Voilà bientôt un an que ce salon de thé / boutique de thé et café a ouvert une succursale à Narbonne. C'est Junior qui lors de sa venue m'avait fait franchir le seuil et je n'ai pas regretté. Situé dans la rue commerçante de Jean Jaurès il n'est pas loin de la place de l'hôtel de ville. Ce mois de décembre étant particulièrement doux des gens consomment en terrasse !
L'entrée est bien décorée.
Vous choisissez votre café ( j'ai pris un Ethiopie corsé ) Les grains sont mis en sachet devant vous. Il est possible de l'avoir moulu et il vaut mieux savoir quelle mouture vous convient : le choix est grand !
Mais si vous préférez le thé, vous n'aurez que l'embarras du choix.
Il serait dommage de ne pas en déguster sur place ! Pour accompagner le chaud breuvage vous avez un large choix qui va de la coupe glacée aux pâtisseries à se damner ! J'étais cette fois en compagnie de l'Hom à qui tout faisait envie. Avec Junior nous avions pris lui une crêpe et moi une gaufre : parfaites !
L'Hom a opté pour le café gourmand qui offre un échantillonnage des douceurs. Je retiens : le macaron est juste délicieux !
Connaissez-vous l'enseigne Etienne ? Qu'en pensez-vous ?
Lors de leur venue chez nous mon fils a fait une halte à Vichy . A ma demande il a fait des photos car les miennes trop vieilles étaient inexploitables ! C'est l'église saint Louis qui a d'abord retenu son attention. Financée par Napoléon III elle fut ouverte au culte en 1865 . Elle a été rénovée dans les années 2010. Elle présente le style néogothique et le néoroman. Son aspect change totalement si on arrive devant ou si on la contourne par l'arrière.
L'intérieur est assez sobre.
Dans le choeur on y voit une toile de 1915 " A la gloire de saint Louis " placée sous les vitraux d'Antoine Lusson 1964.
Uniquement muni de son téléphone, les photos de l'intérieur assez sombre ne rendent pas ce qu'elles devraient !
L'orgue Aubertin à 3 claviers a remplacé en 1991 l'orgue Merklin qui s'y trouvait depuis 1943. Pourtant on s'est vite aperçu d'un encrassement inquiétant. Il a fallu enlever le salpêtre des murs et remplacer les cierges par des lumignons moins fumigènes.
Une maison datant du moyen âge a vu ses colombages évoqués dans le ciment !
Une autre maison a attiré son attention. Il s'agit de la maison natale du journaliste Albert Londres 1884. Cette maison en pierres brunies par le temps est reconnaissable grâce aux tourelles en briques rouges. Les murs sont couverts d'un trompe l'oeil qui ne parvient pas vraiment à cacher l'état d'abandon. L'association qui l'a acquise aux enchères il y a 2 ans souhaite créer dans les 297 m² un institut du grand reportage. Mais une fois les travaux chiffrés , elle réalise qu'il lui faut faire un appel aux dons. Si vous connaissez un généreux mécène ?
Il a de suite été séduit par l'architecture de cette ville qu'il découvre. Il décide d'y passer la nuit pour mieux la visiter ...
Dans l'une des cours de l'archevêché de Narbonne des animaux de la ferme sont arrivés , le temps du marché de Noël. Pour y entrer nous avons subi un contrôle et avons dû présenter nos sacs ouverts ! Les premiers sont des volailles autour d'un point d'eau.
L'oie blanche avait un plumage frisé ! Sa tenue de fête très certainement !
Le canard avait mis son bonnet !
Les petites poules ( anglaises ? ) avaient toutes un petit détail particulier .
Des poules se tiennent à l'écart de la foule et d'autres se réfugient dans un recoin , pour fuir les cris des enfants je pense !
Il y a les frileux qui malgré les 18° ambiants préfèrent se réfugier sous la chaleur de la lampe rouge
Le chef incontesté de la basse-cour est ce coq ! Il est superbe et regarde les poulettes de haut !
Deux poneys ne s'occupent absolument pas de la foule qui s'extasie : ils mangent leur foin !
Moutons, porc noir et chèvre complètent cette exposition des animaux de la ferme. Cette année pas de vaches ni de chevaux . J'ai été quand même étonnée de voir que des enfants ne connaissaient pas du tout ces animaux !
Pendant ce temps, un nuage de corneilles, sûrement intéressées par les nourritures que jetaient les responsables des animaux , tournoyaient au-dessus de nos têtes en jetant des cris .
En repartant nous nous sommes arrêtés devant la pièce vitrée où un Père Noël recevait les enfants qui avaient apporté leur liste de cadeaux . Zut : je n'avais pas pris la mienne ! Ce n'était pas génial pour la photo car la vitre renvoyait les reflets des badauds dans la rue ! Mais je me suis régalée à voir l'émotion intense des petits tandis qu'ils confiaient leur liste au bonhomme vêtu de rouge !
