En descendant le grand escalier de la cathédrale Sainte Marie, vous longez le bâtiment principal de la Pia Almoina qui est de nos jours le siège du collège officiel des architectes de Catalogne et des Baléares.
Nous passons sous un passage voûté décoré d'une jolie frise et d'une petite chapelle.
Nous passons devant la petite église Sant Lucas.
Nous voici derrière les salles capitulaires où est exposé le trésor de la cathédrale depuis 1951. A droite la cathédrale et à gauche la tour Cornelia.
Nous sommes arrivéx aux bains arabes. C'est le nom qu'il leur est donné alors qu'ils s'inspirent plutôt des bains romains. Nous entrons dans la première salle : l'apodyterium. C'est certainement la pièce qui servait de vestiaire.
Au centre de cette salle une petite piscine octogonale entourée de colonnes et chapiteaux de grande taille. Le sommet est un dôme ouvert sur le toit.
Nous traverserons ensuite successivement le frigidarium ou pièce froide qui était le début de la zone humide des bains, puis la pièce tède ou tepidarium : la pièce intermédiaire avant d'accéder à la pièce chaude ou caldarium. C'était la pièce la plus chaude de l'établissement, les températures pouvaient atteindre 30 à 35°avec beaucoup de vapeur. La chaleur provenait d'un fourneau souterrain. Ces installations n'ont pas toutes été restaurées.
Nous montons par un escalier de fer en colimaçon pour avoir une vue sur les toits. On y voir le dôme de la piscine !
La visite des bains arabes est rapide. En sortant nous voyons le monastère Galligants qui doit son nom à la rivière pratiquement toujours à sec qui le longe.
Le steet art n'est pas très présent à Gérone . J'aime cet oiseau toures ailes déployées dans le lit de la rivière.
Une vue sur le clocher de saint Pierre de Galligants.
L'église du monastère Saint Pierre de Galligants est devenue le musée d'archéologie de Catalogne.
L'ancienne abbaye bénédictine de St Pierre de Galligants avait été commencée en 992.
En face du musée, une belle petite église romane : Saint Nicolas à la coupole octogonale.
Elle n'est ouverte au public qu'à des dates ponctuelles ( fête des fleurs par exemple ) et des expositions y sont organisées.
Je suis désolée, j'avais cru régler le problème des photos verticales en les réduisant au maximum. Cela semblait fonctionner...et je m'aperçois qu'elles sont à nouveau couchées ! C'est la troisième fois que je le signale ! Grrr
Je suis désolée pour la présentation des photos mais je viens de m'apercevoir qu'Over-blog avait couché toutes mes photos verticales . Je conçois que ce n'est pas la meilleure façon de les voir. J'ai envoyé un message pour qu'ils y remédient. M'entendront-ils ?
De suite la taille et la richesse des objets exposés sautent aux yeux .
Beau tableau sculpté de la naissance de Jésus.
Une tapisserie qui évoque la descente du saint Esprit. J'ai entendu malgré moi les commentaires d'un groupe qui critiquait la présence de ces hommes couvant du regard une jeune fille. Leur conclusion m'a laissée interloquée !
Un antique bas-trelief sculpté dans la pierre.
Un précieux reliquaire .
De quoi prévoir une grande quantité d' hosties.
Aux murs de beaux tableaux.
Détails d'un autre énorme élément lithurgique.
Admiration devant ce tableau .
Là, j'ai eu un coup de coeur devant la bague de l'évêque !
Mais je lui ai vite préféré ce livre écrit et enluminé par les moines.
Ces gravures sur métal précieux me fascinent beaucoup plus par le soin apporté au travail de représentation que pour la valeur du support.
Encore de beaux tableaux !
Nous sommes enfin arrivés devant la célèbre tapisserie : " Le tapis de la Création ."
Ce n'est en fait qu'un fac similé car l'original est préservé en lieu sûr. La tapisserie originale date du XIIème siècle et fait 12 m².
Nous avons fait la visite dans des conditions épouvantables, bousculés par les classes de lycéens et collégiens qui brandissaient d'énormes dossiers mais qui en fait n'en avaient rien à cirer. Une fois sortis, nous avons retrouvé des classes qui attendaient sur le parvis et après avoir descendu les 90 marches d'autres classes étaient assises sur les marches. Les voyages scolaires ont la côte en Espagne !
En sortant de la cathédrale vous ne pouvez pas manquer cette gigantesque chapelle : la chapelle de l'Espérance. Aux murs de superbes tapisseries.
Sous la grande couronne drapée, le lit de l'assomption de la Vierge.
Au sol, le sépulcre de l'évêque Guillem Boïl .
Dans le même hall se trouve la porte d'accès au cloître.
Le long des murs de très nombreux sarcophages et au sol des pierres ( tombales ? ) gravées.
De beaux écussons gravés dans la pierre.
Les chapiteaux des colonnes sont ornés de statuettes .
Le cloître est herbeux avec un puits central et une fontaine d'angle qui n'a pas encore été remise en activité.
Dans une cavité du chemin de ronde, je retrouve le trône de Charlemagne.
Dans l'angle du cloître, un escalier mène au musée des parures ecclésiastiques.
