Le long de la belle avenue Pierre de Coubertin à Narbonne se dresse l'ossature d'une belle maison. Elle est dans cet état d'avancement des travaux depuis plus de 15 ans. Abandonnée en cours de construction ! Les passants se perdent en conjonctures : manque cruel d'argent ? décès des propriétaires ? Entreprise en liquidation? ...les suppositions vont bon train. 

Ce qui promettait d'être une belle propriété reste inachevée. Force est de constater que, livrée depuis plus de 15 ans aux intempéries  ( tempêtes, orages, canicules...) elle résiste bien ! C'est du solide ! 

Mais peut-être aurez-vous aperçu une affiche à l'endroit où devrait de situer la porte d'entrée ? 

La première fois que j'ai vu cette affiche en passant en voiture, j'ai cru avoir mal lu ! Mais non, il est bien écrit à louer ! Alors affaire à suivre, si vous souhaitez vous installer à Narbonne je connais un endroit...mais quelques travaux d'aménagement sont à prévoir avant de pendre la crémaillère !

Tout près de là se trouve la neuve et moderne Faculté des Sciences Juridiques et Economiques qui dépend de l'IUT de Perpignan. 

Dans le Campus de Narbonne, faisant face à la maison inachevée, les locaux de l'UPVD , Pôle de l'Urbanisme de Narbonne, faisant partie du complexe universitaire. 

Vu de l'autre côté, la perspective laisse bien voir toute la modernité colorée du bâtiment.

La maison inachevée et l'UPVD  se font face. 

Là encore dans la ville de Narbonne les extrêmes se côtoient !

Quand ce thème nous a été proposé par " En France aussi " j'ai de suite pensé à une balade que je voulais faire depuis longtemps autour du stade de Narbonne.

Le parc des Sports et de l'Amitié  se situe avenue Pierre de Coubertin à Narbonne. 

En permanence on peut y voir des marcheurs, des joggeurs et même des coureurs en faire le tour. Chacun va à son rythme et cela me convient car je fais de nombreux arrêts photos !

Ce parc créé en 1976 fut agrandi et rénové en 1992. Il peut contenir 10162 spectateus . 

Près de l'entrée, cette statue s'appelle Jeunesse. Elle est l'oeuvre de Pierre Rogissart, un peintre, sculpteur et poète natif des Ardennes en 1927 et résidant à Gruissan près de Narbonne. 

Nous passons à côté de deux grands terrains d'entraînement pour les sports collectifs. 

Sous la canicule, il n'y a pas grand monde !

En approchant de l'extérieur du stade proprement dit , cette statue de Daniel Bord représente la flamme olympique. Elle fut inaugurée le 24 juin 1999.

C'est Daniel Bord qui a dessiné et réalisé la maquette de l'oeuvre mais la flamme au centre, de 5,5 m de haut , fut formée et soudée dans les ateliers Audouy à Limoux.

Située entre les terrains d'entraînement et les tribunes du stade; la longue allée arborée et fleurie fait le tour du stade et sert de piste de jogging ou de chemin de balade. 

L'arrière des tribunes que nous commençons à longer sont les tribunes de la Clape. Ne cherchez pas, c'est parce qu'elles sont situées du côté de la montagne classée ! Ce sont aussi celles qui sont face au soleil lors des matches l'après midi !

Le stade n'est pas accessible si vous n'êtes pas munis de billets. Il est entouré d'une double clôture de robuste grillage. 

Le gazon est régulièrement arrosé lorsqu'il n'est pas occupé par les équipes. 

Nous continuons. Les tribunes sont remplacées par des salles de sport : ici la gym !

Sous les arbres une statue ( auteur non précisé ) ne laisse aucun doute sur le sport à l'honneur dans ce stade : LE  RUGBY !

Les espaces sont très arborés. Beaucoup de ces arbres ont une plaque qui porte leur nom et leur pays d'origine. 

Un ensemble de panneaux solaires semble se fondre avec harmonie dans le cadre. 

Ils fournissent l'électricité nécessaire aux installations. 

Si vous aviez encore un doute , cette sculpture en bois montrant " la touche" vous signale que ce stade est le temple du rugby !

L'entrée des officiels et des VIP ! 

Un hommage de Narbonne à SON All Black, Jerry Collins  décédé récemment, ainsi que son épouse, dans un accident de la route. Leur bébé est sorti du coma. 