Cette année encore l'hôtel de ville a enrubanné le donjon Gilles Aycelin comme un paquet cadeau !
Noël cette année est placé sous le signe de la gourmandise. Le traditionnel sapin est remplacé par une énorme coupe de crème glacée .
Partout des sucreries géantes : bonbons, sucettes, sucres d'orge ...
Nous empruntons le passage voûté qui mène qui mène à la cathédrale saint Just. Les sucreries jalonnent le parcours.
Après la simili religieuse ( en imitation pâtisserie ) c'est un nounours doré qui nous annonce que nous arrivons à la cathédrale.
Nous entrons dans le cloître qui est complètement nu ! Là où les autres années étaient exposées les crèches du monde entier, c'est le vide absolu. Je ne suis pas allée plus loin, j'ai fait demi tour !
Une fois revenue sur la place j'ai regardé un moment évoluer les patineurs . C'est vraiment de la glace mais ...il fait de 16 à 18° sous le soleil et elle fond beaucoup. Les patineurs évoluent dans l'eau et pas difficile de voir qui est tombé ou non , il suffit de regarder l'état des vêtements.
Dans la salle des consuls j'ai pu voir la maison du Père Noël avec ses lutins. Il y a même la cuisine où se préparent toutes les friandises ! La lumière rouge sensée rendre l'effet de nuit féérique ne facilitait pas la prise de photos !
En cette période les lutins ont beaucoup de travail !
Et c'est en sortant, alors que je désespérais d'en trouver une, que j'ai vu la crèche : en bas dans un coin sombre. J'étais contente : au moins elle était là ! La tradition est respectée !
Mon fils s'est rendu place du Chapitre à Mons et m'a donné ses photos de la collégiale dédiée à sainte Wandu , la patronne de Mons. Celle-ci avait été mariée et a eu quatre enfants avant de choisir la vie religieuse , son mari a suivi le même chemin ! L'édifice religieux catholique est de style gothique brabançon . Commencés en 1450 les travaux se sont arrêtés en 1691 sans que l'église soit jamais achevée. A Mons, lorsque chose met du temps à prendre fin, les habitants vous disent : " " C'est comme la tour de saint Wandru, on n'en verra pas le bout ! "
L'intérieur est monumental : 115 m de long sur 32 m de large.
Sainte Wandru
L'église comporte 29 chapelles autour de la nef principale, du transept et du choeur.
Ce triptyque est remarquable !
Cette oeuvre dans une chapelle est une véritable dentelle de pierre
Les vitraux sont très beaux
Les statues sont très jolies . On y trouve les statues d'albâtre de Jacques du Broeucq au XVI ème siècle.
L'orgue monumental fait 20 m de haut et dispose de 4 400 tuyaux. C'est le plus grand orgue de Wallonie. Sa restauration a duré 4 ans. Il est possible d'acquérir les CD enregistrés dans cette église.
Au dessus du maître autel se trouve la châsse en laiton doré ( 1887 ) qui contient les reliques de Sainte Waudru . Elle sort une fois l'an , portée par le car d'or.
Le car d'or est un véhicule en bois peint et doré de style Louis XVI. Le dimanche de la Trinité il sort en procession dans les rues de Mons en exposant la châsse contenant les reliques de sainte Waudru. A la fin du parcours le car d'or, tiré par de solides chevaux , doit remonter d'un seul élan le raidillon qui borde la collégiale. La foule pousse afin d'assurer un an de bonheur à sa ville.
Sur le square Roosevelt, devant la collégiale, s'élève la statue française de David Mesguish " Lucie et les papillons " . Cette oeuvre de 7 m de haut est en inox, elle est prévue pour rester en place au moins 2 ans. Elle représente une petite fille en train de briser une paire de ciseaux !
Depuis la fête foraine nous apercevons des cabanons blancs sur l'autre rive du canal de la Robine : c'est là que se tient le traditionnel marché de Noël ! Allons-y !
Un étal de santons a tout à fait sa place en ce lieu. Ce sont des santons artisanaux , je les trouve beaux.
A ses côtés de mini constructions imitant la pierre qui pourraient très bien figurer dans une crèche.
Difficile d'échapper aux bijoux fantaisie ...que j'ai trouvé assez chers pour ce que c'est !
Les stands de victuailles sont nombreux. Celui là fait un magnifique aligot sous nos yeux . Mais juste après le déjeuner je n'ai pas pu goûter !
Tout à fait de saison , les écharpes et bonnets bien chauds. Sauf que ce jour nous avions le soleil et 16° !!!