Toutes les chasubles richement brodées sont protégées par des vitres qui ne facilitent pas les photos ( nombreux reflets ) .
Quelques jolies crosses richement ornées de pierres précieuses.
Une riche et précieuse broderie ancienne.
Une vieille croix de pierre.
Bon à savoir : l'un des angles du cloître est équipé de toilettes modernes et gratuites. Par la fenêtre de ce petit coin j'ai jeté un oeil sur la ville avant de reprendre le chemin de ronde du cloître.
Nous ressortons cette fois par la façade principale de la cathédrale. Elle est ornée de statues . Ce qui attire mon attention est le monumental escalier de 90 marches qu'il va falloir descendre. Les portes sont ouvertes mais l'entrée se fait dans le bâtiment situé sur la gauche où se trouve la billetterie.
Nous avons tenté avec succès de négocier la visite. Il y a encore en effet un autre musée à voir là : le trésor de la cathédrale. Une jeune employée a bien voulu écrire sur nos billets et nous avons pu venir voir le trésor le lendemain. Parfois il suffit de demander avec le sourire et l'impossible devient possible !
Je cherchais un restaurant qui ne soit pas trop loin et qui se distingue un peu de ceux auxquels Narbonne m'a malheureusement habituée . En regardant sur Internet j'ai trouvé un nom qui a évoqué en moi des souvenirs de mon arrivée dans le sud : " La petite cour ". Les avis des clients étaient élogieux , pourquoi ne pas tenter ?
Le restaurant se trouve dans une toute petite rue du vieux Narbonne , derrière la Poste il faut traverser la petite place : c'est tout droit !
La salle du restaurant a été récemment refaite et décorée par les actuels propriétaires. Je m'y suis de suite sentie très bien ! En parlant avec la patronne, elle raconta qu'elle avait tenu il y a 20 ans un restaurant qui portait le même nom. Ils étaient locataires et le propriétaire refusant toujours la moindre amélioration, les locaux ont fini par ne plus être aux normes et ils ont dû fermer. Ils sont partis à Agde mais lorsqu'ils ont eu l'opportunité de revenir à Narbonne ils n'ont pas hésité. A présents propriétaires, tout est aux normes et ils veillent à y faire régner une hygiène irréprochable.
Le set de table rappelle ce retour 20 ans plus tard. La serviette de table est pliée à la façon d'un chemisier . Presque dommage de devoir la déplier !
Mais déjà arrive de quoi nous faire patienter: une verrine aux olives et ses biscuits.
Sur une ardoise, le médaillon de foie gras de canard entouré de confit d'oignons; de pousses de sojà et de tartines aux figues. Délicieux.
Notre voisine avait pris du filet de saumon fumé par leurs soins, elle s'est régalée.
L'Hom avait choisi une entrecôte grillée : il n'a pas été déçu !
Les dames avaient chois le tartare coupé au couteau et assaisonné à la façon "petite cour" : très goûteux mais ceux qui le préfèrent plus piquant , il existe un assaisonnement " thaï " .
Il était accompagné d'une petite ratatouille et d'une pomme de terre au four et sa crème aux herbes.
C'est au moment du dessert que les choix furent différents : l'Hom choisit le baba au rhum; Pâques oblige je me suis laissée tenter par la mousse au chocolat ( divine ) et la voisine a beaucoup aimé la pana cotta à la mangue.
Je sais que servir dans les pots de conserve se fait beaucoup, moi je ne le ferais pas ...mais cela n'enlève en rien la qualité des produits .
Après le café nous sommes allés féliciter le cuisinier qui officie seul . C'est sa femme qui s'occupe de tout le service en salle. Ils ne sont que tous les deux mais font un travail remarquable car après nous, la salle s'est remplie complètement ! La qualité a ses adeptes !
Nous sommes passés près du buffet car une formule rapide est aussi proposée : buffet ou entrée +plat ou plat + dessert.
La dame nous a montré ce qui justifie le nom du restaurant : une toute petite cour qui n'attend que les beaux jours pour accueillir quelques tables en plein air !
Lorsque nous sommes ressortis , je n'ai pu m'empêcher de photographier la maison voisine : le charme fou des vieilles pierres !
Restaurant La Petite cour
9 rue Auber
11000 Narbonne
Compte tenu de leur succès, je pense qu'il est plus prudent de réserver.
Je précise que fidèle à ma ligne de conduite, cet article n'est pas sponsorisé.
Un peu tôt cette année, nous voici arrivés au jour de Pâques.
Sortie du contexte religieux, cette journée est devenue la grande fête du chocolat.
J'ai choisi de vous présenter ce dessin délicieusement rétro pour sa douceur et son insouciance.
Je ne sais pas si vous parlerez aux petits du retour des cloches ( parties à Rome ) et qui parsèment les jardins de jolis oeufs en chocolat ? Je n'ai pas la chance de voir briller les yeux des petitous pendant leur collecte miraculeuse.
Je n'oublie pas les traditions de certaines régions qui mettent en scène d'adorables lapins distributeurs des précieux oeufs .
Quel que soit le messager qui vous rendra visite ( lapin, poule ou cloche ) J'espère qu'il vous comblera ! Passez de délicieuses fêtes de Pâques
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