us et coutumes de l'époque romaine.
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6 février 2019
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06:00
J'ai fait un premier arrêt à Raguse au sud ouest de la Sicile. . Après le terrible séisme de 1693 il a fallu reconstruire. A Ibla la ville conserve le côté médiéval avec les ruelles tandis qu'au dessus Raguse la Neuve a des rues larges et de beaux immeubles baroques.
Je délaisse la ville nouvelle pour descendre à Raguse le bas, la ville médiévale. Pour ce faire il suffit de descendre les 250 marches !
En cours de route un belvédère nous permet de découvrir ce qui nous attend.
Rien à faire : c'est vieux ! Même ce palais me semble défraîchi !
L'entrée principale de la cathédrale est sous les échafaudages. Sa restauration n'en finit pas... Nous apprenons avec stupeur que le portail principal est tourné vers les riches !
Nous reprenons la route pour nous arrêter devant Caltagirone , à 74 km de Catane. Mon petit doigt me dit que je vais y trouver bon nombre d'escaliers !
Bingo ! Le plus grand et le plus beau est l'escalier de Santa Maria del Monte qui date de 1608. Chacune des 142 marches est décorée avec des céramiques toutes différentes et faites à la main.
La ville de Caltagirone est célèbre pour ses poteries artisanales , elle est la capitale de la céramique. J'ai choisi de vous montrer l'emblème de la Sicile : la tête de Méduse à trois jambes.
A deux pas du fameux escalier se dresse la cathédrale. Son intérieur est agréable mais sans plus.
Nous poursuivons notre route pour arriver bientôt devant une autre ville , elle aussi sur une colline. Nous sommes devant Piazza Armerina . Je suis impatiente car c'est là que nous devons visiter la Casale , une villa romaine de l'Antiquité tardive . Il paraît qu'elle est impeccablement conservée et que ses mosaïques sont splendides . Hâte d'y être ! Et vous ?
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5 février 2019
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06:00
La chanson de Henri Salvador " J'aimerais tant voir Syracuse ..." m'avait fait rêver bien des fois. Aussi lorsque j'ai eu l'occasion de fouler le sol sicilien , je n'ai eu qu'une envie : aller voir Syracuse. J'en ai d'abord découvert le port en allant sur l'île d'Ortygie où se trouve le centre historique de la ville.
Je suis d'abord passée devant la fontaine d'Aréthuse . Selon la légende la nymphe Arethuse aurait été poursuivie par le dieu du fleuve. Pour y échapper, la nymphe a trouvé refuge à Syracuse mais on chuchote que les eaux du fleuve auraient fini par la rejoindre ! Au milieu de la fontaine pousse un très beau papyrus .
Syracuse fut dans l'antiquité la ville la plus importante de la Sicile. Ciceron la décrit comme la plus belle cité du monde. Fondée en 734 avant JC Syracuse était la ville d'Archimède qui inventa les catapultes et les meurtrières pour défendre sa ville. ( il ne faisait donc pas que réfléchir à la poussée de l'eau de sa baignoire ! ) En 212 les romains s'emparent de la ville et tuent le génie. Sur la place un temple dorique grec est érigé à la gloire d'Athena. Il sera remplacé par une église catholique romaine. Ce n'est qu'au XVIIIème siècle que la cathédrale sera dotée d'une façade baroque.
L'intérieur est dépouillé, quasi nu. Seul l'autel en argent massif attire le regard.
Je suis ensuite allée voir le parc archéologique de Neopolis . Nous passons à côté de tombes , simples trous dans la pierre.
Une cascade naturelle tombe en continu.
Le théâtre grec se prépare à accueillir une représentation moderne.
Le théâtre romain accueillait fauves et gladiateurs .
Une anfractuosité dans la paroi rocheuse attire mon attention : c'est l'oreille de Denys ! C'est là que le tyran Denys l'Ancien ( 405- 367 ) pouvait venir surprendre les conversations de ses prisonniers enfermés dans une grotte voisine .
Cette partie historique de la ville m'a beaucoup plu. Dans la ville moderne j'ai trouvé l'architecture insignifiante. Comme dans beaucoup de villes italiennes on y trouve le charme des étroites ruelles fraîches où le linge pend mais rien de vraiment spécial !
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