La billetterie que j'ai toujours trouvée tristounette. 

L'éclairage pour les matches en nocturne est assuré par des spots 

Un superbe athlète à l'antique...je déplore que cette tenue, en vigueur lors lors des premiers jeux olympiques, ait été abandonnée ! 

A Narbonne, si vous voulez connaître le sens du vent dominant, regardez le tronc des arbres du stade !

Un dernier regard sur le stade dont nous avons fait le tour complet . Vous apercevez les tribunes du côté opposé . 

Lors de mes premiers séjours dans le sud dans les années 80, le parc des sports et de l'amitié s'appelait le stade Egassiairal. 

Je suppose que le nom a été changé pour qu'il n'y ait pas de confusion avec le  collectif associant habitants et acteurs locaux qui souhaitent s’impliquer dans leur quartier pour l’élaboration et la réalisation de projets visant à améliorer la vie de leur quartier.

En sortant nous passons devant la petite maison du gardien. Il est chargé de l'entretien et jouit des ambiances chaudes et survoltées des matches qui se déroulent là !

Il faut maintenant que je vous laisse, mes 25 mn de sport at home m'attendent !

Cet article participe au rendez-vous mensuel " En France aussi " propose par 

Sylvie     http://lecoindesvoyageurs.fr

Nath       http://laterresurson31.fr

Christelle  http://voyagefeminin.fr

Le thème du 1er juillet : autour du sport 

Lors de notre retour en hélicoptère c'est d'abord la stratosphère de 350 m de haut qui s'impose à nous. On devine la longue rue principale : le Strip ! 

Peu à peu les autres hôtels-casinos apparaissent. Avez-vous reconnu Paris et sa tour Eiffel ?

Il nous faut remonter le Strip, le long duquel sont bâtis les principaux hôtels-casinos, pour regagner notre chambre.  

C'est au Luxor que nous logeons. Cette pyramide de 106 m de haut a pour thème l'Egypte antique. Devant la pyramide une reproduction du sphinx de Gizeh. 

Au sommet, la pointe est équipée d'un puissant projecteur dont le jet de lumière est visible depuis toute la ville. Certains disent que les cosmonautes de la station MIR pouvaient le voir !

La décoration égyptienne est gigantesque. Les palmiers sont faux et c'est drôle de voir les agents d'entretien grimper au tronc, détacher une feuille et descendre la laver !

Cet hôtel 5* compte 4407 chambres réparties sur 30 étages.  

Notre chambre se trouve au dix

septième étage. Pour y accéder nous ne prenons pas l'ascenseur vertical normal mais il nous faut monter dans l'inclinator . Cet ascenseur a la particularité de monter à l'oblique le long des arêtes de la pyramide. : sensations garanties ! 

Une fois dans le couloir du 17ème qui mène à notre chambre nous avons une vue plongeante sur le centre de la pyramide. 

La chambre standard est spacieuse et très confortable. J'aime le côté semi-mansardé du coin fenêtre. 

Le lendemain est consacré à la visite des hôtels-casinos. Nous avons fait la presque totalité le long du Strip. Je ne vous parlerai que de ceux qui m'ont marquée. 

Le Caesars Palace ...Céline Dion n'y chantait pas encore  mais nous voulions tester la particularité de l'établissement. Tout y a été conçu pour que vous ayiez beaucoup de mal à en sortir. Je ne parle pas de moi qui perd sa voiture sur le parking du supermarché mais l'Hom a un GPS intégré ...disait-il ! Nous avons marché, admiré les statues , les boutiques de luxe , prêté une royale indifférence aux machines à sous envahissantes.  Mais il a fallu se rendre à l'évidence : impossible de retrouver la sortie. Il s'agirait d'une inclinaison du sol qui nous entraînerait...toujours est-il qu'en désespoir de cause nous avons osé passer une porte privée...pour nous retrouver sur le parking ! Peu importe, nous étions enfin à l'air libre  et retrouver alors le Strip nous fut aisé !

Avez-vous reconnu ? Nous sommes non pas à Venise mais dans le Venetian, Doge's palace.  Tout y est à taille réelle et le gondolier chante pendant la balade. Le beau ciel bleu est en fait un plafond tendu !

