Sitôt arrivés au sud de la Corse, nous rejoignons le port de Bonifacio pour embarquer pour une mini-croisière. Le nom de la ville vient de Boniface II , marquis de Toscane.
Nous entrons en bateau dans la grotte de Sdragonato ( du dragon ) et en levant la tête nous apercevons une ouverture vers le ciel qui a ...la forme de la Corse !
Nous passons devant le petit phare...
Nous passons devant l'escalier du roi d'Aragon dont les 189 marches descendesnt la falaise calcaire. Il aurait été creusé en une nuit par les troupes du roi d'Aragon lors du siège de Bonifacio en 1420. Mais il fut plus probablement creusé sur une durée plus longue par les moines franciscains pour accéder à une source d'eau potable située en bas de l'escalier.
Le fameux "grain de sable" ou " diu grossu" morceau de falaise isolé dans l'eau...
La habitations sont bâties au bord de la falaise !
Et voilà " le gouvernail " sensé diriger la Corse en Méditerranée !
Nous croisons les ferries Moby lines qui relient la Corse à la sardaigne.
De retour au port nous avons une vue sur la marine et le bastion de l'étendard.
Nous nous élevons avec une vue sur les remparts de la ville.
Vraiment pas farouche le goéland corse ! Derrière lui, le sentier promenade...
Dans les petites rues de la ville nous entrevoyons l'église sainte Marie Majeure.
Au retour nous ferons un arrêt à Sartène. Les rues y sont très étroites , donc pas facile d'y faire des photos ! Mais l'industrie de cette petite ville est le liège. Elle est aussi célèbre pour son chemin de croix du Vendredi Saint.
Nous revenons en direction d'Ajaccio mais en arrivant au golfe d'Ajaccio nous faisons arrêt aux îles Sanguinaires : waouhhh que c'est beau ! Devant nous la pointe de la Parata du nom de la tour gênoise à son sommet. Un sentier permet d'y accéder à pied. Ces îles portent ce nom soit à cause de la lumière pourpre qui ensanglante les rochers au coucher du soleil sur la mer soit à cause de la couleur des frankénies dont les feuilles virent au rouge vif en automne ou aux fleurs des nivéoles.
Ces îles au nombre de quatre sont en porphyre rouge sombre et couvertes d'une végétation que l'on ne trouve pas ailleurs, même en Corse, comme l'arum mange-mouches. Alphonse Daudet parle du phare des Sanguinaires dans les lettres de mon moulin. Certains disent qu'il aurait trouvé l'inspiration là !
La tour Parata vue de plus près ...
A cet endroit, l'eau est d'une limpidité incroyable !