Il n'y a pas d'erreur : là où sont rassemblés les gens il y a à manger ! Le vin chaud aux 5 épices avait aussi un bon succès mais le petit gobelet à 4€50 ce n'est pas vraiment donné ...surtout qu'il y avait de jolis faux-cols !
Le camion de spécialités alsaciennes est là chaque année : un fidèle !
Je pense que st Nicolas a un peu traîné en route ! Il est accompagné de son fidèle Père Fouettard. J'ai entendu des enfants dire que le Père Noël ne ressemblait pas au vrai ! A Narbonne les enfants ne connaissent pas st Nicolas !
Mon flair me l'avait bien dit : les marrons grillés ne sont plus très loin ! Ceux-là sont excellents !
Le marché de Noël se termine et déjà on aperçoit la place de l'hôtel de ville. Le traditionnel sapin a fait place cette année à un pot de crème glacée : les temps changent !
En face des Halles, sur le quai du canal de la Robine , se tient la traditionnelle fête foraine de décembre placée sous le signe de Noël . Ce petit manège a choisi un sapin comme pilier central . C'était le jour de l'inauguration et j'avais choisi d'arriver tôt pour pouvoir faire des photos. Les gens commençaient à peine à arriver !
Sur cette attraction, les gens s'installent côte à côte sur un banc en bas . Sitôt que le départ est donné, le banc monte et une fois en haut fait des allers-retours de gauche à droite en allant de plus en plus vite. A voir la tête des clients, ce doit être assez impressionnant !
Le palais du rire et son parcours semé d'embûches. Nous ne les voyons pas mais nous les entendons rire !
Cette attraction est petite mais connaît un franc succès : le rodéo ! Au départ c'est tranquille et les enfants font les fiers à bras ! Mais lorsque le rythme s'accélère plus d'un est jeté à bas ! Le réflexe est presque toujours le même : voir si les autres ont tenu et si personne ne l'a vu tomber ! Jamais ils ne s'avouent vaincus et remontent vite en selle !
Cette chenille est mignonne et bien présentée. Son défaut est d'être en bout du parcours ! Les enfants finiront pourtant par arriver !
Si les attractions précédentes sont plutôt pour les ados , les petits ne sont pas oubliés . Ce mini manège bleu est tout à fait craquant !
Pour gagner un petit gadget testez votre adresse ! J'ai toujours eu l'impression que c'était truqué, pas vous ?
Ce manège fait, pour moi, partie des classiques !
Le grand 8 revu et corrigé pour être au niveau des enfants. La montagne russe ne descend pas trop vite mais cela est suffisant pour leur faire pousser des cris d'effroi :
La vedette du parcours : le train du Père Noël ! C'est la décoration du décor qui en fait tout le charme ! Les enfants là-dessus ont des étoiles dans les yeux !
L'Hom aussi a eu des étoiles dans les yeux mais c'était devant la moto d'un forain !
En décembre pas de fête sans marrons grillés ! Qu'est-ce qu'ils sentaient bon !
Merci à mon fils de continuer à m'envoyer des photos de son déplacement à Mons en Belgique
Du haut de ses 87 m le beffroi de Mons domine la ville sur une colline. Il fut construit de 1662 à 1669. Il est de style baroque et avait une tripe utilité : il servait de tour de gué, servait à déceler les incendies et donnait l'heure aux habitants. Si vous voulez monter jusque la lanterne il faudra gravir un escalier étroit jusqu'au 3ème étage et là vous aurez droit à des échelles en bois. Mais il est possible de prendre l'ascenseur panoramique ! Le beffroi abrite un carillon de 49 cloches.
L'hôtel de ville de Mons abrite une grande partie des services communaux. Il fut bâti en remplacement de la maison de la Paix. Il devait être en gothique flamboyant mais a subi des transformations dont un campanile Renaissance au XVIIIème siècle. Les salons peuvent se visiter mais il faut en avoir fait la demande auparavant et la visite se fera sous la houlette d'un guide officiel.
Près de l'entrée principale de l'hôtel de ville se teint une petite statue en fer forgé représentant un petit singe. Son origine est inconnue . La légende veut que si on lui passe la main gauche sur le crâne cela portera chance. Bon nombre ont essayé car le crâne est bien lustré et brillant ! C'est le singe du grand'garde .
Il est possible d'apercevoir l'artothèque. Cet édifice du XVIIIème siècle a été requalifié : la chapelle de l'ancien couvent des Ursulines est devenue l'artothèque. Sur les 50 000 oeuvres certaines sont exposées tandis que d'autres sont conservées dans des réserves , elles sont accessibles virtuellement grâce à des dispositifs numériques
L'ancien hôtel de Peissant était à l'origine une demeure seigneuriale de la fin du XVIème siècle. C'est l'un des derniers témoins de l'architecture renaissance montoise. L'immeuble accueille de nos jours la Fédération du tourisme de la province du Hainaut .
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