Nous avons eu le temps de voir quantité de spectacles, les chapelles pour les mariages éclairs, les jardins, les animaux ... ce furent des journées très bien remplies . Tellement occupées que nous n'avons pas eu le temps de jouer ! Lorsque nous descendions au petit déjeuner il y avait des joueurs hagars qui avaient passé la nuit accrochés à leurs bandits manchots. Il faut dire que lorsqu'arrive le soir, la climatisation diffuse de l'air chargé d'oxygène pour tenir tous ces acharnés éveillés ! Nous avons quitté ce parc d'attractions en taxi-limousine pour l'aéroport voisin . Nous y sommes déjà revenus deux fois ...

Petit retour en arrière ... début  janvier 2000. J'étais allée passer l'entrée dans le troisième millénaire aux USA à New York puis dans le Névada , à Las Végas. 

C'est là que nous avons décidé de profiter de l'hélicoptère pour survoler la région. 

Nous décollons de bon matin et l'Hom a décrété que voler sans rien dans l'estomac n'est pas prudent, c'est pourquoi j'avais appelé le room service à 3h30 pour nous caler ! 

Pendant que nous prenons place, le pilote vérifie le tableau de bord avec attention ! 

Bientôt le long ruban du Colorado se déroule au dessous de nous. 

Le fleuve venu des montagnes Rocheuses fait 2330 km de long. Il coule à une hauteur de 1600 m et a taillé des à-pic de 2000 m en creusant son lit. Il faut dire que ce fleuve a parfois des fureurs qui ont nécessité la construction de barrages pour le discipliner. 

Le décor à nos pieds est fabuleux ! Les gorges et canyons se succèdent . On distingue les différentes couches qui composent le terrain. 

Les couleurs sont magiques !

Lorsque nous survolons ce terrain quadrillé, le pilote nous explique qu'il s'agit des terres où sont parqués les indiens. Si la surface leur a été donnée, ils ne sont pas propriétaires du sous-sol  et des richesses qui s'y trouvent. 

L'hélicoptère amorce une descente et le pilote annonce que nous allons nous poser. Cela est possible parce qu'en territoire indien !

A ce moment là nous nous rendons vraiment compte de la hauteur des murs de pierre !

Nous descendons de l'appareil et avançons sur les berges du fleuve.

La végétation est composée de plantes grasses, cactus !

De retour près de l'hélico, nous eûmes la surprise de trouver la table dressée pour un copieux petit déjeuner  ( je rappelle que nous avions mangé !!! )

Les paniers étaient très bien garnis et le pilote était occupé à nous servir le champagne américain mais bon ! 

C'est en pleine forme que nous avons repris place dans l'hélico . 

Bientôt le lac Mead est en vue ! C'est un lac artificiel dû à la construction d'un barrage. 

Nous survolons le barrage Hoover et sa centrale électrique . 

En survolant le lac Mead nous finissons par apercevoir une ferme piscicole qui fournit en poissons tous les environs, y compris Las Végas. 

Juste pour le plaisir quelques beaux méandres du Colorado. 

Et la ville de Las Végas est devant nous. Toutes les maisons abritent les gens qui travaillent pour les casinos et  le tourisme .

Cette ville est très gourmande en eau et le Colorado risque de s'assécher un jour . De plus le pilote nous a précisé que de l'autre côté de la frontière mexicaine les gens n'ont pas d'eau !

Végas, temple du jeu et de la démesure, fait figure de gaspillage.

Au jardin les plantes semblaient s'être endormies à nouveau; 

Puis un murmure est venu jusqu'à elles : " l'été est là ! "

Ce sont les althéas qui ont réagi les premiers ! Ce sont des hibiscus qui peuvent supporter des températures négatives jusque -7°.

suivis de près par le myrte que j'avais planté à mon retour de Corse. 

Les lauriers roses, rouges et blancs ont décidé de cesser leur bouderie pour exploser ! La sévère taille automnale les avait contrariés ! 

La hausse des températures nous a permis de sortir le tamaya. Le même qui depuis 15 ans nous donne ses joyeuses grappes roses. A plus de 30° il se sent chez lui, comme au Brésil ! 

Le lavandin est aussi en fleurs. Je vais bientôt les cueillir pour faire des petits sachets anti-mites pour mes placards. 

Et surtout mes rosiers sont repartis pour parfumer à nouveau le parterre !